» Dans ces centres privés, les « stagiaires » se mélangent à d'autres islamistes de toutes origines, en cours, dans les mosquées et dans les appartements où ils vivent parfois en famille. « Dans le meilleur des cas, ils s'imprègnent d'idées et de pratiques fondamentalistes totalement incompatibles avec les valeurs de la société française, dans le pire, ils peuvent glisser vers le djihadisme », conclut un bon connaisseur du dossier. Il A BEAU faire, il n'arrive pas à quitter des yeux cette masse rouge et compacte qui l'acclame depuis près d'une heure sous une pluie torrentielle. Hugo Chavez, qui vient d'être réélu avec 61 % des suffrages, a fini son discours, mais il reste debout au balcon du palais présidentiel. Il salue la foule, disparaît, revient sous les cris de joie, croise les bras contre sa poitrine comme pour les embrasser tous, se retire à nouveau... hermes 35cm pas cher Le ballet se poursuit une quinzaine de minutes. L'histoire d'amour entre le peuple vénézuélien et Hugo Chavez dure encore. Il n'a même jamais enregistré de score aussi élevé au cours des précédents scrutins. « C'est plus que de l'amour, c'est de la frénésie ! », lance-t-il à ses partisans, qui sourient en reconnaissant un refrain populaire. « Une nouvelle étape commence aujourd'hui, et plus que jamais, je me donnerai au peuple », conclut-il à l'issue d'une allocution mélangeant des références au Christ et au leader de l'indépendance vénézuélienne, Simon Bolivar.Les contre-pouvoirs existentLa fameuse « nouvelle étape » : hier matin, à Caracas, tout le monde se demandait de quoi elle serait faite. Hugo Chavez est resté vague pendant la campagne électorale. sac hermes pas cher Il a juste fait savoir qu'il convoquerait un référendum pour modifier la Constitution, afin de pouvoir se représenter sans limitation de mandat. Une mesure, a priori banale, qui conduirait le Venezuela à abandonner le modèle américain (deux mandats consécutifs au maximum) pour s'inspirer de la France où les élus, dont le président, peuvent se présenter autant de fois qu'ils le souhaitent. Sauf que l'inspirateur de cette réforme s'appelle Hugo Chavez, qu'il n'a que 52 ans, et que nous sommes en Amérique latine, un continent où l'histoire est souvent écrite par des meneurs d'hommes dont le pouvoir repose sur un mélange d'adhésion populaire et de contrôle des institutions, jusqu'à la caricature et la dictature.En l'occurrence, le président réélu contrôle la totalité de l'Assemblée nationale, suite à la bévue de l'opposition, qui a boycotté à la dernière minute les législatives de décembre 2005, dans l'espoir de discréditer le régime. Hugo Chavez a placé ses hommes dans le système judiciaire et au sein des autorités électorales, et le raz de marée chaviste de la fin 2004 a métamorphosé la géographie politique locale : 22 des 24 postes de gouverneur sont proches du président. Le coup d'État avorté d'avril 2002 a même permis au président de démettre les officiers conspirateurs et d'avoir la main haute sur l'armée. La grève lancée par l'opposition en décembre 2002 au coeur de l'entreprise nationale pétrolière PDVSA a mis le pays à genoux. hermes birkin pas cher Le chef d'État y a survécu avant de riposter en licenciant 40 % des effectifs, prenant le contrôle de cette poule aux oeufs d'or.Marginalisés des institutions politiques, les adversaires de Chavez sont aujourd'hui dans une situation délicate. Leur champion, Manuel Rosales, a réuni 38 % des suffrages et, pour la première fois, il a affiché un comportement responsable en reconnaissant rapidement la défaite, avant de se placer à la tête de l'opposition. Mais il n'a aucun député à l'Assemblée pour faire entendre sa voix.Le Venezuela n'est pourtant pas devenu un pays monolithique où Hugo Chavez pourrait agir à sa guise. L'opposition contrôle la quasi-totalité des médias, une grande partie de l'économie, des institutions puissantes telles l'Université, et jouit de la sympathie de l'Église. Le président tempête contre la Maison-Blanche, mais les États-Unis restent le principal partenaire commercial du Venezuela.
started by moncle rpas on 09 Dec 14
Le ballet se poursuit une quinzaine de minutes. L'histoire d'amour entre le peuple vénézuélien et Hugo Chavez dure encore. Il n'a même jamais enregistré de score aussi élevé au cours des précédents scrutins. « C'est plus que de l'amour, c'est de la frénésie ! », lance-t-il à ses partisans, qui sourient en reconnaissant un refrain populaire. « Une nouvelle étape commence aujourd'hui, et plus que jamais, je me donnerai au peuple », conclut-il à l'issue d'une allocution mélangeant des références au Christ et au leader de l'indépendance vénézuélienne, Simon Bolivar.Les contre-pouvoirs existentLa fameuse « nouvelle étape » : hier matin, à Caracas, tout le monde se demandait de quoi elle serait faite. Hugo Chavez est resté vague pendant la campagne électorale. sac hermes pas cher Il a juste fait savoir qu'il convoquerait un référendum pour modifier la Constitution, afin de pouvoir se représenter sans limitation de mandat. Une mesure, a priori banale, qui conduirait le Venezuela à abandonner le modèle américain (deux mandats consécutifs au maximum) pour s'inspirer de la France où les élus, dont le président, peuvent se présenter autant de fois qu'ils le souhaitent. Sauf que l'inspirateur de cette réforme s'appelle Hugo Chavez, qu'il n'a que 52 ans, et que nous sommes en Amérique latine, un continent où l'histoire est souvent écrite par des meneurs d'hommes dont le pouvoir repose sur un mélange d'adhésion populaire et de contrôle des institutions, jusqu'à la caricature et la dictature.En l'occurrence, le président réélu contrôle la totalité de l'Assemblée nationale, suite à la bévue de l'opposition, qui a boycotté à la dernière minute les législatives de décembre 2005, dans l'espoir de discréditer le régime. Hugo Chavez a placé ses hommes dans le système judiciaire et au sein des autorités électorales, et le raz de marée chaviste de la fin 2004 a métamorphosé la géographie politique locale : 22 des 24 postes de gouverneur sont proches du président. Le coup d'État avorté d'avril 2002 a même permis au président de démettre les officiers conspirateurs et d'avoir la main haute sur l'armée. La grève lancée par l'opposition en décembre 2002 au coeur de l'entreprise nationale pétrolière PDVSA a mis le pays à genoux. hermes birkin pas cher
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