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moncle rpas

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started by moncle rpas on 11 Aug 14
  • moncle rpas
     
    Ce risque, il l'assume au nom d'un pragmatisme dont il a donné maintes preuves lorsqu'il était à Bercy. On n'est pas élu sans le peuple : pour rassembler, la rupture doit échapper à sa caricature.Le sommet du micro-crédit, qui s'est tenu les 3 et 4 février à Washington, sous la présidence d'Hillary Clinton, a mis sous le feu des projecteurs l'expérience du professeur Yunus, inventeur du concept de « banque des pauvres » dans son pays, l'un des plus déshérités du monde, le Bangladesh. L'histoire est belle comme un conte : de retour des Etats-Unis en 1976 pour enseigner à l'université de Chittatong, le professeur Yunus constate : « J'enseignais des théories brillantes, alors que les gens mouraient de faim dans le village d'à côté, sans que ces théories leur apportent quoi que ce soit... » Il crée alors la Grameen Bank pour permettre, par l'accès au crédit des plus démunis, le développement d'activités productives : les prêts unitaires moyens, dans la phase initiale, étaient de 50 à 100 FF traduisant la modestie des capacités d'emprunt des villageois concernés. polo Lacoste Homme
    En 1985, la Grameen Bank couvrait 3 000 villages et avait déjà 150 000 emprunteurs. Aujourd'hui, cette banque des pauvres compte plus de 2 millions de clients et a consenti, en 1996, environ 450 millions de dollars de crédit, avec une majorité de prêts accordés à des femmes pauvres. Activités informelles Dès 1986, la Caisse française de développement (CFD) invitait le professeur Yunus à venir, à Paris, présenter la Grameen Bank, dont le concept rejoignait celui de projets d'épargne et de crédit déjà mis en oeuvre par la coopération française en Afrique. Par la suite, des échanges étaient organisés : des responsables africains se rendaient au Bangladesh pour apprécier de visu les réalités de la Grameen Bank tandis que des responsables bengalis de celle-ci venaient en mission en Afrique de l'Ouest. Les premières opérations de « petits crédits solidaires » étaient alors lancées en Afrique au bénéfice des populations rurales pauvres. Dix ans après, la Caisse française de développement finance une trentaine de projets de micro-crédit, soit en appui à des micro-activités ou activités d'auto-emploi soit pour le financement de très petites entreprises. Lancés d'abord en milieu rural où les solidarités sociales jouent à plein, les projets de micro-crédit se développent aujourd'hui également en zone urbaine. Sac Longchamp Pliage Grand Deux démarches sont suivies. En premier lieu, celle de l'épargne précédant le crédit, selon une logique mutualiste, qui s'adresse à des populations en mesure d'épargner et qui cherchent à sécuriser leur épargne (commerçants et fonctionnaires des bourgs ruraux et des villes ; agriculteurs producteurs d'une culture de rente). Dans ce cas l'accès au crédit dépend directement du niveau atteint par l'épargne (le plus souvent entre 1 000 et 3 000 F). En second lieu, celle du micro-crédit sans épargne préalable, visant les populations les plus démunies et qui correspond très précisément au modèle de la Grameen Bank. Le montant moyen des prêts tourne autour de 500 F, en appui à des activités de survie ou de prolongement de l'économie familiale (petit commerce, stockage de céréales, petite transformation alimentaire, fabrication de savons, élevage de case). Ces deux démarches ont des caractéristiques communes : durée courte des prêts ; mise en jeu de solidarités traditionnelles ; place importante des femmes comme bénéficiaires des micro-crédits ; taux de remboursement élevés (95 à 99 %) ; déplafonnement progressif des montants de prêts. Nombre de ces projets sont mis en oeuvre avec l'appui d'organisations non gouvernementales (ONG). chemise Burberry Homme
    Fonds de garantie Ces projets couvrent aujourd'hui des franges significatives des populations rurales d'Afrique. Par exemple, la Fececam au Bénin concerne 173 000 personnes et l'encours des dépôts dépasse 135 millions de francs, soit plus de 5 % de la masse monétaire du pays. Les projets de petits crédits solidaires financés par la CFD bénéficient à 35 000 usagers au Burkina-Faso et à 50 000 usagers en Guinée. Les très petites entreprises sont celles qui emploient quelques personnes (salariés et apprentis), qui ont un équipement et un local même rudimentaires, mais qui appartiennent aussi au secteur informel par leur mode de fonctionnement (non-application des réglementations du travail, mélange du budget familial et professionnel, absence de tenue de compte...) et par le fait qu'elles n'ont généralement aucune relation avec les banques commerciales.

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