passent les trains, qui ont tous l'air de grands rapides qui vont rejoindre les paquebots en partance. C'est toute l'Amérique des romans de Jules Verne (qui est né à Nantes), --- l'Amérique des années qui ont précédé et suivi la guerre de Sécession, --- l'Amérique des longues barbes en pointe et des képis dont la coiffe était rabattue sur une courte visière carrée. et des uniformes bleu foncé à parements et ganses blanches pour l'infanterie. jaunes pour la cavalerie et rouges pour l'artillerie. --- une Amérique extraordinairement moderne et qui restera toujours moderne. grace à Jules Verne; --- mais ce serait encore mieux si les locomotives qui passent dans les rues de Nantes avaient des chasse-neige et de grosses cloches. Lettres de la religieuse portugaise(Anonyme de la fin du XVIIe siècle)Les "Lettres portugaises traduites en franais" ont paru, sans nom d'auteur, le 4 janvier 1669, chez le libraire Claude Barbin, "au Palais, sur le second perron de la Sainte-Chapelle". survetement lacoste homme L'auteur en serait un certain chevalier de Guilleragues, dont on ne connat que ce seul textLETTRE PREMIèREConsidère. mon amour, jusqu'à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah malheureux ! tu as été trahi, et tu m'as trahie par des espérances trompeuses. Une passion sur laquelle tu avais fait tant de projets de plaisirs, ne te cause présentement qu'un mortel désespoir, qui ne peut être comparé qu'à la cruauté de l'absence. qui le cause. Quoi cette absence. à laquelle ma douleur, toute ingénieuse qu'elle est, ne peut donner un nom assez funeste. pull lacoste pas cher me privera donc pour toujours de regarder ces yeux, dans lesquels je voyais tant d'amour et qui me faisaient connatre des mouvements, qui me comblaient de joie. qui me tenaient lieu de toutes choses, et qui enfin me suffisaient Hélas ! les miens sont privés de la seule lumière qui les animait, il ne leur reste que des larmes, et je ne les ai employés à aucun usage. qu'à pleurer sans cesse. depuis que j'appris que vous étiez enfin résolu à un éloignement, qui m'est si insupportable. qu'il me fera mourir en peu de temps. Cependant il me semble que j'ai quelque attachement pour des malheurs, dont vous êtes la seule cause : Je vous ai destiné ma vie aussitt que je vous ai vu ; et je sens quelque plaisir en vous la sacrifiant. J'envoie mille fois le jour mes soupirs vers vous, ils vous cherchent en tous lieux, et ils ne me rapportent pour toute récompense de tant d'inquiétudes, qu'un avertissement trop sincère. lacoste femme pas cher que me donne ma mauvaise fortune. qui a la cruauté de ne souffrir pas que je me flatte. et qui me dit à tous moments : Cesse. cesse. Mariane infortunée. de te consumer vainement, et de chercher un Amant que tu ne verras jamais ; qui a passé les Mers pour te fuir, qui est en France au milieu des plaisirs, qui ne pense pas un seul moment à tes douleurs, et qui te dispense de tous ces transports, desquels il ne te sait aucun gré Mais non, je ne puis me résoudre à juger si injurieusement de vous, et je suis trop intéressée à vous justifier : Je ne veux point m'imaginer que vous m'avez oubliée. Ne suis-je pas assez malheureuse sans me tourmenter par de faux soupons Et pourquoi ferais-je des efforts pour ne me plus souvenir de tous les soins que vous avez pris de me témoigner de l'amour J'ai été si charmée de tous ces soins, que je serais bien ingrate.
L'auteur en serait un certain chevalier de Guilleragues, dont on ne connat que ce seul textLETTRE PREMIèREConsidère. mon amour, jusqu'à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah malheureux ! tu as été trahi, et tu m'as trahie par des espérances trompeuses. Une passion sur laquelle tu avais fait tant de projets de plaisirs, ne te cause présentement qu'un mortel désespoir, qui ne peut être comparé qu'à la cruauté de l'absence. qui le cause. Quoi cette absence. à laquelle ma douleur, toute ingénieuse qu'elle est, ne peut donner un nom assez funeste. pull lacoste pas cher me privera donc pour toujours de regarder ces yeux, dans lesquels je voyais tant d'amour et qui me faisaient connatre des mouvements, qui me comblaient de joie. qui me tenaient lieu de toutes choses, et qui enfin me suffisaient Hélas ! les miens sont privés de la seule lumière qui les animait, il ne leur reste que des larmes, et je ne les ai employés à aucun usage. qu'à pleurer sans cesse. depuis que j'appris que vous étiez enfin résolu à un éloignement, qui m'est si insupportable. qu'il me fera mourir en peu de temps. Cependant il me semble que j'ai quelque attachement pour des malheurs, dont vous êtes la seule cause : Je vous ai destiné ma vie aussitt que je vous ai vu ; et je sens quelque plaisir en vous la sacrifiant. J'envoie mille fois le jour mes soupirs vers vous, ils vous cherchent en tous lieux, et ils ne me rapportent pour toute récompense de tant d'inquiétudes, qu'un avertissement trop sincère. lacoste femme pas cher
que me donne ma mauvaise fortune. qui a la cruauté de ne souffrir pas que je me flatte. et qui me dit à tous moments : Cesse. cesse. Mariane infortunée. de te consumer vainement, et de chercher un Amant que tu ne verras jamais ; qui a passé les Mers pour te fuir, qui est en France au milieu des plaisirs, qui ne pense pas un seul moment à tes douleurs, et qui te dispense de tous ces transports, desquels il ne te sait aucun gré Mais non, je ne puis me résoudre à juger si injurieusement de vous, et je suis trop intéressée à vous justifier : Je ne veux point m'imaginer que vous m'avez oubliée. Ne suis-je pas assez malheureuse sans me tourmenter par de faux soupons Et pourquoi ferais-je des efforts pour ne me plus souvenir de tous les soins que vous avez pris de me témoigner de l'amour J'ai été si charmée de tous ces soins, que je serais bien ingrate.
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