Diocèse
Diocèse de Guadeloupe
Benoît XVI, à l'occasion de la 37e conférence de l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture
CS - Vu le 04/07/2011
"Il n'est pas si loin le temps (Novembre 2014, lors de la seconde conférence internationale sur la nutrition organisée au siège de la FAO à Rome) où le Pape François exhortait à plus de solidarité et d'actions concrètes en faveur de la nutrition mondiale. Selon lui, la lutte contre la faim et la malnutrition reste tout simplement handicapée par la priorité du marché et la prééminence du profit, qui réduisent la nourriture à une chose que l'on peut acheter ou vendre. Cette déclaration somme toute récente, ajoute aux critiques récurrentes des dérives de la spéculation sur les matières premières agricoles. Le Pape François poursuit de la sorte la mobilisation vaticane pour les questions de sécurité alimentaire, « en tant que droit inaliénable », à l'image de son prédécesseur Benoît XVI qui avait notamment appelé à « remettre l'agriculture au cœur d'une nouvelle politique économique, véritable ressource indispensable pour l'avenir »."
"Mon billet d'humeur d'hier matin à RCF :
Bonjour à tous. Depuis le flamboyant message de Jean-Paul II du 1er janvier 1990, en passant par les discours de Benoît XVI et les fulgurances de François, les papes ne cessent d'appeler à ce que Jean-Paul II nommait "la conversion écologique" : la responsabilité des humains envers l'environnement, dont dépend notre vie et celle de nos enfants. Les papes sont clairs (et nos évêques aussi, dans un petit livre paru il y a deux ans) : l'écologie (la vraie, pas celle du parti qui abuse de ce mot) fait partie du bien commun, donc des devoirs du catholique en tant que citoyen. Et l'écologie, la vraie, implique un changement du modèle économique actuel, que le pape François condamne sévèrement dans son exhortation La joie de l'Evangile."
"A l'occasion de la seconde conférence internationale sur l'alimentation, le Pape François s'est rendu ce jeudi matin au siège de la FAO, l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture, une structure des Nations Unies basée à Rome et déjà visitée, dans le passé, par Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI.
Dans son discours prononcé devant les représentants de la FAO mais aussi de l'Organisation mondiale de la santé, le Pape a encouragé la collaboration entre Etats, organisations internationales, société civile, monde agricole et monde de l'entreprise pour réfléchir aux politiques alimentaires et rappelé que « l'Église est toujours attentive à tout ce qui touche au bien-être spirituel et matériel des personnes. »"