La médiation est couramment invoquée pour répondre aux questions de
légitimité : légitimité de la bibliothèque, de la prescription qu'elle opère, du
travail des bibliothécaires. Ces questions deviennent cruciales à l'heure du
constat du relatif échec de la démocratisation culturelle et au moment où les
modalités de l'accès à la culture sont profondément transformées par
l'avènement du numérique. Pourtant la médiation reste souvent impensée. À
partir d'une analyse de sa mise en œuvre concrète en bibliothèque, de ses
obstacles et de ses limites, nous proposons des pistes pour développer une
nouvelle forme de médiation à la fois quotidienne et participative.