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"Temps de rencontre et d'échanges avec Monseigneur Olivier LEBORGNE Vendredi 29 mars à 20h à l'église Saitn Martin"

"Du 21 au 24 février 2019, le pape François a convoqué les présidents des conférences épiscopales du monde entier à Rome pour 4 jours de travail sur la question de la protection des mineurs dans l'Eglise. Mgr Georges Pontier y représente l'Eglise de France."

"En présence de Mgr Le Stang,  la réunion publique   » Faire de l'Eglise une maison sûre » a rassemblé environ 200 personnes dans l'amphithéâtre de la Salle Dewailly à Amiens. Ségolaine MOOG, déléguée pour la prévention et la lutte contre la pédophilie à la Conférence des Évêques de France, nous a aidé comprendre le rapport de la CIASE sur les abus sexuels dans l'Église, rendu public le 5 octobre 2021. Rencontre avec quelques participants qui ont accepté de donner leurs impressions sur cette soirée."

"Une réunion publique se tiendra à Amiens le jeudi 21 Octobre à 20h30 (salle Dewailly, 3 place Louis-Dewailly) sur le thème « Pour que l' Église soit une maison sûre : le rapport de la commission indépendante sur les abus sexuels »."

"L'archevêque de Besançon Mgr Jean-Luc Bouilleret, figure dans une liste de prêtres qui auraient couvert pendant des années 32 prêtres auteurs d'abus sexuels, selon un dossier de Médiapart publié ce lundi 20 mars 2017. L'archevêque de Besançon, qui était à Amiens au milieu des années 2000, avait eu connaissance de faits. Il explique, par le biais de la directrice de communication du Diocèse, les mesures qu'il avait prises à l'époque..."

"Une enquête menée conjointement par Médiapart et l'émission de France 2 Cash Investigation révèle que 25 évêques français, dont 5 toujours en poste, auraient couvert 32 prêtres auteurs d'abus sexuels. Parmi eux, Mgr Bouilleret, ancien evêque d'Amiens et actuel archevêque de Besançon"

"Le 20 août dernier, le pape François prenait une initiative singulière en écrivant une « Lettre au peuple de Dieu. » Dans cette lettre, il aborde les questions douloureuses des « abus sexuels, abus de pouvoir et de conscience » auxquels l'Eglise est confrontée depuis des décennies. C'est l'affaire de tout le peuple de Dieu, déclare-t-il, de l'ensemble de la communauté ecclésiale et de chacun personnellement. Le Pape invite tous les baptisés à la conversion, « afin que grandisse parmi nous le don de la compassion, de la justice, de la prévention et de la réparation. » Je vous demande de lire cette lettre avec attention."

"Cette semaine, la sortie du film « Grâce à Dieu » nous rend particulièrement présents à la souffrance des victimes de la pédophilie, et au très long travail de vérité nécessaire à l'émergence de la parole et au travail de la justice."

"Ce rapport ne raconte pas que des faits divers : il parle de notre Église, de ce que son organisation a produit, de ce qu'elle doit imaginer pour retrouver sa raison d'être en ce monde. Il part de la vérité, vérité cruelle. Il la met à jour, pour qu'elle soit assumée, dans une honte qui conduit au relèvement de ce qui nous déshonore, au refus de toute justification, et au courage de l'action. (...) Il nous faut aussi prier, avec compassion, mais sans nier ce que l'Église nous a permis de vivre durant les 70 dernières années. Le bon grain et l'ivraie sont mêlés. Le Trésor de la foi est un tel don ! La Parole de Dieu est si engageante ! Le dépouillement et la purification qui nous sont imposés, vivons-les dans la prière, le jeûne et la pénitence. Dieu nous invite à bâtir sur le roc de son amour. Le reste peut s'effondrer, sans regret, ni crainte."

"Ces actes ont été trop souvent couverts par nos négligences coupables et nos refus d'écouter vraiment le malheur des personnes victimes. Des telles révélations produisent comme une éclipse de l'Évangile. Là où l'Église doit refléter la Clarté de Jésus, le soleil de Dieu, un voile obscur semble faire obstacle : non pas une nuit qui souvent est belle et profonde, mais la ténèbre, celle que créée le péché, qui suscite l'abattement et la honte. Je vous parle franchement et honnêtement de cela. Que personne d'entre nous ne cherche à se justifier, ni à esquiver la question, ou à dire : ailleurs, c'est pire. La mission de l'Église est unique et essentielle. Elle est là pour transmettre l'amour de Dieu, et c'est le contraire qui s'est produit. Dans les jours qui viennent, dans la discrétion et la pénitence, nous aurons au cœur les personnes victimes. Nous penserons au soutien que nous pouvons leur apporter. Nous nous dirons aussi notre détermination à prendre les moyens pour que l'Église soit vraiment une maison sur pour les enfants et les jeunes, et pour que toute la société le soit aussi, notamment dans ce département où les violences familiales sont si nombreuses. Je pense aussi à tous les prêtres : que cette épreuve soit l'occasion de redécouvrir la beauté de leur engagement, y compris dans le célibat, et de réfléchir à vivre vraiment avec eux des relations de confiance et de fraternité, avec prudence et vigilance, sans mettre qui que ce soit sur un piédestal ni lui imposer d'humiliation."

"Ce sont deux noms propres. Deux personnes. L'un évêque, l'autre cardinal. Des frères et des amis, des hommes estimés de tous, des prêtres et évêques donnés à leur mission. Et pourtant, dans leur vie, l'inacceptable apparaît, qui nous remplit de stupeur et de honte. Il faut nommer le mal. Le mal subi, le mal commis. Des personnes, mineures et jeunes majeurs, ont été abîmées et leur souffrance se vit au présent. Pour ces personnes victimes, pas question de « tourner la page » ou de se voiler la face devant ces actes horribles. Il faut soumettre les coupables à une justice digne, soutenir les victimes dans leur rude chemin de reconstruction, et garder une vive mémoire de ces faits, pour rester réactifs."

"En 2021, le rapport de la CIASE a ouvert les yeux de toute l'Eglise (et de la société) qui a alors pris réellement conscience que des enfants, des jeunes, des adultes ont été « trahis », abusés, violentés, sexuellement, physiquement, psychologiquement par des Pères et/ou des adultes en qui ils avaient mis leur confiance. Pour avoir lu plusieurs témoignages et rencontré des personnes victimes, je peux juste dire combien immense est leur souffrance, combien il leur est parfois difficile de parler, ou d'oser parler, combien il leur est compliqué de se reconstruire. Et malgré tout, combien la plupart continuent à aimer l'Eglise. Un chemin de pardon, de réparation et de mémoire est depuis ouvert, qui permettra peut-être à certaines personnes de cicatriser leurs blessures."

"Ne pas oublier, non pour garder une plaie ouverte et y remuer sans cesse un poignard de douleur, mais pour que l'oubli ne devienne un déni. Prier encore, c'est d'abord ne pas refuser d'écouter ceux qui sont victimes et le seront toujours, enfermés dans ce statut si nous ne les laissons pas être témoins. Ils demandent à être entendus, ceux pour qui le passé est un traumatisme, un piège dont ils seraient à jamais les captifs. Ils ont le droit d'en faire le récit, c'est une histoire qui mérite d'être racontée et honorée. Il ne s'agit pas ici de grands principes, simplement d'un peu de compassion, du souvenir des mots de Jésus, « ce que vous avez fait au plus petit d'entre les miens c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). Face à l'abus, cette volonté de détruire l'autre, de l'asservir, de le consommer, de le dévorer, nous ne pouvons accepter la tragique complicité du silence. Je voudrais dire : plus jamais ça, mais comment l'espérer, si je n'ouvre pas mon âme jusqu'à la souffrance de l'autre. Ce n'est pas du dolorisme ou du masochisme que de dire cela, mais j'ose le croire, juste un peu d'humanité et une fidélité au Christ lui-même abusé par ses bourreaux, trahi par ses amis et les prêtres de son temps, blessé dans chacun de ces enfants quel que soit leur âge aujourd'hui."

"Mgr Le Stang décrypte pour nous cette assemblée plénière des évêques de France qui vient de s'achever à Lourdes."

"La journée annuelle de mémoire et de prière, voulue par les évêques de France à l'issue de l'Assemblée plénière de mars 2021, prend désormais place dans le calendrier liturgique de façon pérenne, le troisième vendredi de Carême. Elle répond à l'invitation du pape François à vivre une journée de prière pour les personnes victimes de violences sexuelles et d'abus de pouvoir et de conscience au sein de l'Église."

"Médiapart cite le nom de Monseigneur Jacques Noyer dans la liste des 25 évêques qui auraient couvert des actes de pédophilie dans leur diocèse. Nous avons rencontré l'ancien évêque d'Amiens, qui vit au Touquet"

"Les rôles de Mgr Noyer et surtout de Mgr Bouilleret dans l'affaire Gotoghian sont de nouveau pointés"

"Au lendemain de l'émission "Cash Investigation", l'archevêque de Besançon est venu s'expliquer sur le plateau de France 3 Franche-Comté. Visé par l'enquête de Mediapart, il réfute avoir couvert des faits de pédophilie lorsqu'il était Evêque d'Amiens. "

"Le diocèse de la Somme a organisé, vendredi 17 mai, une conférence-débat sur le thème des abus sexuels dans l'Église à la collégiale Saint-Vulfran. Loin du format habituel, la rencontre a été très suivie."