..Lettres, photos, re?us, petites annonces, certificat de domicile retracent la vie d'une famille ayant vécu à Graz en Autriche dans les années 1930. Le mari, Bruno Kurzweil, militant socialiste, travaillait comme avocat. Un cliché montre l'épouse Gisela, une jeune femme élégante, devant la porte de la maison. On les voit en vacances sur une plage en Croatie.En 1938, ils sont à Paris, où, fuyant le nazisme, ils se sont réfugiés. echarpe burberry La famille s'adapte aux nécessités. Bruno apprend le fran?ais à la Sorbonne tandis que Gisela passe un dipl?me d'esthéticienne. Adèle, leur fille, est pensionnaire à Montmorency avec d'autres enfants autrichiens. "Mon enfant chéri", "mon petit trésor", lui écrit sa mère en allemand, de son écriture penchée, pour tenter de rassurer l'enfant qui meurt d'inquiétude : son père passe l'hiver dans un camp de rétention près de Paris.De Montauban à AuvillarEn juin 1940, la famille échoue à Montauban, Adèle va au lycée Michelet. Elle dessine et rêve de devenir styliste. "Je me demande souvent, que serions-nous devenus, sans cette qualité de pouvoir imaginer l'avenir et d'améliorer le présent que nous avons", écrit-elle dans une composition presque sans fautes de fran?ais. sac a main burberry Son père tient à rester en règle avec l'Etat fran?ais. Il garde les sauf-conduits, les récépissés de la gendarmerie sur le recensement de juin 1941 où il a été répertorié en tant que juif. Et continue d'aider des réfugiés socialistes autrichiens à émigrer aux Etats-Unis.Mais lui aussi veut quitter la France, comme en témoignent plusieurs documents tapés à la machine sur la fa?on de gagner l'Amérique via Marseille. Une fois, il y emmène même toute sa famille. Sur la Canebière, Adèle observe "la mer noire et brillante qui envoie ses vagues mourir sur les sables de la c?te". Une correspondance avec le consulat du Mexique atteste des démarches pour émigrer, de plus en plus fébriles. sac burberry Une lettre de décembre 1941 indique que les visas demandés sont prêts. Une autre de mars 1942 avertit, sans explication, qu'ils ne le sont plus. Deux mois plus tard, la famille se retrouve assignée à Auvillar. "Je suis dans une situation bien alarmante et très chargée de travaux de préparation", écrit le père à l'aube du 26 ao?t dans une lettre qui ne sera jamais expédiée. Ce même jour, dans leur petit appartement en face de la tour de l'Horloge, ils sont arrêtés par les gendarmes...
La famille s'adapte aux nécessités. Bruno apprend le fran?ais à la Sorbonne tandis que Gisela passe un dipl?me d'esthéticienne. Adèle, leur fille, est pensionnaire à Montmorency avec d'autres enfants autrichiens. "Mon enfant chéri", "mon petit trésor", lui écrit sa mère en allemand, de son écriture penchée, pour tenter de rassurer l'enfant qui meurt d'inquiétude : son père passe l'hiver dans un camp de rétention près de Paris.De Montauban à AuvillarEn juin 1940, la famille échoue à Montauban, Adèle va au lycée Michelet. Elle dessine et rêve de devenir styliste. "Je me demande souvent, que serions-nous devenus, sans cette qualité de pouvoir imaginer l'avenir et d'améliorer le présent que nous avons", écrit-elle dans une composition presque sans fautes de fran?ais. sac a main burberry Son père tient à rester en règle avec l'Etat fran?ais. Il garde les sauf-conduits, les récépissés de la gendarmerie sur le recensement de juin 1941 où il a été répertorié en tant que juif. Et continue d'aider des réfugiés socialistes autrichiens à émigrer aux Etats-Unis.Mais lui aussi veut quitter la France, comme en témoignent plusieurs documents tapés à la machine sur la fa?on de gagner l'Amérique via Marseille. Une fois, il y emmène même toute sa famille. Sur la Canebière, Adèle observe "la mer noire et brillante qui envoie ses vagues mourir sur les sables de la c?te". Une correspondance avec le consulat du Mexique atteste des démarches pour émigrer, de plus en plus fébriles. sac burberry
Une lettre de décembre 1941 indique que les visas demandés sont prêts. Une autre de mars 1942 avertit, sans explication, qu'ils ne le sont plus. Deux mois plus tard, la famille se retrouve assignée à Auvillar. "Je suis dans une situation bien alarmante et très chargée de travaux de préparation", écrit le père à l'aube du 26 ao?t dans une lettre qui ne sera jamais expédiée. Ce même jour, dans leur petit appartement en face de la tour de l'Horloge, ils sont arrêtés par les gendarmes...
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