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started by lancellvprix lancellvprix on 09 Nov 13
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    Oubien, il ne sait rien et, alors, ce sont ses troupes qui me paraissentbien exposées.»Ayant ainsi envisagé les choses, tout autre que Pardaillan s'en fûtretourné tranquillement, puisque, en résumé, il n'avait rien à voir dansla dispute qui se préparait entre le roi et ses sujets. Mais Pardaillanavait sa logique à lui, qui n'avait rien de commun avec celle de tout lemonde. Après avoir bien pesté, il prit son air le plus renfrogné, et,par une de ces bravades dont lui seul avait le secret, il pénétra dansl'enceinte par la porte d'honneur, en faisant sonner bien haut son titred'ambassadeur, invité personnellement par Sa Majesté. Et il se dirigeavers la place qui lui était assignée.A ce moment, le roi parut sur son balcon, aménagé en tribune. Unmagnifique vélum de velours rouge frangé d'or, maintenu à ses extrémitéspar des lances de combat, interceptait les rayons du soleil. montre hermes femme
    Le roi s'assit avec cet air morne et glacial qui était le sien. M.d'Espinosa, grand inquisiteur et premier ministre, se tint debout,derrière le fauteuil du roi. Les autres gentilshommes de service prirentplace sur l'estrade, chacun selon son rang.A côté d'Espinosa se tenait un jeune page que nul ne connaissait, hormisle roi et le grand inquisiteur cependant, car le premier avait honoré lepage d'un gracieux sourire et le second le tolérait à son côté, alorsqu'il eût dû se tenir derrière. Bien mieux, un tabouret recouvert d'unriche coussin de velours était placé à la gauche de l'inquisiteur, surlequel le page s'était assis le plus naturellement du monde. En sorteque le roi, dans son fauteuil, n'avait qu'à tourner la tête à droite ouà gauche pour s'entretenir à part, soit avec son ministre, soit avec cepage à qui on accordait cet honneur extraordinaire. hermes birkin pas cher Le mystérieux page n'était autre que Fausta.Fausta, le matin même, avait livré à Espinosa le fameux parchemin quireconnaissait Philippe d'Espagne comme unique héritier de la couronne deFrance. Le geste spontané de Fausta lui avait concilié la faveur du roiet les bonnes grâces du ministre. Elle n'avait cependant pas abandonnéla précieuse déclaration du feu roi Henri III sans poser ses petitesconditions.L'une de ces conditions était qu'elle assisterait à la course dans laloge royale et qu'elle y serait placée de façon à pouvoir s'entreteniren particulier, à tout instant, avec le roi et son ministre. Une autrecondition, comme corollaire de la précédente, était que tout messagerqui se présenterait en prononçant le nom de Fausta serait immédiatementadmis en sa présence, quels que fussent le rang, la condition sociale;voire le costume de celui qui se présenterait ainsi.D'Espinosa connaissait suffisamment Fausta pour être certain qu'elle neposait pas une telle condition par pure vanité. soldes hermes
    Elle devait avoir desraisons sérieuses pour agir ainsi. Il s'empressa d'accorder tout cequ'elle demandait.Peut-être tramait-elle quelque guet-apens contre Pardaillan?Or, le roi avait une dent féroce contre ce petit gentilhomme, cettemanière de routier sans feu ni lieu, qui l'avait humilié, lui, le roi,et qui, non content de malmener ses fidèles, dans sa propre antichambre,avait eu l'audace de lui parler devant toute sa cour avec une insolencequi réclamait un châtiment exemplaire.Dès que le roi parut au balcon, les ovations éclatèrent, enthousiastes,aux fenêtres et aux balcons de la place, occupés par les plus grandsseigneurs du royaume. Les mêmes vivats éclatèrent aussi, nourris etspontanés, dans les tribunes occupées par des seigneurs de moindreimportance. De là, les acclamations s'étendirent au peuple massé deboutsur la place. La vérité nous oblige à dire qu'elles furent, là, moinsnourries.

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