«Il est difficile de croire qu'il n'y a pas de finalité militaire à ce programme», a indiqué le chef de la diplomatie belge. Mais, sans preuves, l'Europe n'est pas prête à claquer la porte au dialogue. «Il est encore temps pour l'Iran de revenir à la table des négociations», assure-t-on à Bruxelles. Après avoir soufflé le chaud et le froid avec Téhéran, sous la pression de Washington, l'Union européenne s'est finalement rangée sur la voie du compromis diplomatique, appuyant la proposition russe de sous-traiter l'enrichissement iranien. La semaine dernière, les Vingt-Cinq ont décidé de s'en remettre au Conseil de sécurité de l'ONU, non pas pour demander des sanctions contre l'Iran, mais pour conforter l'autorité de l'AIEA, qui doit se réunir à Vienne le 6 mars. En fustigeant, à Paris, il y a quelques jours, le programme «nucléaire clandestin» de l'Iran, Philippe Douste-Blazy semblait s'écarter de la position commune des Vingt-Cinq pour se rapprocher de la ligne américaine. «L'essentiel c'est qu'à Bruxelles, la France n'a pas changé de ligne», indique-t-on dans l'entourage de Javier Solana.Basket LV Femme CANDIDAT malchanceux au scrutin de juin dernier, Ali Laridjani se retrouva sixième sur sept prétendants au poste de Président, loin derrière l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad. Aujourd'hui, pourtant, son pouvoir égale voir «dépasse», disent certains celui de son rival aux élections.Et pour cause. A 48 ans, visage pâle et barbe rousse, il est l'acteur incontournable des discussions sur le nucléaire iranien, sous les projecteurs permanents de la communauté internationale.«Selon la loi, Mahmoud Ahmadinejad est le numéro deux du régime, derrière le guide religieux, l'ayatollah Ali Khamenei. Mais, dans le contexte actuel, Larijani est plus puissant, car il tient entre ses mains le dossier le plus important du pays», commente le politologue Morteza Firouzi. De plus, murmure-t-on dans les coulisses du pouvoir, son conservatisme pragmatique est plus apprécié que les dérapages verbaux de l'actuel président.Basket New Balance FemmeNommé, l'été dernier, à la tête du Conseil suprême de la Sécurité nationale, en remplacement de Hassan Rohani, Ali Larijani est, comme Ahmadinejad, un ancien des gardiens de la révolution. Les deux hommes sont connus pour être des idéologues convaincus, défenseurs acharnés de la République islamique. Mais c'est là que la comparaison s'arrête. Populiste et islamiste, Ahmadinejad aime provoquer : sur la question d'Israël, «qui doit être rayé de la carte», sur le traité de non-prolifération, dont il menaçait récemment de se retirer. Têtu, mais toujours posé, Laridjani rassure : «Nous ne fermons pas la porte aux discussions diplomatiques», déclarait-il, il y a quelques jours.Proche conseiller de KhameneiC'est lui qui, l'année dernière, reprochait à son prédécesseur d'avoir «accepté d'échanger une perle contre un bonbon», en acceptant de renoncer à l'enrichissement d'uranium contre une coopération nucléaire, commerciale et politique offerte par les Européens. C'est lui, également, qui, à chaque occasion, rappelle «le droit absolu de l'Iran d'enrichir l'uranium sur son territoire».Basket Prada Femme Mais sans jamais élever le ton.Calme et fermeté : voilà des qualités particulièrement appréciées par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, dont Laridjani est un proche conseiller. «Son prestige dans les hautes sphères, il le doit également à ses origines familiales», remarque Morteza Firouzi. Né à Nadjaf, en Irak, Ali Larijani n'est autre que le fils de l'ayatollah Hachem Amoli un grand marjaa («source d'imitation») chiite et le beau-fils de l'ayatollah Morteza Motahari, un des théoriciens de la révolution islamique, tué en 1979. Il est «un enfant du sérail». Son frère aîné, Mohammad Javad, a été député au Parlement iranien. Sadegh, un de ses jeunes frères, siège au Conseil des gardiens, une puissante instance d'arbitrage du régime.
CANDIDAT malchanceux au scrutin de juin dernier, Ali Laridjani se retrouva sixième sur sept prétendants au poste de Président, loin derrière l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad. Aujourd'hui, pourtant, son pouvoir égale voir «dépasse», disent certains celui de son rival aux élections.Et pour cause. A 48 ans, visage pâle et barbe rousse, il est l'acteur incontournable des discussions sur le nucléaire iranien, sous les projecteurs permanents de la communauté internationale.«Selon la loi, Mahmoud Ahmadinejad est le numéro deux du régime, derrière le guide religieux, l'ayatollah Ali Khamenei. Mais, dans le contexte actuel, Larijani est plus puissant, car il tient entre ses mains le dossier le plus important du pays», commente le politologue Morteza Firouzi. De plus, murmure-t-on dans les coulisses du pouvoir, son conservatisme pragmatique est plus apprécié que les dérapages verbaux de l'actuel président. Basket New Balance Femme Nommé, l'été dernier, à la tête du Conseil suprême de la Sécurité nationale, en remplacement de Hassan Rohani, Ali Larijani est, comme Ahmadinejad, un ancien des gardiens de la révolution. Les deux hommes sont connus pour être des idéologues convaincus, défenseurs acharnés de la République islamique. Mais c'est là que la comparaison s'arrête. Populiste et islamiste, Ahmadinejad aime provoquer : sur la question d'Israël, «qui doit être rayé de la carte», sur le traité de non-prolifération, dont il menaçait récemment de se retirer. Têtu, mais toujours posé, Laridjani rassure : «Nous ne fermons pas la porte aux discussions diplomatiques», déclarait-il, il y a quelques jours.Proche conseiller de KhameneiC'est lui qui, l'année dernière, reprochait à son prédécesseur d'avoir «accepté d'échanger une perle contre un bonbon», en acceptant de renoncer à l'enrichissement d'uranium contre une coopération nucléaire, commerciale et politique offerte par les Européens. C'est lui, également, qui, à chaque occasion, rappelle «le droit absolu de l'Iran d'enrichir l'uranium sur son territoire». Basket Prada Femme
Mais sans jamais élever le ton.Calme et fermeté : voilà des qualités particulièrement appréciées par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, dont Laridjani est un proche conseiller. «Son prestige dans les hautes sphères, il le doit également à ses origines familiales», remarque Morteza Firouzi. Né à Nadjaf, en Irak, Ali Larijani n'est autre que le fils de l'ayatollah Hachem Amoli un grand marjaa («source d'imitation») chiite et le beau-fils de l'ayatollah Morteza Motahari, un des théoriciens de la révolution islamique, tué en 1979. Il est «un enfant du sérail». Son frère aîné, Mohammad Javad, a été député au Parlement iranien. Sadegh, un de ses jeunes frères, siège au Conseil des gardiens, une puissante instance d'arbitrage du régime.
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