Group items tagged

"Mgr Gosselin revient sur le lancement de la démarche synodale à la cathédrale et sur la réflexion engagée concernant la réforme de la Conférence des évêques de France, les 18 et 19 octobre à Paris. Ilfait un point sur la situation du denier: -20% de donateurs en moins et -7% sur la collecte cette année. Un denier qui ne sera pas affecté aux indemnisations des victimes d'abus sexuels dans l'Eglise. Un fonds spécifique a été mis en place pour cela. L'invité de ce magazine est Yolande Lallemand, membre de la pastorale des jeunes et responsable des aumôneries de l'enseignement public. Les Journées Mondiales de la Jeunesse 2023 au Portugal se préparent dès maintenant."

"Soyez rassurés, les fonds récoltés grâce au Denier serviront exclusivement à assurer le budget des personnes, c'est-à-dire le traitement des prêtres et les salaires des laïcs, comme le prévoit le droit. Ces fonds sont administrés et répartis par l'association diocésaine de Marseille dont l'objet est de pourvoir aux frais et aux moyens de l'exercice du culte."

"La crise des abus n'a pas eu, selon les premières prévisions de l'épiscopat, d'incidence sur le montant global donné au denier de l'Église. Une fidélité qui s'explique notamment par le profil des contributeurs - moins nombreux mais plus généreux - et la proximité des catholiques avec leur paroisse"

En ce temps de l'Avent, l'Enfant de Bethléem nous rejoint dans la fragilité et la faiblesse. Il nous tend la main pour nous entrainer dans une mission qui, toujours, nous dépasse. S'acquitter du Denier de l'Église, c'est nous donner ensemble les moyens d'assumer la mission qu'il nous confie.

"Les évêques des diocèses de Lille, Arras et Cambrai, ont convié jeudi 7 mars au matin les journalistes à dialoguer sur l'actualité. Initialement consacré au Denier de l'Église, l'échange a essentiellement porté sur la crise que traverse l'institution, quelques minutes après l'annonce de la condamnation du cardinal Philippe Barbarin."

"Dans le diocèse de Cologne, les affaires de pédophilie ont encouragé une fronde qui touche aussi les protestants."

"Invité sur les ondes de France Inter le 6 octobre, le président de l'épiscopat, Eric de Moulins-Beaufort estime que les difficultés pour indemniser les victimes sont quasiment insurmontables. L'argumentaire du président de la Conférence des évêques de France est limité au « denier de l'Église ». Il le tient comme seule ressource et le considère comme obligatoirement affecté aux traitements des prêtres et aux salaires des laïcs, du fait de la loi 1905. A notre avis, c'est un peu court pour justifier une incapacité de réparer." [Golias Hebdo n° 693]

"Dans l'émission RCF "Parole à notre Vicaire général" présentée, Marie-Flore Harmel interview le père Pierre Morin sur l'actualité de l'Église et du diocèse de Limoges" - lancement de la campagne denier 2022 - Maison des jeunes - Journée de prière pour les victimes d'agressions sexuelles

"Après le rapport Sauvé et les dernières révélations sur des abus commis par des évêques, des catholiques s'interrogent sur leur participation au denier de l'Église. Interpellé par ces demandes, Mgr Denis Moutel explique pourquoi cette contribution demeure importante, et permet notamment de donner à l'Église les « moyens qui permettront d'avancer »."

"Aujourd'hui, c'est à nous tous de travailler à reconstruire des relations de confiance et de réfléchir à nos modes de relations. Les évêques vont travailler les 45 recommandations que la CIASE nous adresse afin que ce travail soit la première étape d'un renouvellement. Il y a urgence à mettre en œuvre certaines recommandations. Tout d'abord, il nous faut reconnaitre, comme Eglise, notre responsabilité. Au cours de ces dernières années, nous n'avons pas su écouter la parole des victimes et prendre les décisions nécessaires à l'exercice de notre mission. Notre engagement financier en vue d'une juste réparation sera nécessaire, non pas comme un don mais comme un dû à ceux qui ont subi notre indifférence. Le denier de l'Église ne devra pas servir à cela, mais il nous faudra trouver des solutions. Il est aussi nécessaire de créer rapidement un tribunal canonique national. Comme le souligne le rapport Sauvé, il n'est pas possible que l'Evêque soit à la fois juge et partie prenante de la fraternité sacerdotale. Une séparation des pouvoirs de gouvernance et de justice me semble nécessaire. La question de la gouvernance dans l'Eglise comme celle de la place du prêtre dans nos communautés devront être retravaillées. La dimension synodale n'a pas encore trouvé sa juste place dans nos communautés comme dans la gouvernance du diocèse. Il est urgent de réfléchir à la mission comme à notre fonctionnement. De nombreuses autres questions se posent. Nous ne devons pas passer à côté de ce moment crucial de notre histoire"

"1- Les personnes étant ou ayant été victimes de telles violences au sein de l'Église lorsqu'elles étaient mineures sont encouragées à parler pour alerter ou ouvrir en elles un chemin possible de restauration. La cellule d'écoute du diocèse, active depuis 2016, a été élargie et est joignable par email : paroledevictimes94@eveche-creteil.cef.fr Un numéro national dédié a aussi été mis en place avec l'association France-Victimes : 01.41.83.42.17 . Il sera affiché dans chaque lieu d'accueil ecclésial : diocésain, scolaire ou paroissial. 2- Une charte de bientraitance et de protection des mineurs est en cours d'écriture et sera finalisée en début d'année 2022 pour toute rencontre de catéchèse, d'aumônerie, de mouvement, de retraite, de camps organisés pour les enfants et les jeunes. Cette charte sera connue des parents et nous engagera dans notre relation d'accompagnement. 3- Une formation spécifique de tous les agents pastoraux sera mise en place à partir du mois de mars 2022. Un premier ensemble de responsables diocésains et paroissiaux suivra cette formation de 3h au cours du 1er semestre 2022, pour être ensuite déployée. Elle visera à doter le plus grand nombre d'entre nous des réflexes nécessaires de prévention et d'action au sein de nos communautés. 4- Le diocèse de Créteil contribue dès maintenant au fonds SELAM constitué pour l'indemnisation individualisée des victimes sans recourir au Denier de l'Église ni à aucune contribution des fidèles pour la mission. Avec l'accord du Conseil diocésain aux affaires économiques et du Collège des consulteurs, la résidence de l'évêque va être mise en vente. Un logement plus modeste en proximité de l'évêché va être recherché. Les conditions d'exercice du ministère épiscopal demeureront, elles, inchangées. Ce sera toujours à l'évêché, en proximité de la cathédrale. Le produit de cette cession sera sécurisé dans un fon

"Créée par l'épiscopat après le rapport de la Ciase, l'Inirr − instance chargée de la reconnaissance et de la réparation des victimes de pédocriminalité dans l'Eglise −, a reçu plus de 800 demandes. Mais seulement 25 dossiers ont été traités jusqu'ici, au grand regret de nombreuses victimes, qui critiquent le fonctionnement même du dispositif. "

"Les diocèses ont mis la main au portefeuille pour abonder le fonds d'indemnisation des personnes victimes d'abus au sein de l'Église. Sans recourir au denier du culte, ils ont réussi à trouver des sources de financement alternatifs, sans brader leur patrimoine religieux. Enquête."

"La commune, située au sud de Lyon, fait partie de celles dont l'église porte encore la trace d'œuvres du prêtre pédophile, en l'occurrence un vitrail que le maire veut retirer... sur les deniers publics."

"Nombre de donateurs du denier du culte et de légataires de biens aux diocèses ne le savent pas, mais le fonds SELAM, qui a collecté 20 millions d'euros auprès des diocèses en 2021-23 (15.4 millions d'euros reçus en juin 2023, 3.4 attendus et 1.2 millions d'euros de promesses de dons), a déjà épuisé cette somme - seuls 7 millions d'euros avaient été reversés aux victimes sur les sommes collectées, et 1.5 millions devaient encore l'être courant 2023. Donc les diocèses doivent repasser à la caisse, au moins jusqu'en juin 2026 - à ce moment, les diocèses estimeront officiellement (et avec témérité) avoir mis fin à la crise des abus."

"Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, est l'invité du Grand entretien de France Inter. Il revient sur les cérémonies religieuses en temps de pandémie, mais aussi sur la façon dont l'Église doit se comporter avec les victimes de violences sexuelles."

" Il reste quelques jours aux diocèses pour garantir leurs promesses de dons qui serviront à alimenter le fonds d'indemnisation des victimes d'abus et violences sexuelles, à hauteur de 20 millions d'euros. Une somme pas inatteignable, mais qui demandera des sacrifices à certains évêchés."