La meilleure défense, c'est l'attaque. L'Organisation mondiale de la santé applique cet adage à la lettre dans l'introspection qu'elle a engagée cette semaine, sur la gestion de la grippe A. L'institution onusienne, accusée d'avoir surévalué la gravité de la pandémie, s'en est pris en vrac à « Internet, Twitter, les blogs et e-mails ». Keiji Fukuda, le conseiller spécial pour les grippes, a fait une différence entre les « médias traditionnels » et ceux qui ont diffusé des rumeurs, insistant sur le fait qu'« il est très difficile de corriger les idées erronées » une fois qu'elles circulent sur Internet et dans les réseaux sociaux.