"Je me suis rendu hier à la manifestation organisée par Agir Migrants, collectif d'habitants pour des actions citoyennes en soutien aux Migrants de Lyon 3e.
Nous étions deux cents, trois cent. Peut-être plus ? À mon avis, ce n'est pas assez. Pour que les élus entendent ce que pensent des citoyens, seuls des milliers de milliers me semblent aptes à faire entendre leur voix. La cause des migrants, hélas, est toujours hors de l'air du temps. Pour qu'il en soit autrement, seule la multiplicité des voix aura de l'effet. "
"Alors que depuis l'été, j'observe que nombreuses fontaines urbaines sont dépourvues d'eau, alors que, voyant des « sans toit » venir se laver à la source des robinets des jardins publics, des municipalités coupent l'eau, alors que des jeunes sous prétexte qu'ils sont plus vieux que leur âge déclaré sont jugés indésirables sur le territoire… j'ai lu avec intérêt le texte de François Picart. Alors, je vous le communique."
"De jeunes mineurs étrangers sont dans la rue. On les appelle MNA -mineurs non accompagnés. Faute de place dans les structures reconnues, ils restent dehors. Alors, des citoyens lambdas heureusement se rapprochent d'eux et leur viennent en aide. Agissant dans le cadre d'une désobéissance civile réfléchie, ils rencontrent les personnes dans des squats. Voir ici, par exemple - la photo = rassemblement au cours d'un cercle de silence. "
"Aujourd'hui j'ai pris connaissance d'une vidéo où un porte-parole des Gilets Noirs, Diakité nous raconte la souffrance quotidienne des sans-papiers en France et leur combat face à l'État.
" Exploitation et racisme ; le combat des gilets noirs pour leur dignité "
"A l'occasion de la journée internationale des migrants, et du lancement des états généraux des migrations*, les associations et collectifs lyonnais de soutien aux migrants demandent de penser une autre politique migratoire, dénoncent les politiques misent à l'œuvre aujourd'hui. venez témoigner votre soutien aux migrants !"
"Des milliers de familles Roms continuent d'être expulsées chaque année de campements ou bidonvilles en France sans solution de relogement pérenne, et restent ainsi condamnées à l'errance et à la précarité, dénoncent jeudi plusieurs ONG."