133 Page 138 La SanFelice, Tome V »2° Le ministre de l'intérieur ouvrira un concours dans lequel seront admis tous les projets de monument que les artistes voudront présenter. Sa durée sera de vingt jours. »Cette période expirée, une commission composée de trois membres, nommée par le ministre de l'intérieur, choisira, parmi les projets qui auront été présentés, celui qui semblera le meilleur, et la curie élèvera le monument, dont l'érection sera confiée à celui dont le projet aura été adopté. »Le ministre de l'intérieur est chargé de l'exécution de la présente ordonnance. »CHAMPIONNET.» Il est curieux que les deux monuments décrétés à Virgile, l'un à Mantoue, l'autre à Naples, aient été décrétés par deux généraux français . celui de Mantoue par Miollis . moncler prix celui de Naples par Championnet. Après soixantecinq ans, la première pierre de celui de Naples n'est point encore posée. XCIII SAINT JANVIER ET VIRGILE. 134 Page 139 XCIV OU LE LECTEUR RENTRE DANS LA MAISON DU PALMIER. La nécessité où nous avons été de suivre sans interruption les événements politiques et militaires à la suite desquels Naples était tombée au pouvoir des Français, nous a forcé de nous éloigner de la partie romanesque de notre récit et de laisser de côté les personnages passifs qui subissaient ces événements, pour nous occuper, au contraire, des personnages actifs qui les dirigeaient. Que l'on nous permette donc, maintenant que nous avons donné aux acteurs épisodiques de cette histoire toute l'importance qu'ils réclamaient, de revenir aux premiers rôles sur lesquels doit se concentrer tout l'intérêt de notre drame. Au nombre de ces personnages, pour lesquels on nous accuse peutêtre, mais à tort, d'oubli, est la pauvre Luisa SanFelice, qu'au contraire nous n'avons pas perdue de vue un seul instant. moncler pas cher Restée évanouie entre les bras de son frère de lait Michele, sur la plage de la Vittoria, tandis que son mari, fidèle à la fois à ses devoirs envers son prince et à ses promesses envers son ami, rejoignait le duc de Calabre, au risque de sa vie, et laissait Luisa à Naples, au risque de son bonheur, Luisa, reportée dans la voiture, avait été ramenée, au grand étonnement de Giovannina, à la maison du Palmier. Michele, qui ignorait les causes réelles de cet étonnement auquel le sourcil froncé et l'oeil presque menaçant de Giovannina donnaient un caractère tout particulier, raconta les choses comme elles s'étaient passées. Luisa se mit au lit avec une fièvre ardente. Michele passa la nuit dans la maison, et, comme le lendemain, au point du jour, l'état de Luisa ne s'était point amélioré, il courut prévenir le docteur Cirillo. Pendant ce temps, le facteur apporta une lettre à l'adresse de Luisa. Nina reconnut le timbre de Portici. Elle avait remarqué, que chaque fois qu'arrivait une lettre pareille à celle qu'elle tenait entre ses mains, l'émotion de sa maîtresse en la recevant était grande . doudoune moncler solde puis qu'elle se retirait et s'enfermait dans la chambre de Salvato, d'où elle ne sortait que les yeux XCIV OU LE LECTEUR RENTRE DANS LA M... 135 Page 140 La SanFelice, Tome V rouges de larmes. Elle comprit donc que c'était une lettre de Salvato, et, à tout hasard, et sans savoir encore si elle la lirait ou non, elle la garda, ayant pour excuse de ne pas l'avoir remise, si la lettre était réclamée, l'état dans lequel se trouvait Luisa. Cirillo accourut. Il avait cru Luisa partie .
celui de Naples par Championnet. Après soixantecinq ans, la première pierre de celui de Naples n'est point encore posée. XCIII SAINT JANVIER ET VIRGILE. 134 Page 139 XCIV OU LE LECTEUR RENTRE DANS LA MAISON DU PALMIER. La nécessité où nous avons été de suivre sans interruption les événements politiques et militaires à la suite desquels Naples était tombée au pouvoir des Français, nous a forcé de nous éloigner de la partie romanesque de notre récit et de laisser de côté les personnages passifs qui subissaient ces événements, pour nous occuper, au contraire, des personnages actifs qui les dirigeaient. Que l'on nous permette donc, maintenant que nous avons donné aux acteurs épisodiques de cette histoire toute l'importance qu'ils réclamaient, de revenir aux premiers rôles sur lesquels doit se concentrer tout l'intérêt de notre drame. Au nombre de ces personnages, pour lesquels on nous accuse peutêtre, mais à tort, d'oubli, est la pauvre Luisa SanFelice, qu'au contraire nous n'avons pas perdue de vue un seul instant. moncler pas cher Restée évanouie entre les bras de son frère de lait Michele, sur la plage de la Vittoria, tandis que son mari, fidèle à la fois à ses devoirs envers son prince et à ses promesses envers son ami, rejoignait le duc de Calabre, au risque de sa vie, et laissait Luisa à Naples, au risque de son bonheur, Luisa, reportée dans la voiture, avait été ramenée, au grand étonnement de Giovannina, à la maison du Palmier. Michele, qui ignorait les causes réelles de cet étonnement auquel le sourcil froncé et l'oeil presque menaçant de Giovannina donnaient un caractère tout particulier, raconta les choses comme elles s'étaient passées. Luisa se mit au lit avec une fièvre ardente. Michele passa la nuit dans la maison, et, comme le lendemain, au point du jour, l'état de Luisa ne s'était point amélioré, il courut prévenir le docteur Cirillo. Pendant ce temps, le facteur apporta une lettre à l'adresse de Luisa. Nina reconnut le timbre de Portici. Elle avait remarqué, que chaque fois qu'arrivait une lettre pareille à celle qu'elle tenait entre ses mains, l'émotion de sa maîtresse en la recevant était grande . doudoune moncler solde
puis qu'elle se retirait et s'enfermait dans la chambre de Salvato, d'où elle ne sortait que les yeux XCIV OU LE LECTEUR RENTRE DANS LA M... 135 Page 140 La SanFelice, Tome V rouges de larmes. Elle comprit donc que c'était une lettre de Salvato, et, à tout hasard, et sans savoir encore si elle la lirait ou non, elle la garda, ayant pour excuse de ne pas l'avoir remise, si la lettre était réclamée, l'état dans lequel se trouvait Luisa. Cirillo accourut. Il avait cru Luisa partie .