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Le ministre de l'Intérieur veut repenser la réponse au phénomène de délinquance sur Internet. Au programme : la coordination des actions des intervenants publics, le renforcement des moyens des cyber investigateurs, et la coopération avec le monde des entreprises. Un groupe de travail interministériel réfléchit sur le sujet.

"Inauguré le 11 janvier 2013 par le directeur d'Europol, l'EC3 sera la pièce maitresse du dispositif européen de lutte contre la cybercriminalité. Le centre s'attardera sur trois priorités : les fraudes en ligne, la grande criminalité organisée et la défense des systèmes d'information des pays de l'Union européenne."

"Infiltrer des réseaux pédo-pornographiques, démanteler des sites de ventes de médicament sur Internet ou faire parler un disque dur endommagé... Telle est la tâche de la cellule "cybercriminalité" de l'institut criminel de la gendarmerie au Fort de Rosny-sous-Bois. "

Le 3 mars dernier, dans son JT la chaîne du groupe Canal+, D8, a commis une erreur. Dans un reportage sur la cybercriminalité la chaîne a repris des images d'un autre sujet pour illustrer celui-ci. Problème, ces images sont complètement détournées de leur sens premier.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé, mardi 29 janvier, la mise en place d'un groupe de travail destiné à lutter contre la cybercriminalité.

"En attendant le déménagement du pôle dédié, la Gendarmerie Nationale poursuit sa lutte contre une cybercriminalité croissante. Elle co-organise le Cinquième Forum International de la Cybersécurité qui aura lieu les 28 et 29 janvier prochains à Lille."

"En dehors de la pédocriminalité qui se développe dans un contexte bien précis, il existe quatre grands domaines d'activité crapuleuse sur la toile : les escroqueries, la plupart du temps en provenance d'Afrique de l'Ouest ; les fraudes en téléphonie mobile ou malwares ; le piratage et les atteintes aux systèmes automatisés de données ; enfin, les fraudes aux cartes bancaires, comme le phishing ou le carding, le plus souvent pratiqués depuis l'Europe de l'Est, l'Ukraine ou la Roumanie. Pour mieux lutter contre cette cybercriminalité, policiers et gendarmes cherchent à comprendre le profil des intéressés."