Or, deux accords de libre-échange en suspens devant le Congrès, l'un déjà ratifié par le Pérou, l'autre tout juste signé avec la Colombie, risquent d'être recalés par les nouveaux maîtres de la Chambre et du Sénat. Élus avec le soutien financier et la mobilisation active des syndicats, les démocrates sont sensibles à leurs arguments sur la délocalisation des emplois américains. Ils ont déjà demandé une renégociation de ces traités pour y inclure des mesures de protection des salariés. « S'ils ne sont pas ratifiés, cela enverra le message à tout le continent qu'il n'a pas d'importance stratégique pour les États-Unis », dit M. Shifter. Un dossier sur lequel les démocrates sont réputés plus ouverts que les républicains est l'immigration. « Il devrait être plus facile à George Bush de faire passer son projet de réforme globale, incluant un programme d'accueil des travailleurs étrangers », souligne Stephen Johnson, ancien diplomate spécialiste de l'Amérique latine à l'Heritage Foundation. doudoune burberry Mais le parti de Nancy Pelosi n'a pas pris officiellement position et certains de ses membres durcissent le ton. Le sénateur Joe Biden, candidat potentiel en 2008, vient de traiter le Mexique de « démocratie ringarde et corrompue ». Après six ans de face-à-face avec Vincente Fox centré sur l'immigration, Felipe Calderon espère élargir la relation bilatérale à d'autres sujets, comme l'économie ou la lutte antidrogue, pour prendre un nouveau départ. La construction de 1 100 kilomètres de palissades sur leur frontière reste le symbole de l'attitude des États-Unis envers leurs voisins du Sud. Elle nourrit la méfiance des populations et la rhétorique des dirigeants. À cet égard, Washington peut se préparer à six années de souffrance supplémentaires avec Hugo Chavez à Caracas. Après ses incantations contre « le diable Bush » à la tribune de l'ONU en septembre, les démocrates avaient serré les rangs derrière le président. burberry soldes pas cher avis « Ils ne chercheront pas à amadouer Chavez, mais les échanges commerciaux et pétroliers continueront, parce que aucun côté n'a vraiment le choix », prédit Michael Shifter. Le Venezuela exporte 60 %de son pétrole aux États-Unis, où il représente 11 % des importations. Un rapport du Council on Foreign Relations préconise d'« ignorer les gesticulations » du disciple de Fidel Castro, qui « aboie plus fort qu'il ne mord ». C'est déjà la ligne suivie par le département d'État, avec l'approbation des pétroliers américains. Un risque de contagion du phénomène Chavez pourrait- il amener Washington à changer de ligne ? « Son rapprochement avec l'Iran pose un problème, reconnaît Shifter, et je ne vois pas les démocrates être plus mous là-dessus que les républicains. » Mais les experts estiment que les États- Unis auraient tort d'intervenir, leur meilleure carte restant la neutralité : le chantre de la révolution bolivarienne « a montré un talent pour s'isoler lui-même, assure Johnson à l'Heritage, plutôt classé à droite. Le mieux est de le laisser tisser la corde pour se pendre. echarpe burberry femme manche courte » Le vice-président de l'Inter-American Dialogue, plus à gauche, approuve : « Chavez n'est pas suivi par grand monde en Amérique latine » et, s'il persiste dans sa lubie de s'octroyer la présidence à vie, dit Shifter, « il aura perdu toute légitimité pour parler au nom de la démocratie ». La leçon vaut aussi pour Fidel Castro, proche de la fin au tournant de ses cinquante ans de règne. L'Administration Bush maintient un embargo strict qui n'a donné aucun résultat et que les producteurs de blé et de maïs américains voudraient voir assoupli. Mais leur lobby n'est pas particulièrement influent chez les démocrates et « il leur manque la passion qui anime l'autre camp », celui des Cubains-Américains attendant en Floride la chute du Lider Maximo. Quand ce jour sera venu, les États-Unis devront « entièrement repenser leur politique en faveur d'une approche graduelle », prévient Shifter. C'est là que les démocrates peuvent se mettre à l'écoute du continent : « Nous sommes englués dans le populisme, la plus vieille tradition politique de l'humanité, a déploré l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa lors d'une conférence jeudi àWashington. La bataille des idées reste à gagner en Amérique latine.
Mais le parti de Nancy Pelosi n'a pas pris officiellement position et certains de ses membres durcissent le ton. Le sénateur Joe Biden, candidat potentiel en 2008, vient de traiter le Mexique de « démocratie ringarde et corrompue ». Après six ans de face-à-face avec Vincente Fox centré sur l'immigration, Felipe Calderon espère élargir la relation bilatérale à d'autres sujets, comme l'économie ou la lutte antidrogue, pour prendre un nouveau départ. La construction de 1 100 kilomètres de palissades sur leur frontière reste le symbole de l'attitude des États-Unis envers leurs voisins du Sud. Elle nourrit la méfiance des populations et la rhétorique des dirigeants. À cet égard, Washington peut se préparer à six années de souffrance supplémentaires avec Hugo Chavez à Caracas. Après ses incantations contre « le diable Bush » à la tribune de l'ONU en septembre, les démocrates avaient serré les rangs derrière le président. burberry soldes pas cher avis « Ils ne chercheront pas à amadouer Chavez, mais les échanges commerciaux et pétroliers continueront, parce que aucun côté n'a vraiment le choix », prédit Michael Shifter. Le Venezuela exporte 60 %de son pétrole aux États-Unis, où il représente 11 % des importations. Un rapport du Council on Foreign Relations préconise d'« ignorer les gesticulations » du disciple de Fidel Castro, qui « aboie plus fort qu'il ne mord ». C'est déjà la ligne suivie par le département d'État, avec l'approbation des pétroliers américains. Un risque de contagion du phénomène Chavez pourrait- il amener Washington à changer de ligne ? « Son rapprochement avec l'Iran pose un problème, reconnaît Shifter, et je ne vois pas les démocrates être plus mous là-dessus que les républicains. » Mais les experts estiment que les États- Unis auraient tort d'intervenir, leur meilleure carte restant la neutralité : le chantre de la révolution bolivarienne « a montré un talent pour s'isoler lui-même, assure Johnson à l'Heritage, plutôt classé à droite. Le mieux est de le laisser tisser la corde pour se pendre. echarpe burberry femme manche courte
» Le vice-président de l'Inter-American Dialogue, plus à gauche, approuve : « Chavez n'est pas suivi par grand monde en Amérique latine » et, s'il persiste dans sa lubie de s'octroyer la présidence à vie, dit Shifter, « il aura perdu toute légitimité pour parler au nom de la démocratie ». La leçon vaut aussi pour Fidel Castro, proche de la fin au tournant de ses cinquante ans de règne. L'Administration Bush maintient un embargo strict qui n'a donné aucun résultat et que les producteurs de blé et de maïs américains voudraient voir assoupli. Mais leur lobby n'est pas particulièrement influent chez les démocrates et « il leur manque la passion qui anime l'autre camp », celui des Cubains-Américains attendant en Floride la chute du Lider Maximo. Quand ce jour sera venu, les États-Unis devront « entièrement repenser leur politique en faveur d'une approche graduelle », prévient Shifter. C'est là que les démocrates peuvent se mettre à l'écoute du continent : « Nous sommes englués dans le populisme, la plus vieille tradition politique de l'humanité, a déploré l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa lors d'une conférence jeudi àWashington. La bataille des idées reste à gagner en Amérique latine.
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