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corridors. sac à main vanessa bruno - 0 views

started by lancellvprix lancellvprix on 17 Dec 13
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    Alors se trouvaient dans la chambre le roi, la reine, le Dauphin,Monsieur, Madame, Mademoiselle d'Orléans, et les princes et princessesdu sang, qu'on avait mandés à cause du droit que leur donnait leurnaissance d'être présents à l'accouchement. Il y avait en outre cellesdes dames dont les charges leur donnaient le privilège d'y assister, oudont le service était nécessaire à la princesse; c'étaient: madame deMontespan, surintendante de la maison de la reine; la duchesse de Créquiet la comtesse de Béthune, dames d'honneur de la Dauphine; la maréchalede Rochefort et madame de Maintenon, dames d'atour; la duchesse d'Uzès;la duchesse d'Aumont, femme du premier gentilhomme de la chambre enannée; la duchesse de Beauvilliers, femme du premier gentilhomme de lachambre; madame de Venelle, première sous-gouvernante; madame deMontchevreuil, gouvernante des filles d'honneur de la Dauphine; madamePelard, première femme de chambre du nouveau-né; madame Moreau, premièrefemme de chambre de la Dauphine; et les femmes de chambre de jour.Tout ce monde était sans mouvement et paraissait attendre avec anxiétéle dernier moment. Bientôt les dernières et énergiques douleurs sesuccédèrent et se rapprochèrent, et la Dauphine accoucha à dix heuresvingt minutes du matin.A peine l'enfant venait de passer, le roi, impatient, demanda à Clément:Qu'est-ce? Celui-ci, d'un air satisfait, lui répondit, ainsi qu'il enétait convenu: Je ne sais point _encore_, Sire. Aussitôt le roi,radieux, s'écria: Nous avons un duc de Bourgogne[26].Tout ce qui se passa alors dans la chambre où ce prince venait de naîtrepeut à peine se décrire. sac Vanessa Bruno pliage pas cher
    Le roi, dans le premier moment de sa joie, embrassa la reine et laDauphine; puis on ouvrit deux portes à la fois, afin de faire connaîtrela grande nouvelle à ceux du dehors. Le roi annonça lui-même auxprincesses et aux dames du premier rang la naissance d'un prince, et ladame d'honneur aux hommes réunis dans la pièce à côté. Il se produisitalors un mouvement incroyable. Les uns tâchaient de percer la foule pouraller publier ce qu'ils venaient d'apprendre, et les autres, sans biensavoir où ils allaient ni ce qu'ils faisaient, forcèrent la porte de lachambre de la Dauphine. Tout le monde paraissait dans l'ivresse de lajoie. Il y eut un tel pêle-mêle dans ce premier moment, que lesdomestiques se trouvèrent dans l'antichambre au milieu des princes etdes dames de la première qualité. Le roi défendit qu'on renvoyâtpersonne et voulut que chacun pût exprimer librement sa joie. www.2044.fr Il semblait que le nom du prince nouveau-né eût volé dans l'air jusquedans les endroits les plus reculés du château et aux deux extrémités deVersailles; partout des feux de joie s'allumèrent comme parenchantement, et les missionnaires, établis depuis peu par le roi dansle château, chantèrent un _Te Deum_ d'actions de grâces dans lachapelle.Quelques instants après sa naissance, le duc de Bourgogne fut ondoyédans la chambre de la Dauphine par le cardinal de Bouillon, grandaumônier de France, revêtu de l'étole, en camail et en rochet. Lacérémonie se fit en présence du curé de la paroisse de Versailles[27];et sitôt qu'elle fut faite, on alla bercer le prince dans le cabinet dela Dauphine, d'où on le rapporta un peu après pour le montrer à cetteprincesse. Puis la maréchale de la Mothe étant entrée dans une chaise àporteurs, on le mit sur ses genoux, et il fut ainsi porté jusque dansl'appartement qu'on lui avait préparé. A peine y fut-il entré, lemarquis de Seignelay, secrétaire d'État et trésorier de l'ordre duSaint-Esprit, lui mit au cou, de la part du roi, la croix de cet ordre,que les fils de France portaient dès leur naissance.Enfin, après deux jours et deux nuits d'inquiétudes et de fatigues, ilétait temps de laisser reposer la Dauphine[28]; mais ici une nouvellescène allait commencer pour le roi.En sortant de la chambre, il fallait traverser la foule de grandsseigneurs et de personnages de toutes sortes encombrant les portes etles corridors. sac à main vanessa bruno
    Aussitôt qu'il parut, chacun se précipita et, quel quefût son rang, chercha par ses acclamations et ses gestes à lui témoignersa joie. Le roi paraissait dans ce moment si heureux, et il recevait cesmanifestations d'un air si engageant, que, loin de s'éloigner, chacuncherchait à se rapprocher de lui. Il faut se figurer que depuisl'appartement où la Dauphine était accouchée jusque chez la reine où leroi allait souper, il y avait à traverser une antichambre, la salle desgardes de la Dauphine, une très-longue galerie, le palier de l'escalierdes princes avec les retours, diverses salles, la salle des gardes de lareine, et que tous ces lieux étaient tellement remplis de monde, qu'onpeut dire que Louis XIV fut porté à table, depuis la chambre de laDauphine, jusqu'au lieu où il soupa[29].Quant au Dauphin, ce qu'il avait vu souffrir à la Dauphine, et leschoses tendres qu'elle lui avait dites pendant cette longue attente,l'avaient jeté dans une sorte de stupéfaction. Aussi, quand il fallutpasser de la tristesse à la joie, il eut peine à se soutenir. Ilsemblait sortir d'un long rêve, et sa première action fut d'embrassernon-seulement la Dauphine, mais toutes les dames qui se trouvaient dansla chambre.Le roi fit, dès le soir même, donner de fortes sommes d'argent pourdélivrer des prisonniers.

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