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"La prison n'a pas toujours existé et, si elle est devenue, depuis deux siècles, la sanction principale des comportements déviants, son échec, s'il s'agit de protéger la société, est monumental : la prison, certes, punit les coupables, mais elle coûte cher et elle n'empêche en rien la récidive. 58,6 % des détenus sortis de prison en 2002 étaient à nouveau condamnés cinq ans plus tard, a calculé Annie Kensey, chef du bureau des études et de la prospective à l'administration pénitentiaire."

De l'atelier d'écriture au CAP boulangerie, quelles sont les formations proposées aux détenus en prison? Au 1er juin 2016, les prisons françaises comptaient 68547 détenus. Afin de pouvoir trouver un travail à la sortie, les aider dans leur réinsertion, améliorer leur quotidien, s'instruire ou même passer le temps, de nombreuses formations leur sont proposées. Lecture, écriture par l'Education nationale, mais aussi des cursus pour devenir pâtissier, infographiste ou agent propreté, l'éventail est large. A qui s'adressent ces formations ? Est-ce que tout le monde peut en bénéficier ? Sont-elles proposées dans toutes les prisons ? Les détenus sont-ils rémunérés ? A-t-on un recul sur les bénéfices de ces formations ? Est-ce cela diminue la récidive ?

"Selon plusieurs personnalités de droite, le ministère de la Justice a décidé de dépecer la loi de programmation de mars 2012 qui prévoyait de créer plus de 24.000 places de prison d'ici à 2017."

"Le nombre de détenus dans les prisons françaises a atteint au 1er juin un nouveau record, avec un total de 67 977 personnes incarcérées, selon les statistiques mensuelles de l'administration pénitentiaire publiées lundi."

"Les rapports parlementaires sur l'état des prisons se sont multipliés, mais celui de Dominique Raimbourg, présenté mercredi 23 janvier à la commission des lois de l'Assemblée nationale, tranche avec les précédents : le député socialiste de Loire-Atlantique s'est attaqué aux "moyens de lutte contre la surpopulation carcérale" et propose 76 mesures hardies, pour certaines radicales."

Un récent rapport de l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch, le mois dernier, a alerté sur les difficultés actuelles de prise en charge des pathologies psychiatriques dans les prisons françaises. Cette ONG dénonce la « double peine »que subissent les personnes souffrant de troubles psychiatriques en détention : l'incarcération, et également l'impossibilité d'accéder à des soins adaptés à leur pathologie.

"L'OIP est inquiète : le projet de réforme pénale adopté le 9 octobre en conseil des ministres « fait l'impasse sur une préconisation essentielle de la conférence de consensus : réformer la prison »."

"La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a exposé mardi à la prison des Baumettes à Marseille sa vision d'une politique pénitentiaire rénovée, incluant des projets immobiliers pensés et "des peines efficaces, générant de la sécurité"."

"Les Prisons du cœur est une association qui a pour but de lutter contre la récidive et d'améliorer les conditions de détention."

"Coordinateur du pôle enquête de l'Observatoire international des prisons (OIP), François Bès décrypte les raisons de la surpopulation carcérale record atteinte en ce mois de juillet. Et alerte sur les conséquences néfastes que pourrait avoir cette tendance à l'incarcération massive."

Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur la politique de santé des personnes incarcérées, publié le 20 juillet, met en évidence les défaillances de l'offre de soins en prison. Les besoins en santé demeurent importants mais l'état de santé des personnes détenues est très mal documenté.

IGAS RAPPORTS PUBLICS > Santé > 2015 > Evaluation du plan d'actions stratégiques 2010-2014 relatif à la politique de santé des personnes placées sous main de justice http://www.igas.gouv.fr/spip.php?article542

Un peu plus de 68 000 personnes sont actuellement détenues dans les 188 prisons françaises. Comment se passe la relation amoureuse pour ces hommes et ces femmes enfermés ? Comment vit-on l'amour au parloir, avec son conjoint ou sa famille à l'intérieur des établissements pénitentiaires, entre détenus ou avec les surveillants ?

"Le groupe de travail « prison » des sections de la Ligue des Droits de l'Homme de Toulouse et de Colomiers-Ouest a travaillé trois ans à réaliser un rapport sur la maison d'arrêt de Seysses. Le document, d'une vingtaine de pages, s'appuyant sur des témoignages croisés, dépeint un tableau des plus négatifs de l'univers carcéral toulousain. "

"A l'origine de ce livre, un mémoire d'un master en criminologie. Nina Califano a à peine retravaillé son texte pour qu'il soit publié sous le titre, « Sexualité incarcérée ». Dès la quatrième de couverture, on comprend que ce mémoire n'est pas comme les autres : de sa recherche, il est sobrement dit qu'elle « fut particulièrement distinguée »."

"Avec le procès du meurtrier présumé d'Agnès qui approche à grands pas, la question de la récidive est dans toutes les bouches. A la maison d'arrêt du Puy-en-Velay, des structures se mobilisent pour favoriser l'insertion professionnelle des détenus et éviter qu'ils y reviennent un jour. "

"D'ici un an, l'organisation des soins pour les détenus aura fait peau neuve. Une circulaire du 30 octobre, signée des ministères de la Santé et de la Justice, officialise la mise à jour du guide méthodologique relatif à la prise en charge des prisonniers dont la dernière mouture datait de 2005. Il intègre ainsi les avancées du plan d'actions stratégiques 2010-2014 sur la politique de santé derrière les barreaux. "

"Un groupe d'experts a fait forte impression, jeudi 14 février, au premier jour de la conférence de consensus sur la prévention de la récidive, à Paris : des détenus ont expliqué sans embarras devant un petit millier de personnes comment ils voyaient la chose, et apporté un souffle d'air frais, maladroit et touchant, devant Christiane Taubira, la garde des sceaux, et les meilleurs spécialistes du champ pénal. "

"C'est un constat qui dérange: bondés, mal équipés, les établissements pénitentiaires français échouent à prévenir la récidive et à préparer la réinsertion des détenus. Enquête sur un tabou auquel a décidé de s'attaquer Christiane Taubira, la ministre de la Justice. "