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started by masquebf on 10 Nov 14
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    C'est un vrai maquis de réglementations, dont certaines sont en contradiction les unes avec les autres. Il faut assouplir, alléger, rendre plus accessible la législation du travail et, en même temps, favoriser les créations d'emplois en acceptant que des baisses de régime conduisent les entreprises à adapter leurs effectifs en fonction de leurs besoins.Supprimeriez-vous les 35 heures ?Je fais partie de ceux qui considèrent que la loi sur les 35 heures a été une grave erreur, une faute même. Ses promoteurs ont pensé que la durée du travail, qui n'a cessé de baisser dans l'Histoire, devait continuer sur cette voie. Mais cette dimension n'est plus valide, alors que la pénibilité du travail n'est plus du tout la même qu'autrefois. Je déplore par ailleurs le caractère uniforme de cette loi : il y a des secteurs où il faut travailler 32 heures et d'autres 40 heures.La question de la formation des jeunes vous est chère. vente chemise burberry homme
    Que feriez-vous pour améliorer la qualité de l'enseignement ?Je prendrais des initiatives fortes en matière d'enseignement, en prônant notamment une déconcentration des effectifs et de l'organisation de l'Education nationale dans son ensemble, de façon que cet énorme corps qui a tant de difficultés à se mouvoir devienne plus manoeuvrable. Dans l'enseignement secondaire, je pense notamment qu'il faut réfléchir à une plus forte régionalisation des collèges et des lycées techniques, de façon à répondre mieux aux besoins exprimés sur le terrain, à s'adapter aux situations sociales spécifiques. Dans l'enseignement supérieur, j'entreprendrais un vaste remembrement, de manière à créer au minimum cinq très grandes universités de réputation mondiale, quitte à favoriser une approche sélective, à renforcer les moyens des universités et à les rapprocher de certaines grandes écoles. Nous devons nous donner les moyens de former les meilleurs étudiants au monde, et acquérir une réputation à l'échelle européenne et même mondiale. Pourquoi les universités françaises ne seraient-elles pas comparables à ce qu'a été la Sorbonne à une époque, et à ce que sont aujourd'hui Harvard ou le Massachusetts Institute of Technology (MIT) ? La France, notamment, ne peut se permettre de rater le tournant de la formation des meilleurs et doit être prête pour la bataille des nouvelles technologies.Comment l'y aider ?Il faut stimuler tout ce qui a trait à l'innovation et à la recherche dans le domaine des technologies de l'information et de la communication. Interrogeons-nous sur la manière de soutenir la création de très grandes entreprises capables de rivaliser avec les géants mondiaux du secteur des logiciels et des technologies de l'information. vetement homme burberry pas cher C'est un domaine très largement dominé par les Américains. Or, nous avons de solides compétences dans ce secteur. Nous devons réfléchir aux conditions du développement de cette filière en France. C'est ma quatrième priorité.Et la cinquième ?La France est confrontée au problème de l'intégration de la deuxième génération d'immigrés. Tout ce qui a été fait jusqu'à présent est d'une grande pauvreté. La réussite de cette intégration passe par le rétablissement de conditions a minima de décence et de dignité pour que l'on puisse offrir un avenir à ces jeunes, nés en France pour la plupart. vetement marque burberry pas cher
    Ils méritent autre chose que le traitement qu'ils subissent actuellement. Cela suppose de revisiter la question de l'habitat, d'éviter les concentrations urbaines qui ghettoïsent, d'envisager la création de nouvelles zones, au coeur des villes, de renforcer l'autorité parentale... Réfléchissons à une approche nouvelle, plus dynamique, en nous inspirant - pourquoi pas - du principe américain de l'«affirmative action». Nous avons le devoir de faire la courte échelle à cette génération.Président de Publicis, 4e groupe mondial de communication.

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