- Je le prends, annonçai-je en me dirigeant vers la cuisine. Je décrochai, Edward sur les talons, tandis que mon père s'éclipsait au salon. - Allô? - Tu es rentrée, lâcha la voix de Jacob. 48Ses intonations rauques, familières, déclenchèrent une vague de nostalgie qui me secoua. Des dizaines de souvenirs entremêlés affluèrent à ma mémoire – une plage de galets jonchée de bois flotté, un garage constitué de deux abris de jardin assemblés, des canettes de Coca chaudes dans un sachet en papier, une chambre minuscule meublée d'un canapé défoncé et trop petit. Le rire de ses prunelles noires profondément enfoncées dans leurs orbites, la chaleur fiévreuse de sa grande main autour de la mienne, l'éclat de ses dents blanches sur sa peau mate, son visage se fendant du vaste sourire qui était la clé d'accès à une porte secrète par laquelle seules les âmes sœurs avaient le droit de pénétrer. new wayfarer Mon désir de retrouver l'endroit et la personne qui m’avaient recueillie pendant la période la plus noire de mon existence avait un goût de mal du pays. - Oui, répondis-je après m'être gratté la gorge. - Pourquoi ne m'as-tu pas contacté ? bougonna-t-il. - Parce que je suis chez moi depuis deux secondes exactement, rétorquai- je, agacée par son ton, et que ton appel vient d'interrompre Charlie, qui m'annonçait justement que tu avais téléphoné. - Oh ! Pardon. - Pas de souci. lunette soleil ray ban Et maintenant, explique-moi pourquoi tu as harcelé Charlie ? - Il faut que je te parle. - J'avais compris. Vas-y. Il y eut un bref silence. - Tu seras au lycée, demain ? - Évidemment, répondis-je, déstabilisée. Pourquoi cette question ? - Comme ça. http://lunettesrayban.biz Je me renseignais, c'est tout. Autre pause. - Alors, Jacob, de quoi désires-tu m'entretenir ? Il hésita. - De rien de précis.j'avais envie d'entendre ta voix. - Ah !.
Mon désir de retrouver l'endroit et la personne qui m’avaient recueillie pendant la période la plus noire de mon existence avait un goût de mal du pays. - Oui, répondis-je après m'être gratté la gorge. - Pourquoi ne m'as-tu pas contacté ? bougonna-t-il. - Parce que je suis chez moi depuis deux secondes exactement, rétorquai- je, agacée par son ton, et que ton appel vient d'interrompre Charlie, qui m'annonçait justement que tu avais téléphoné. - Oh ! Pardon. - Pas de souci. lunette soleil ray ban Et maintenant, explique-moi pourquoi tu as harcelé Charlie ? - Il faut que je te parle. - J'avais compris. Vas-y. Il y eut un bref silence. - Tu seras au lycée, demain ? - Évidemment, répondis-je, déstabilisée. Pourquoi cette question ? - Comme ça. http://lunettesrayban.biz
Je me renseignais, c'est tout. Autre pause. - Alors, Jacob, de quoi désires-tu m'entretenir ? Il hésita. - De rien de précis.j'avais envie d'entendre ta voix. - Ah !.