Skip to main content

Home/ Réagissez!/ Group items tagged comparaison

Rss Feed Group items tagged

Jon Snow

Que se passe-t-il au Japon ? - Le blog de Fukushima - 0 views

  • Après la catastrophe de mars 2011, le gouvernement japonais a discrètement augmenté les normes de la radioactivité de l’eau potable : le taux limite précédent était de 10 Bq/litre pour le césium et l'iode. Les nouveaux niveaux sont de 200 Bq/litre pour le césium et 300 Bq/litre pour l'iode. Pour comparaison, alors que le taux recommandé par l'OMS est de 1 Bq/L, l'Allemagne applique 0,5 Bq/L et les Etats-Unis 0,111 US Bq/L. (1)
  • Au lieu de rassembler les déchets radioactifs dans une zone et une seule afin de ne pas contaminer plus le pays, les Japonais ont semble-t-il décidé de répandre ces déchets radioactifs dans le pays entier. La ville de Tokyo a ainsi décidé d’acheminer des déchets radioactifs dans le site de la baie de Tokyo.
  • Le gouvernement nippon veut envoyer les denrées contaminées par la catastrophe de Fukushima comme aide humanitaire dans les pays du tiers-monde
Jon Snow

Proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête su... - 2 views

  • Dès lors, une investigation apparaît nécessaire pour vérifier la fiabilité du système d'évaluation des médicaments, et singulièrement la capacité des autorités sanitaires à exercer un contrôle réel, efficace et véritablement indépendant. Ces investigations devraient être menées dans quatre directions essentielles : 1. La qualité et la transparence des pratiques d'évaluation Les essais cliniques, qui servent de référence à l'évaluation du médicament par la commission de l'AMM, sont réalisés à l'initiative exclusive des laboratoires et pour 70% d'entre eux aux Etats-Unis. Aucun organisme public indépendant n'est sollicité pour effectuer éventuellement une nouvelle expérimentation de contrôle ou une comparaison du nouveau médicament avec un traitement de référence. Une telle procédure ne serait pourtant pas superflue car « beaucoup d'essais mal conçus, biaisés, voire falsifiés » (Pr. Debré, Le Monde du 21 décembre 2004). On estime que 90% d'entre eux ne sont jamais publiés. Les prescripteurs dont l'industrie pharmaceutique finance la formation médicale continue et la presse professionnelle sont conditionnés par une information à sens unique. L'absence des agences sur ce terrain, combinée à l'inertie des autorités sanitaires rendent compte du fait que de nombreux médicaments, notamment les antidépresseurs (Observatoire National des Prescriptions, 1998) sont prescrits en dehors des indications préconisées par la commission de l'AMM. Lorsque celles-ci n'ont pas été respectées, l'AMM n'est pratiquement jamais remise en cause lors de son renouvellement obligatoire tous les cinq ans. De 1994 à 1997, sur 622 demandes formulées, 14 avis négatifs seulement ont été rendus Une tentative de remise en ordre a bien été échafaudée avec la publication en juin 2001 d'une liste de 835 médicaments à service médical rendu (SMR) insuffisant mais elle a échoué. Ces médicaments, comme par exemple les vasodilatateurs et les veinotoniques, sont toujours sur le marché et remboursés par l'assurance maladie, en violation du décret du 27 octobre 1997.
  • 2. L'indépendance des agences L'autonomie de gestion dont bénéficient les agences depuis leur création à la fin des années 90 avait pour but d'assurer leur indépendance à l'égard des laboratoires et du pouvoir politique afin de leur permettre d'accomplir leur mission de service public en dehors de toute pression susceptible de les en écarter. Mais la tendance qu'on observe actuellement à un financement industriel croissant et à une diminution concomitante du financement public est en train de ruiner cette ambition. En 2003, les ressources de l'AFSSAPS provenaient pour 83% de l'industrie pharmaceutique et pour seulement 6,4% de l'Etat. Circonstance aggravante, l'agence européenne (EMEA) qui connaît la même dépendance financière est placée sous la Direction générale « entreprise » de la Commission européenne. Comment dans ces conditions ne pas redouter que les agences ne soient devenues au fil des années les instruments dociles de ceux qui fournissent la majorité de leurs subsides alors qu'elles n'ont pas pour seule vocation de rendre un service aux industriels ? La création de la Haute Autorité de Santé n'y changera rien, ne serait-ce que parce que les modalités de financement restent les mêmes. La situation est d'autant plus préoccupante que la mondialisation a considérablement modifié la donne. Confrontés à la financiarisation de l'économie et à un essoufflement de la recherche, les groupes pharmaceutiques de plus en plus concentrés doivent se livrer à une concurrence acharnée pour préserver des marges bénéficiaires extrêmement élevées. Cette logique industrielle impitoyable accule les laboratoires au mensonge et au bluff sur le coût de la recherche, le degré de nouveauté et le prix de revient des médicaments pour accélérer les procédures de mise sur le marché afin de réduire les délais de retour sur investissement. Pour contrecarrer cette stratégie industrielle agressive, les agences disposent de moyens dérisoires, sans commune mesure avec ceux des laboratoires : en 2003, le budget de l'AFSSAPS s'élevait à 91,97 millions d'euros soit 0,3% seulement des 30 milliards qu'a représenté en France pendant la même période le produit de la vente des médicaments que cette agence a pour mission de contrôler. N'étant plus soutenue financièrement par l'Etat (4,9 millions d'euros de subvention en 2003), l'AFSSAPS n'ose plus prendre de décisions contrariant un tant soit peu les intérêts immédiats des firmes. Des médicaments considérés à tort comme majeurs sont mis ou maintenus sur le marché sans avoir fait la preuve de leur efficacité ou de leur innocuité : en 2002, sur 185 avis rendus par la commission d'AMM, 112 soit 71% du total concernaient des médicaments considérés comme importants alors qu'il s'agissait en fait de simples copies de produits innovants, déjà sur le marché. La préservation de la santé de l'industrie pharmaceutique semble ainsi passer avant celle des patients, comme si l'on ne savait plus très bien faire la distinction entre un plan industriel de santé et un plan de santé publique.
  • 3. La qualité de l'expertise et l'indépendance des experts Même la Food and Drug Administration (FDA), pourtant régulièrement citée comme modèle, n'échappe pas à ce type d'interrogations : 18% de ses experts déclaraient en 2002 avoir « subi des pressions pour approuver ou recommander l'approbation » d'un médicament « en dépit de réserves concernant la sécurité, l'efficacité et la qualité du médicament ». Les experts de l'AFSSAPS exercent bénévolement leur activité d'évaluation ; ils sont rémunérés de fait par les laboratoires pour lesquels ils effectuent des prestations. Il n'est pas rare, comme dans l'affaire Bayer que des spécialistes « sollicités » par une firme comme consultant pour un médicament donné soit ensuite utilisés comme experts auprès de l'AFSSAPS pour évaluer ce même médicament (rapport d'expertise, préc.). Quel crédit accorder à des experts parvenus à un tel degré de confusion des rôles ? Quelles garanties peut offrir l'obligation qui leur est faite de publier leurs conflits d'intérêts mineurs ou majeurs ? Comment ne pas être inquiet lorsqu'on constate comme dans le cas des traitements hormonaux substitutifs (THS) ou du vaccin contre l'hépatite B, que les autorités sanitaires incapables de fournir des réponses claires et adaptées se réfugient dans une indécision motivée qui se veut rassurante mais qui produit les effets inverses. Enfin, comment interpréter le désaveu cinglant infligé en décembre dernier aux experts de l'AFSSAPS par le ministre de la santé à propos de l'interdiction de prescrire des antidépresseurs aux mineurs de 18 ans ? 4. La réalité du contrôle des médicaments après leur mise sur le marché Il est étrange que devant ce qu'il convient bien d'appeler par son nom : une véritable épidémie d'effets secondaires dus aux médicaments, qui fait chaque année en France environ 18 000 morts et provoque 3% du nombre total des hospitalisations, rien de sérieux n'ait jamais été entrepris. La France est le pays au monde où la consommation de médicaments est la plus élevée mais nous ne possédons pas le moindre élément de leur impact réel sur la santé publique et nous avons seulement une idée très vague de la manière dont ils sont réellement consommés. Notre système national de pharmacovigilance est défaillant, l'épidémiologie d'évaluation est pratiquement inexistante puisque seule une équipe de niveau international fait de ce sujet en France son principal objet d'étude (laboratoire du Pr. Bégaud à Bordeaux). Aucune étude sérieuse ne permet aujourd'hui de vérifier que les médicaments les plus prescrits, comme par exemple les molécules anticholestérol, expérimentés sur un nombre restreint de sujets sélectionnés, pas toujours représentatifs des futurs usagers, tiennent bien leurs promesses alors que la collectivité consacre à leur remboursement des sommes vertigineuses (les anticholestérols de la famille des statines coûtent chaque année à l'assurance maladie un milliard d'euros). Pourquoi avons-nous pris tant de retard ? Actuellement une seule étude de ce type est en cours : décidée en 2002 par les autorités françaises, à la suite de la délivrance par l'agence européenne de l'AMM de Vioxx, elle n'est toujours pas achevée, quatre mois après le retrait du médicament, alors que même l'AFSSAPS continue de défendre sa mise sur le marché. On a bien essayé, à juste titre, d'intéresser le syndicat des laboratoires pharmaceutiques (LEEM) à cette démarche, avec la signature de l'accord-cadre de juin 2003, mais ceux-ci ne semblent pas encore prêts à financer des études dont le risque potentiel est de remettre en cause l'AMM pour l'obtention de laquelle ils ont mobilisé d'importants moyens financiers et humains. * * * De telles carences et de tels dysfonctionnements, graves et répétés rendent nécessaire l'intervention de la représentation nationale dans sa fonction de contrôle pour clarifier les conditions dans lesquelles sont délivrées les autorisations de mise sur le marché des médicaments et la façon dont est assuré leur suivi. Les impératifs de santé publique nous imposent d'apporter une réponse claire à la question que tout le monde se pose : peut-on encore faire confiance aux agences qui ont pour mission d'évaluer la sécurité d'emploi, l'efficacité et la qualité des produits de santé ? Telles sont les motivations qui conduisent les auteurs de la proposition de résolution à vous proposer la création d'une commission d'enquête.
  •  
    plutôt pas mal non? Pour une fois qu'une initiative va dans le bon sens!!
  •  
    plutôt oui, mais je sais pas où ça en est, ça commence à dater.
Jon Snow

Ce que Greenpeace est devenu (cartes sur table): Planète sans visa - 1 views

  • La professionnalisation de Greenpeace L’action de Greenpeace, au départ, consiste à mener des campagnes publiques. Après un tour d’horizon, il est apparu un certain nombre de dysfonctionnements qui expliquent ma participation à un plan financier quinquennal pour Greenpeace Monde. Il s’agissait notamment de se doter de systèmes de comptabilité pas forcément identiques, mais les plus proches les uns des autres, et de renforcer la gestion de notre corps de métier : l’organisation de campagnes. En prenant la responsabilité de Greenpeace France, je me suis retrouvé avec une équipe très engagée dans sa mission, mais avec des moyens budgétaires limités. Les emplois jeunes avaient été privilégiés et ne correspondaient pas aux profils de poste. Le critère de recrutement était plus l’acceptation des conditions de rémunération, que la motivation ou l’expérience spécifique pour une fonction. L’une des premières décisions a donc été de développer la toute première politique de ressources humaines au sein de Greenpeace, basée sur une croissance qualitative et non quantitative. L’objectif peut se résumer ainsi : au lieu d’être des militants exerçant une profession dans le monde associatif, devenons des professionnels qui continuent à militer. Nous sommes donc sortis de la logique voulant qu’un salarié de Greenpeace soit recruté de manière prioritaire parmi les militants. Ce qui a bien sûr engendré des tensions énormes en interne. Sur les 45 salariés présents au moment de mon arrivée, 25 ont quitté Greenpeace. Certains sont partis parce qu’ils n’arrivaient plus à suivre cette logique de professionnalisation, d’autres ont été licenciés mais de manière motivée et aucun recours devant le conseil des prud’hommes n’a été gagné.
  • En même temps, la France est une puissance membre du Conseil de sécurité de l’ONU, pilier de la construction européenne. Donc nous voulons accéder au top 5 des bureaux Greenpeace dans le monde d’ici à 2015 et compter à cette date 200 000 adhérents. Lorsque j’ai pris mes fonctions en 2005, le bureau comptait 45 salariés et fonctionnait avec un budget de 5,5 millions d’euros et 60 000 adhérents. Aujourd’hui nous sommes 62, les ressources atteignent 10 millions d’euros et nos adhérents sont 138 000.
  • Nos recrutements exigent un niveau de motivation minimum, mais je ne m’attends pas à voir des nouvelles recrues béates d’admiration devant notre action sur les essais nucléaires ou les baleines. Attention à ne pas tomber dans les lieux communs qui ont causé pas mal de dommages à l’image véhiculée par les associations. Elles ont un capital de sympathie énorme en France et partout dans le monde, mais aussi un petit côté ringard. Notre grille salariale nous impose de pratiquer des rémunérations inférieures de 20 à 30 % au secteur privé. Selon une étude comparative réalisée chaque année sur les rémunérations dans le secteur associatif au sens large et à laquelle nous participons, nous nous situons sur une ligne médiane.
    • Jon Snow
       
      le dumping social est si représentatif du XXIè siècle... Ca serait ringard de passer à côté en effet.
  • ...3 more annotations...
  • Cela étant, ce processus de professionnalisation ne s’arrête jamais. Maintenant, il faut savoir si notre mix de compétences est adapté à la complexité des campagnes que nous allons devoir mener dans les années à venir. Actuellement, nous disposons de savoir-faire verticaux sur des thématiques spécifiques. Il nous manque des compétences transversales pour jauger du niveau de compréhension que nous devons atteindre sur les flux financiers ou dans la comparaison de l’impact de l’énergie fossile et de l’énergie renouvelable. A nous d’être un peu à l’image du monde que nous voulons. Si nous demandons aux entreprises d’élargir leur périmètre de ce qui doit entrer en considération quand elles font leurs choix d’investissements, à nous aussi de savoir de quoi nous parlons lorsque nous affirmons : les énergies renouvelables créent plus de jobs que l’essai nucléaire. A terme, cette exigence devrait changer le mapping des professions que l’on peut trouver chez Greenpeace.
  • Les militants acceptent une subordination totale aux permanents. Certes, la tentation peut exister de prolonger une action et de vouloir aller plus loin, mais une fois en action, la chaîne de commandement s’impose. Avant chaque action, un brief très précis sur nos intentions est organisé, avec la possibilité de ne pas participer pour ceux qui sont en désaccord sur la finalité de l’action ! L’objectif, plutôt sain, est que ceux qui participent à une opération ne viennent pas simplement en bons petits soldats, mais s’approprient aussi bien la tactique que la finalité de l’action.
    • Jon Snow
       
      C'est tellement chouette d'avoir les sources directes plutôt que des infos rapportées... Ca s'invente pas ce type de discours! : \
  • Ailleurs, en Europe où la concurrence dans les rues est encore plus rude qu’en France, nous sommes en train de diversifier nos canaux de recrutement. Internet est sans doute le prochain eldorado.
  •  
    Une multinationale comme une autre... Celle-là nous passe de la pommade pour qu'on puisse supporter ce que font les autres.
  •  
    Moi ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi une association DOIT absolument avoir des salaires plus bas que le privé??? On peut pourtant pas dire qu'on soit bien payé dans le privé! On demande pas de comparer à des traders!!
  •  
    surtout dans de grosses "asso" comme greenpeace.
Jon Snow

Video (En) - No Child Left Thinking - Dr. Joel Westheimer, - 0 views

  •  
    "No Child Left Thinking: Democracy at Risk in Canadian Schools" Sur les relations professeurs/élèves, les attentes des parents, le vécu des enfants et les réponses des administrations à tout cela en Amérique du nord. Il y a comme des décalages. Sur les similarités entre école publique sous dictature et démocratie.
1 - 4 of 4
Showing 20 items per page