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Alain Marois

Ebooks : les liseuses vont-elles disparaître au profit des tablettes ? - PC I... - 0 views

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    ser que de nombreux lecteurs se fichent éperdument de ces arguments, et que les avantages des tablettes l'emportent sur ceux des liseuses. Il faut dire que lire sur un écran d'ordinateur (ou de smartphone) e
N UGUEN

Notre cerveau à l'heure des nouvelles lectures « InternetActu.net - 0 views

  • “l’écrémage est la nouvelle normalité”, assène-t-elle. “Avec le numérique, on scanne, on navigue, on rebondit, on repère. Nous avons tendance à bouger, à cliquer et cela réduit notre attention profonde, notre capacité à avoir une lecture concentrée. Nous avons tendance à porter plus d’attention à l’image. Nous avons tendance à moins internaliser la connaissance et à plus dépendre de sources extérieures.”
  • Nous pouvons deviner que l’accès à l’information ne va cesser d’augmenter. Mais nous ne savons pas si l’accès immédiat à de vastes quantités d’informations va transformer la nature du processus de lecture interne, à savoir la compréhension profonde et l’internalisation de la connaissance.
  • Nous ne savons pas si l’accès immédiat à cette quantité croissante d’information externe va nous éloigner du processus de lecture profonde ou au contraire va nous inciter à explorer la signification des choses plus en profondeur, estime Wolf en reconnaissant tout de même, après bien des alertes, l’ignorance des neuroscientifiques en la matière. Bref, nous ne savons pas si les changements qui s’annoncent dans l’intériorisation des connaissances vont se traduire par une altération de nos capacités cognitives, ni dans quel sens ira cette altération.
  • ...5 more annotations...
  • Nos organes physiologiques n’évoluent pas indépendamment de nos organes techniques et sociaux”, rappelle Christian Fauré. Dans cette configuration entre 3 organes qui se surdéterminent les uns les autres, le processus d’hominisation semble de plus en plus porté, “transporté” par l’organe technique. Car dans un contexte d’innovation permanente, le processus d’hominisation, ce qui nous transforme en hommes, est de plus en plus indexé par l’évolution de nos organes techniques
  • L’écriture a longtemps été notre principal organe technique. Parce qu’elle est mnémotechnique, elle garde et conserve la mémoire. Par son statut, par les interfaces de publication, elle rend public pour nous-mêmes et les autres et distingue le domaine privé et le domaine public. Or l’évolution actuelle des interfaces d’écriture réagence sans arrêt la frontière entre le privé et le public. Avec le numérique, les interfaces de lecture et d’écriture ne cessent de générer de la confusion entre destinataire et destinateur, entre ce qui est privé et ce qui est public, une distinction qui est pourtant le fondement même de la démocratie, via l’écriture publique de la loi. Avec le numérique, on ne sait plus précisément qui voit ce que je publie… ni pourquoi on voit les messages d’autrui.
  • La question qui écrit à qui est devenue abyssale, car, avec le numérique, nous sommes passés de l’écriture avec les machines à l’écriture pour les machines. L’industrie numérique est devenue une industrie de la langue, comme le soulignait Frédéric Kaplan. Et cette industrialisation se fait non plus via des interfaces homme-machine mais via de nouvelles interfaces, produites par et pour les machines, dont la principale est l’API, l’interface de programmation, qui permet aux logiciels de s’interfacer avec d’autres logiciels.
  • Le monde industriel va déjà plus loin que le langage, rappelle Christian Fauré sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel. “Nous n’écrivons plus. Nous écrivons sans écrire, comme le montre Facebook qui informe nos profils et nos réseaux sociaux sans que nous n’ayons plus à écrire sur nos murs. Nos organes numériques nous permettent d’écrire automatiquement, sans nécessiter plus aucune compétence particulière. Et c’est encore plus vrai à l’heure de la captation de données comportementales et corporelles. Nos profils sont renseignés par des cookies que nos appareils techniques écrivent à notre place. Nous nous appareillons de capteurs et d’API “qui font parler nos organes”. Les interfaces digitales auxquelles nous nous connectons ne sont plus des claviers ou des écrans tactiles… mais des capteurs et des données.”
  • Google et Intel notamment investissent le champ des API neuronales et cherchent à créer un interfaçage direct entre le cerveau et le serveur. Le document n’est plus l’interface. Nous sommes l’interface ! “Que deviennent la démocratie et la Res Publica quand les données s’écrivent automatiquement, sans passer par le langage ? Quand la distinction entre le public et le privé disparaît ? Alors que jusqu’à présent, la compétence technique de la lecture et de l’écriture était la condition de la citoyenneté”, interroge Christian Fauré.
Michel Roland-Guill

La fin de la librairie (2e partie) : Pourquoi nous sommes-nous détournés des ... - 0 views

  • rappeler que la crise actuelle de la librairie n'était pas due à l'internet, mais plutôt aux conditions commerciales imposées par la distribution
  • Le livre est devenu un produit de l'industrie culturelle comme les autres, que nous ne consommons plus de manière isolée - pour ceux qui le consomment encore.
  • La part des Français qui n'achètent pas de livres est de 48 %
  • ...9 more annotations...
  • ceux qui demeurent des gros lecteurs demeurent avant tout des gros acheteurs.
  • forte progression des ventes de livres dans les lieux de transits (gare et aéroports).
  • parmi ceux qui lisent le plus, il y a désormais deux profils de lecteurs. Ceux dont l'imprimé est et demeure le média central, mais aussi ceux qui cumulent les modes d'accès à la culture.
  • alors que les bibliothèques sont devenues des médiathèques pour répondre à la diversification des publics, de l'offre et des demandes, les librairies, elles, sont restées des librairies.
  • le choix et la diversité sont devenues des valeurs primordiales pour les hyperconsommateurs que nous sommes devenus.
  • La librairie subit (peut-être d'une manière un peu plus marquée ou forte) le même déclin que les autres petits commerces de proximité et en partie pour les mêmes raisons.
  • la proximité physique et le conseil, les deux vertus de la librairie ne sont plus de mises. Pire, elles me semblent être devenues des lapalissades, des mantras qu'assènent les libraires pour se convaincre de leur utilité.
  • Les gens sont derrière les écrans !
  • Ce qui va compter dans leur décision, c'est le résumé et la couverture du livre (pour 45 %), loin devant le conseil du libraire (13 % seulement).
Michel Roland-Guill

Contenus numériques : une consommation en hausse, mais... - LExpansion.com - 0 views

  • Du côté des supports de lecture, malgré le succès croissant des tablettes, ces dernières n'arrivent qu'en troisième position (31% de lecteurs) derrières les écrans de téléphones portables (48%) et les ordinateurs, en tête avec 79%. Que ce soit l'Amazon Kindle, le Bookeen, ou le Sony Reader, les livres électroniques sont relativement peu utilisés.
  • L'étude montre que 74% des sondés téléchargent ou consultent des livres numériques gratuits. Or parmi cette population 34% consomment exclusivement des contenus gratuits, et à l'inverse seulement 2% des internautes déclarent télécharger uniquement des ouvrages payants.
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