Skip to main content

Home/ nigemaiha/ moncler chevalier Nous citerons
nigemaiha nigemaiha

moncler chevalier Nous citerons - 0 views

moncler pas cher chevalier vente privee

started by nigemaiha nigemaiha on 04 Nov 13
  • nigemaiha nigemaiha
     
    En effet, à peine cette espèce d'autorisation de piller le château futelle connue des lazzaroni, auxquels on ne laissa point ignorer qu'elle venait du général français, que toute cette multitude se débanda, se ruant à travers la rue de Tolède et à travers la rue des Tribunaux vers le palais royal, entraînant avec elle les femmes et les enfants, renversant les sentinelles, brisant les portes et inondant comme un flot les trois étages du palais. En moins de trois heures, tout fut emporté, jusqu'au plomb des fenêtres. Pagliuccella, que Michele avait vainement cherché sur le largo delle Pigne pour lui faire partager sa bonne fortune, s'était, un des premiers, empressé de se précipiter vers le château et de le visiter, avec une curiosité qui n'avait pas été sans fruit, de la cave au grenier, et de la façade qui donne sur l'église SanFerdinand à celle qui donne sur la Darsena. Fra Pacifico, au contraire, voyant tout perdu, avait méprisé l'indemnité offerte à son courage humilié . et, avec un désintéressement qui faisait honneur aux anciennes leçons de discipline reçues sur la frégate de son XCIII SAINT JANVIER ET VIRGILE.128 Page 133 La SanFelice, Tome V amiral, il avait, pas à pas et à la manière du lion, c'estàdire en faisant face à l'ennemi, battu en retraite dans son couvent par l'Infrascata et la salita dei Capuccini . puis, la porte de son couvent refermée, il avait mis son âne à l'écurie, son bâton dans le bûcher, et s'était mêlé aux autres frères qui chantaient dans l'église le Dies irae, dies illa. moncler pas cher
    Eût été bien malin celui qui eût été chercher là et qui y eût reconnu, sous son froc, un des chefs des lazzaroni qui avaient combattu pendant trois jours. Nicolino Caracciolo, du haut des remparts du château SaintElme, avait suivi toutes les phases du combat du 21, du 22 et du 23, et nous avons vu qu'au moment où il avait pu venir en aide aux Français, il n'avait pas manqué à ses engagements visàvis d'eux. Son étonnement fut grand lorsqu'il vit, sans que personne songeât à les poursuivre, les lazzaroni abandonner leurs postes, et, sans quitter leurs armes, avec les apparences d'une déroute, non point rétrograder vers le palais royal, mais au contraire se ruer dessus. Au bout d'un instant, tout lui fut expliqué. A la manière dont ils culbutaient les sentinelles, dont ils envahissaient les portes, dont ils reparaissaient aux fenêtres de tous les étages, dont ils dégorgeaient sur les balcons, il comprit que les combattants, dans un moment de trêve, pour ne pas perdre leur temps, s'étaient faits pillards . et, comme il ignorait que ce fût à l'instigation du général français que le pillage était organisé, il envoya à toute cette canaille trois coups de canon à boulet, qui tuèrent dixsept personnes, parmi lesquelles un prêtre, et qui cassèrent la jambe au géant de marbre, ancienne statue de Jupiter Stator, qui décorait la place du Palais. Veuton savoir à quel point l'amour du pillage s'était emparé de la multitude, et s'était substitué chez elle à tout autre sentiment . moncler chevalier Nous citerons deux faits pris entre mille . ils donneront une idée de la mobilité d'esprit de ce peuple, qui venait de faire des prodiges de valeur pour défendre son roi. Au milieu de toute cette foule, acharnée au pillage, l'aide de camp Villeneuve, qui continuait de tenir le ChâteauNeuf, envoya un lieutenant à la tête d'une patrouille d'une cinquantaine d'hommes, avec ordre de remonter Tolède jusqu'à ce qu'il eût pris langue avec les avantpostes français. Le lieutenant eut soin de se faire précéder par quelques lazzaroni XCIII SAINT JANVIER ET VIRGILE. 129 Page 134 La SanFelice, Tome V patriotes, criant . «Vivent les Français . vive la liberté . vente privee moncler
    » A ces cris, un marinier de SainteLucie, bourbonien enragé,les mariniers de SainteLucie sont encore bourboniens aujourd'hui,un marinier de SainteLucie, disonsnous, se mit à crier, lui . «Vive le roi .» Comme ce cri pouvait avoir un écho et servir de signal à l'égorgement de toute la patrouille, le lieutenant saisit le marinier au collet, et, le maintenant au bout de son bras, cria . «Feu .» Le marinier tomba fusillé au milieu de la foule, sans que la foule, préoccupée maintenant d'autres intérêts, songeât à le défendre et à le venger. Le second exemple fut celui d'un domestique du palais qui, ayant eu l'imprudence de sortir avec une livrée galonnée d'or, vit le peuple mettre sa livrée en morceaux pour en arracher l'or, quoique cette livrée fût celle du roi. Au même moment où on laissait le serviteur du roi Ferdinand en chemise pour lui arracher les galons de sa livrée, Kellermann, qui était descendu avec un détachement de deux ou trois cents hommes, du côté de Mergellina, remontait, par SainteLucie, sur la place du château.

To Top

Start a New Topic » « Back to the nigemaiha group