"Le Comité administratif de la conférence épiscopale américaine a diffusé un communiqué d'une grande fermeté suite à la multiplication des scandales impliquant des prêtres, mais aussi des évêques. Quelques jours après une réunion des dirigeants de l'épiscopat des États-Unis avec le Pape François, ils promettent d'œuvrer prioritairement à la guérison et à la protection des victimes."
Dans les pages qui suivent, la congrégation des Légionnaires du Christ rend compte des actions concrètes menées depuis le Chapitre général de 2020 dans la recherche de la vérité, de la
justice et de la guérison des victimes d'abus sexuels sur mineurs par des membres de sa congrégation et dans la création d'environnements sûrs dans leurs institutions.
"Ce jeudi 6 mai, les évêques du Canada ont lancé un service national bilingue pour signaler les situations d'abus sexuels commis ou dissimulés par un évêque. Ce service renforce leur engagement à l'égard de la responsabilité, de la reddition de comptes et de la transparence en matière d'abus sexuels commis par le clergé. Il vise à permettre la guérison et la justice pour les victimes et survivants."
"« Un témoignage nécessaire, précieux et courageux ». C'est en ces termes que le pape François salue le livre du Suisse Daniel Pittet, victime d'un prêtre pédophile dans son enfance. Le pape demande aussi pardon à toutes les victimes de pédophilie perpétrée au sein de l'Eglise, spécialement celles qui se sont suicidées. Il réclame une « grande sévérité » envers les coupables et ceux qui les couvrent. Intitulé « Mon père, je vous pardonne » (Ed. Philippe Rey), l'ouvrage raconte le calvaire de l'auteur et son chemin de guérison, jusqu'au pardon."
"Prêtre, supérieur du séminaire du diocèse de Sion, en Suisse, ancien infirmier en psychiatrie, le père Joël Pralong témoigne qu'un chemin de guérison est possible pour les personnes abusées sexuellement"
"Le Vatican s'associe à l'Université de Harvard pour organiser un symposium virtuel sur la prévention et la guérison des abus sexuels sur les enfants, un événement qui est né d'un nid d'oiseau présenté au Pape François."
"Benoît Rivière, évêque d'Autun, Chalon et Mâcon, est le deuxième évêque en France à se distancier des « thérapies de guérison » de l'homosexualité. Interrogée par TÊTU, la Conférence des évêques pointe des pratiques « inutiles et risquées« ."
"Nous entrons ce dimanche dans une nouvelle année liturgique, nous accueillons un nouvel horizon pour nos vies, pour notre Eglise, pour notre terre.
Nous allons le célébrer de manière renouvelée avec la nouvelle édition du missel romain que peu à peu nous allons nous attacher à mettre en œuvre.
Un temps nouveau s'ouvre à nous.
Temps d'attente pour réveiller l'espérance qui demeure enfouie en nous, pour discerner Celui qui vient ouvrir des horizons à nos vies.
Attente de vie renouvelée, de guérison, de renouvellement…
Nous en avons besoin au sein même de notre Eglise qui va d'ébranlement en ébranlement, de notre terre dont la fragilité semble de plus en plus criante, de nos vies fatiguées et de notre vivre ensemble fragilisé.
De quoi sommes-nous en attente ?
Quelle Espérance est à réveiller en nous ?"
Mettre les victimes au centre dans l'Église, c'est d'abord entendre leur souffrance et mettre en valeur leur savoir d'expérience, unique pour comprendre les abus et les combattre. Elles sont devenues témoins. C'est tenter de leur fournir des moyens pour s'exprimer et avancer dans un processus de guérison et de réconciliation. C'est reconnaître la responsabilité de l'Église dans les drames vécus, et engager les changements nécessaires.
Cette conférence éclaire cette visée par trois approches : psychologique, philosophique et théologique. Comment amener à la parole ? Comment, pour les victimes, sortir de la culpabilité ? Que signifie d'entrer dans un processus de pardon et de réconciliation ?
Avec Lorraine ANGENEAU, Guilhem CAUSSE et Vincent GUIBERT.
Animée par Alain THOMASSET et Geneviève COMEAU.
Cette conférence a ouvert le cycle de conférences « Après la Ciase, penser ensemble l'Eglise » proposé en partenariat avec le Collège des Bernardins, l'Institut catholique de Paris (ICP) et le Centre Sèvres, en lien avec la Conférences des évêques de France (CEF) et la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref).
"Un rapport sur des cas d'abus sexuels et spirituels au sein de la communauté Saint-Jean a été publié lundi 26 juin. Prieur général des frères de Saint-Jean, le père François-Xavier Cazali revient sur les enjeux de ce rapport, fruit de plus de trois ans de travail de relecture et d'analyse des dérives systémiques à l'intérieur de la congrégation."
"Mettre les victimes au centre dans l'Église, c'est d'abord entendre leur souffrance et mettre en valeur leur expérience, unique pour comprendre les abus et les combattre. Ces victimes sont devenues témoins. Les mettre en avant, c'est tenter de leur fournir des moyens pour s'exprimer et avancer dans un processus de guérison et de réconciliation. C'est reconnaître la responsabilité de l'Église dans les drames vécus, et engager les changements nécessaires. Avec Lorraine Angeneau, psychothérapeute et enseignante à l'Institut Catholique de Paris ; Guilhem Causse, sj, docteur en philosophie, professeur en philosophie au Centre Sèvres ; Père Vincent Guibert curé de paroisse et enseignant en théologie au Collège des Bernardins. Enregistré le 23 mars 2022 au Centre Sèvres (Paris)."
"Le 1er avril 2022, le pape François a présenté des excuses pour les mauvais traitements qu'ont subis des autochtones de la part de membres de l'Église catholique, dans le système des pensionnats. Pourquoi le Saint-Père a-t-il fait des excuses alors qu'il n'a pas commis les gestes et attitudes repprochés ? Comment les a-t-il formulées ? Quelle utilité ces paroles prononcées peuvent-elles avoir pour soutenir un chemin de guérison ? Mathieu Lavigne revient sur les excuses formulées au cours de la rencontre du pape avec la délégation d'autochtones qui est allée au Vatican. Il est le directeur de Mission chez nous; un organisme de solidarité chrétienne avec les Premières Nations fondé par l'Assemblée des évêques catholiques du Québec."
"Entre le 28 mars et le 1er avril de cette année, une délégation de représentants des peuples indigènes du Canada s'est rendue à Rome, accompagnée de plusieurs évêques canadiens, et a plusieurs fois rencontré le pape François, qui a promis de leur rendre personnellement visite au Canada plus tard cet été afin de poursuivre le dialogue dans leurs « territoires d'origine ». Lors de la réunion de clôture, le Pape a déclaré : « j'espère que les rencontres de ces jours puissent ouvrir de nouvelles voies pour cheminer ensemble, donner du courage et accroître l'engagement au niveau local. Un processus de réhabilitation efficace nécessite des actions concrètes. Dans un esprit de fraternité, j'encourage les évêques et les catholiques à continuer d'avancer vers une recherche transparente de la vérité et à promouvoir la guérison des blessures et la réconciliation ; étapes d'un chemin qui permette de redécouvrir et de revitaliser votre culture, en faisant grandir l'amour, le respect et l'attention spécifique pour vos traditions authentiques dans l'Église. Je voudrais vous dire que l'Église est à vos côtés et veut continuer à marcher avec vous. Le dialogue est la clé pour se connaître et pour partager et les évêques du Canada ont clairement exprimé leur engagement à continuer à marcher avec vous d'une manière renouvelée, constructive, fructueuse, où les rencontres et les projets partagés peuvent aider[1] ».
Dans ces pages, nous tenterons d'illustrer brièvement le contexte du parcours de vérité et de réconciliation avec les peuples indigènes du Canada, auquel le Pape participe si intensément avec l'Église canadienne."
"Avec son équipe, Laurent Martinez a monté une pièce autobiographique, « Pardon ? » Elle raconte le chemin de guérison d'un homme ayant été victime d'abus sexuels de la part d'un prêtre, quand il était enfant. Un témoignage poignant montrant les effets d'un traumatisme enfoui sur le quotidien d'une famille. Le but est surtout de libérer la parole."
"Les réunions auront lieu les 28 et 31 mars dans le cadre de trois entretiens distincts avec des représentants des Inuits, des Métis et des Premières Nations. Le 1er avril, une audience avec François les réunira. Ces audiences s'inscrivent dans le cadre du processus de guérison et de réconciliation lancé au Canada pour reconnaître et rendre justice aux victimes des «pensionnats»."
"Après avoir relevé de son excommunication l'ex jésuite toujours prêtre Marko Ivan Rupnik, le Vatican continue de le défendre ainsi que son œuvre. Le 30 mai, Mgr Kennedy, responsable de la section disciplinaire du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, a déclaré grâce aux questions des journalistes que Rupnik ne pourrait pas être condamné pour « faux mysticisme » sous prétexte que ce chef d'accusation n'existait pas formellement dans le droit canonique. Le 21 juin, le Préfet du Dicastère pour la Communication, le laïc Paolo Ruffini, a déclaré quant à lui aux journalistes de la Conférence Catholique des Médias à Atlanta que non seulement un chrétien ne devait pas juger mais encore qu'il ne devait pas « jeter la pierre en pensant que c'est la voie de la guérison » (pour les victimes). Il a ajouté plusieurs arguments spécieux pour en tirer la conclusion qu'il ne faudrait pas choquer les « gens qui prient » dans le monde entier devant les mosaïques créées par Rupnik."
"Les évêques américains sont réunis en assemblée plénière d'automne à Baltimore depuis le 12 novembre. À la suite des révélations de scandales d'abus sexuels sur mineurs cet été, en particulier dans le diocèse de Pennsylvanie, la conférence épiscopale américaine avait promis des mesures concrètes. "
"s sont des centaines à lui avoir livré leur lourd secret. Des religieux ex-claustrés, d'autres qui ont quitté leur communauté, d'autres encore qui y sont toujours, des prêtres en poste, des clercs reconduits à l'état laïc à leur demande, des laïcs consacrés... Depuis vingt ans, le Dr Isabelle Chartier-Siben, médecin, psychothérapeute et victimologue, écoute et accompagne avec discrétion et professionnalisme des victimes d'abus spirituels commis au sein de l'Église. « On en parle beaucoup aujourd'hui, mais il y a des années que j'en entends parler et que j'en parle », lâche cette chrétienne convaincue, assise dans une salle de l'église Notre-Dame-de-Compassion la bien-nommée ! que la paroisse parisienne du 17e met à disposition de son association "
"« La Croix » publie le cri de révolte d'un père doublement meurtri, par les abus subis par son fils, mais aussi par l'absence de soutien de la part des responsables d'Église. Chrétien engagé avec de hautes responsabilités, Loïc M. a souhaité garder l'anonymat."