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Florence Jacolin

Les adolescents sur Internet : expériences relationnelles et espace d'initiation - 0 views

  • pose la question de savoir comment
  • vont durablement modifier leurs pratiques d’accès à l’information et participer à la reconfiguration de l’espace public et ses modes d’expression.
  • Partant, on peut se demander si les pratiques de consommation des médias push et la lecture de la presse (papier et en ligne) vont décliner
  • ...59 more annotations...
  • Les pratiques horizontales des adolescents, inscrites dans le paradigme de l’individualisme expressif (Belah : 1996 ; Allard : 2003) où la réalisation de soi passe notamment par la reconnaissance d’une identité personnelle au sein de groupes et de niches électivement choisis, s’inscrivent en contrepoint des logiques et pratiques verticalisantes d’accès à l’information. Se pose alors la question de savoir notamment si ces pratiques horizontales sont distribuées de façon homogène chez les adolescents ou tributaires des étapes du parcours de vie adolescente, et prospectivement si elles deviendront des routines établies
  • s’observe aussi dans les pratiques de lecture, celle respectivement de la presse gratuite et des livres
  • Les pratiques des adolescents sur internet et les réseaux sociaux participent plus généralement de ces rites initiatiques, où l’affirmation de soi inscri
  • le jeune dans un espace public
  • tant la valeur d’usage (en termes d’utilité) que la valeur-signe (une signification symbolique) accordées par les adolescents aux liens tissés avec la communauté de pairs pose la question de savoir si une survalorisation de cette culture de proximité ne prétérite pas l’accès de ces jeunes à une culture citoyenne et à un monde « adulte », ou à tout le moins, à en retarder leur entrée.
  • les usages de la presse sur support papier, partant du fait que les gratuits sont très bien implantés en Suisse, est un fait notable
  • l’attrait pour les jeux vidéo, plus marqué chez les garçons3, diminue dès « 14-15 ans », moment où l’adolescent investi dans d’autres activités, notamment les sorties et les relations avec ses pairs sur les réseaux sociaux.
  • Le transfert de l’usage d’un média vers un autre, qui n’exclut cependant pas des pratiques de multitasking
  • les plates-formes des réseaux sociaux, Facebook et Instagram au premier chef, sont, au sein de l’entre soi des pairs, les principaux pourvoyeurs de places qu’il s’agit de conquérir et d’entretenir.
  • (livres, revues
  • des adolescents
  • les perçoivent
  • comme un vecteur de la culture légitime,
  • engageant une pratique solitaire dévalorisée et peu à même de procurer aux jeunes les propriétés qualifiantes pour se positionner symboliquement et de façon favorable au sein de leur groupe de pairs.
  • gourmand en temps et en efforts cognitifs, il apparaît comme un obstacle à une réalisation de soi
  • la lecture de la presse gratuite reste une pratique régulière
  • Si 16 % des jeunes surfaient sur internet avec leur smartphone en 2010, ils sont 68 % à le faire et les premières indications de 2014 indiquent que 87 % des adolescents sont devenus mobinautes en 2014.
  • Ces inflexions traduisent-elles l’attention plus marquée des plus âgés parmi les adolescents pour s’informer à propos de l’actualité
  • Notons d’ailleurs que le surf sur internet et l’usage des médias sociaux ne se sont pas substitués aux pratiques d’exposition aux autres médias, puisque les adolescents conservent des habitudes quotidiennes d’accès aux médias broadcast
  • à partir de 16 ans, la presse, principalement gratuite, bénéficie d’un regain d’intérêt
  • le smartphone a rendu aisé des usages délinéarisés des contenus et d’activités sur les plateformes des réseaux sociaux.
  • le smartphone, par les pratiques de nomadisme (surf, réseaux sociaux) qu’il autorise, contribue aussi à cette autonomisation, mais dans des espaces publics cette fois
  • les réseaux sociaux et les moteurs de recherche consolident leur position dominante 
  • Les moteurs de recherche, en progression, se présentent, au même titre que les réseaux sociaux, comme l’un des moyens privilégiés de recherche d’informations (valorisation de la logique pull), permettant aux adolescents d’avoir une maîtrise sur leur environnement social et culturel.
  • que Wikipédia s’envisage plutôt comme une ressource de complémentation, nettement moins souvent utilisée, notamment pour des travaux scolaires
  • plus de la moitié des jeunes (52 %) adopte « au plus une fois par mois »), voire « jamais », internet à des fins scolaires.
  • les informations-connaissances : à forte valeur d’usage, le plus souvent instrumentales et parfois pédagogiques
  • les informations sociales : portent sur l’environnement immédiat et permettent aux adolescents de se coordonner dans leurs actions,
  • Si l’on observe les pratiques effectives des adolescents utilisant les sites de réseaux sociaux, on constate sans surprise que Facebook et Instagram bénéficient du taux de souscription le plus important parmi les adolescents.
  • elles disent sur le Soi de l’adolescent et sur son groupe de pairs. Elles participent de l’identité déclarative
  • les informations culturelles : véhiculées par les médias, l’industrie musicale et les médias, elles servent aux activités d’apprentissage et d’établissement des modèles de conduites,
  • Les jeunes accordent aussi du temps pour partager avec leurs amis et les informer de leur actualité, notamment en usant du mur sur Facebook
  • Facebook (97 % des « 18-19 ans » possèdent un compte) continue de bénéficier d’« effets de club » au sein d’une culture jeune où la normativité et la pression au conformisme en matière de réseautage sont prononcées
  • Il faut relever que la variation la plus prononcée du taux d’adhésion à Facebook se situe à 14 ans, âge charnière, puisque d’un taux d’usage régulier de 59 % chez les « 12-13 ans » on passe à 86 % pour les « 14-15 ans ». À partir de 14 ans donc, et ce, jusqu’à l’entrée dans l’âge adulte, les jeunes sont motivés à consolider les liens noués avec les membres de leurs réseaux d’amis,
  • des réseaux sociaux, qu’ils contribuent à mettre en scène l’« identité agissante »(Georges : 2008) des adolescents, leur permettant d’échanger des informations qui les décrivent et qui resserrent les liens de leur communauté de pairs.
  • On dira
  • les informations personnelles : scripturales et iconiques
  • le contrôle d’information qui engage le « soi » s’avère nettement moins intransigeant, dès lors que les adolescents possèdent un compte sur Facebook. Les adolescents utilisent les plates-formes de réseaux sociaux pour « traîner ensemble », de manière publique (Boyd 2007
  • Les sites de réseaux sociaux favorisent l’interlocution et les échanges synchroniques, à travers le partage d’images et de textes, expliquant en partie le succès de WhatsApp,
  • permettent de cultiver une sociabilité de tous les instants.
  • confirmer des relations préexistantes
  • Internet modifie les activités communicationnelles des adolescents
  • parce qu’il rend possible l’interaction et le partage de contenus en dépassant les difficultés classiques de la communication
  • il reconfigure leurs rapports à la séduction et à la sexualité (Lardelier : 2012) ; il peut améliorer les relations sociales, comme les péjorer en permettant,
  • Les Pokémon et les autres franchises conçues sur le même modèle ont transformé les jeunes audiences en consommateurs, participants et créateurs. Les capacités et l’excitation tirées de cette expérience s’est déployée ensuite sur les sites communautaires tels MySpace, Facebook et Twitter, et non sur les médias d’information.
  • Les blogs et les sites communautaires
  • donnent les moyens d’intensifier et d’étendre ces pratiques (Klein : 2007).
  • Les études de contenus des comptes sociaux, pareillement aux entretiens, indiquent que les adolescents ont en majorité des conduites réfléchies sur ces espaces
  • Il leur arrive aussi, seuls ou lorsqu’ils se retrouvent, après les cours ou pendant le week-end, de « délirer » (Pasquier op.cit.), de parodier une situation (Dagnaud : 2013), de ridiculiser une personne, voire de la « clasher », pire, de l’agresser
  • La technophilie des jeunes n’est dans la plupart des cas, pas technicienne : il s’agit d’une technophilie d’usage. Une seule preuve : parmi les 91 % de jeunes qui disposent d’un ordinateur, en 2008, seuls 13 % en ont un usage informatique
  • Les réseaux sociaux, les forums ouvrent le champ des possibles dérapages.
  • l’anonymat est un des facteurs qui explique le développement de comportements « anti-sociaux »
  • À l’inverse, ceux qui font vivre une « culture positive » et isolent les contributions négatives, obtiennent des messages positifs.
  • Les agressions dont peuvent être victimes en ligne les adolescents ne relèvent pas que du verbe, elles recouvrent plusieurs types : la diffusion d’informations fausses
  • la menace ; la publication en ligne de photos ou vidéos sans autorisation
  • L’étude indique que pour trois des quatre types d’expériences négatives, les victimes les plus nombreuses se trouvent dans la même tranche d’âge : les 16-17 ans
  • la croyance (erronée) qu’internet est une sorte de no man’s land où tout acte illégal est permis
  • ajoutée à une compétence limitée.
  • : la traçabilité (Doueihi : 2013). Une deuxième explication pourrait mettre en correspondance cette tranche d’âge avec d’une part l’affermissement d’une conscience de soi et d’autre part les premières expériences du désir, du corps de l’autre
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