Censure et délation en Chine[modifier | modifier le code]
En octobre 2008, l’OpenNet Initiative a publié une étude de chercheurs canadiens montrant que Skype, via son partenariat avec le groupe chinois TOM Online (en), participait à la censure en République populaire de Chine en filtrant certains mots-clé dans les conversations et en dénonçant aux autorités les utilisateurs concernés, sans que ceux-ci en soient informés[40]. Le président de Skype, Josh Silverman, a déclaré : « il est de notoriété publique que la censure existe en Chine et que le gouvernement chinois surveille depuis de nombreuses années les communications, à l’intérieur du pays ou vers l’étranger » et affirmé qu’il était normal de se plier aux lois en vigueur. Il a aussi assuré que TOM Online ne stockerait plus les messages[41].