Le psychanalyste Serge Tisseron voit dans le droit à l'oubli une réponse juridique à une question qui n'a en fat pas rand chose à voir avec le droit, mais plutôt avec l'identité. Un tel droit, qui légitimerait des outils me permettant d'effacer des traces ne contribuerait aucunement à éduquer les individus aux traces sur internet, mais pourrait au contraire conduire à des comportements de moins en moins réfléchis en ligne.
"A effacer à volonté les traces qui témoignent sur Internet de ce qu'ils ont vécu, les jeunes risquent de finir par croire qu'ils peuvent les effacer pareillement dans leur propre esprit, voire dans leur vie."