veste burberry pas cher A380 - 0 views

• 
  #1 descendants1 descendants1 on 07 Aug 14

   

  Louis Gallois doit regretter la SNCF, maison paisible au regard de ce qu'il vient de trouver chez EADS et Airbus, où la situation s'avère particulièrement complexe tant sur le plan politique qu'industriel. La face cachée de la crise révèle, en fait, une dérive franco-allemande.Le problème de la paritéD'abord ce difficile système de codirection franco-allemande qui prend sa source dès la création d'EADS en l'an 2000. L'importance des actifs industriels et humains français doit alors logiquement déboucher sur un partage du capital - et donc du pouvoir - d'environ deux tiers pour les Français et de un tiers pour les Allemands. Mais Aérospatiale affiche de lourdes pertes. Et plutôt que de recapitaliser cette entreprise dont l'Etat français est le propriétaire, le gouvernement Jospin choisit de faire éponger ses dettes par le nouvel ensemble et donc d'accorder aux Allemands la parité complète.le règne de LagardèreTant que Jean-Luc Lagardère est le coprésident d'EADS, les statuts de codirection sont appliqués avec «souplesse». trenche burberry pas cher
  En effet, Jürgen Schrempp, le patron de DaimlerChrysler, dont les liens personnels avec Jean-Luc Lagardère avaient permis la création du groupe aéronautique, se satisfait de la croissance fulgurante d'Airbus. Cette division représente en effet l'essentiel des résultats d'EADS. Cependant, Jean-Luc Lagardère commence à convaincre Jürgen Schrempp de la nécessité de procéder à une modification des statuts afin d'éviter les lourdeurs inhérentes à cette direction bicéphale. De son côté, Manfred Bischoff, l'autre coprésident d'EADS et véritable francophobe, essaye par tous les moyens de soutenir un rapprochement avec British Aerospace qui aurait pour conséquence de diluer l'actionnariat public et privé français au sein d'EADS. Fin mars 2003, le refus de British Aerospace sonne le glas des fantasmes d'internationalisation de Manfred Bischoff. Et en mars 2003, Jean-Luc Lagardère meurt sans avoir eu le temps de faire modifier les statuts. C'est alors que les Allemands commencent à en exiger une application stricte. veste burberry pas cher A380 : Difficile partage La création de cet avion est magistralement gérée avec les actionnaires d'EADS. Ils acceptent de courir les risques d'un investissement de 11 milliards d'euros alors que le chiffre d'affaires d'Airbus se monte à 15 milliards d'euros. Budget et calendrier sont tenus jusqu'en 2004. Noël Forgeard, président d'Airbus, demande au cabinet de conseil Booz Allen Hamilton une mission d'évaluation pour savoir si Hambourg avec son port, ou Toulouse avec ses équipes de techniciens chevronnés, doit devenir le site d'assemblage du géant des airs. Le cabinet recommande Toulouse, considérant que la compétence vaut mieux que les infrastructures. Les Allemands héritent de l'aménagement intérieur, ce qui fait grincer des dents sur les bords de la mer du Nord. Il faut des mois au management d'Airbus pour les convaincre que cela comprend aussi l'ensemble des installations électriques, et nécessite un grand savoir-faire qui fait défaut aujourd'hui. doudoune burberry pas cher
  dérapage à l'assemblageA la livraison du premier avion, les équipes sur le terrain rencontrent un nombre important de bugs, d'inexactitudes. Au deuxième avion, les erreurs restent aussi nombreuses. Au troisième, Noël Forgeard flaire un vrai problème. Il convoque Charles Champion, le patron du programme, et lui dit : «On vous raconte des conneries !» Il charge alors Gustav Humbert, le nouveau PDG d'Airbus, d'envoyer une équipe d'experts à Hambourg. Il découvre que ces ateliers n'ont pas adopté Catia, le logiciel de conception assistée par ordinateur qui fait autorité et qui est utilisé à Toulouse. Les Allemands préfèrent leur propre logiciel, avec une interface entre le leur et Catia. Mais l'interface transpose une multitude de micro-erreurs.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Louis Gallois doit regretter la SNCF, maison paisible au regard de ce qu'il vient de trouver chez EADS et Airbus, où la situation s'avère particulièrement complexe tant sur le plan politique qu'industriel. La face cachée de la crise révèle, en fait, une dérive franco-allemande.Le problème de la paritéD'abord ce difficile système de codirection franco-allemande qui prend sa source dès la création d'EADS en l'an 2000. L'importance des actifs industriels et humains français doit alors logiquement déboucher sur un partage du capital - et donc du pouvoir - d'environ deux tiers pour les Français et de un tiers pour les Allemands. Mais Aérospatiale affiche de lourdes pertes. Et plutôt que de recapitaliser cette entreprise dont l'Etat français est le propriétaire, le gouvernement Jospin choisit de faire éponger ses dettes par le nouvel ensemble et donc d'accorder aux Allemands la parité complète.le règne de LagardèreTant que Jean-Luc Lagardère est le coprésident d'EADS, les statuts de codirection sont appliqués avec «souplesse». <a href="http://www.cercleaqua.fr/burberry-pascher/trenche-burberry-pas-cher-veste-burberry-pas-cher-doudoune-burberry-pas-cher/" rel="nofollow" title="trenche burberry pas cher">trenche burberry pas cher</a> <br /> En effet, Jürgen Schrempp, le patron de DaimlerChrysler, dont les liens personnels avec Jean-Luc Lagardère avaient permis la création du groupe aéronautique, se satisfait de la croissance fulgurante d'Airbus. Cette division représente en effet l'essentiel des résultats d'EADS. Cependant, Jean-Luc Lagardère commence à convaincre Jürgen Schrempp de la nécessité de procéder à une modification des statuts afin d'éviter les lourdeurs inhérentes à cette direction bicéphale. De son côté, Manfred Bischoff, l'autre coprésident d'EADS et véritable francophobe, essaye par tous les moyens de soutenir un rapprochement avec British Aerospace qui aurait pour conséquence de diluer l'actionnariat public et privé français au sein d'EADS. Fin mars 2003, le refus de British Aerospace sonne le glas des fantasmes d'internationalisation de Manfred Bischoff. Et en mars 2003, Jean-Luc Lagardère meurt sans avoir eu le temps de faire modifier les statuts. C'est alors que les Allemands commencent à en exiger une application stricte. <a href="http://www.cercleaqua.fr/burberry-pascher/trenche-burberry-pas-cher-veste-burberry-pas-cher-doudoune-burberry-pas-cher/" rel="nofollow" title="veste burberry pas cher">veste burberry pas cher</a> A380 : Difficile partage La création de cet avion est magistralement gérée avec les actionnaires d'EADS. Ils acceptent de courir les risques d'un investissement de 11 milliards d'euros alors que le chiffre d'affaires d'Airbus se monte à 15 milliards d'euros. Budget et calendrier sont tenus jusqu'en 2004. Noël Forgeard, président d'Airbus, demande au cabinet de conseil Booz Allen Hamilton une mission d'évaluation pour savoir si Hambourg avec son port, ou Toulouse avec ses équipes de techniciens chevronnés, doit devenir le site d'assemblage du géant des airs. Le cabinet recommande Toulouse, considérant que la compétence vaut mieux que les infrastructures. Les Allemands héritent de l'aménagement intérieur, ce qui fait grincer des dents sur les bords de la mer du Nord. Il faut des mois au management d'Airbus pour les convaincre que cela comprend aussi l'ensemble des installations électriques, et nécessite un grand savoir-faire qui fait défaut aujourd'hui. <a href="http://www.cercleaqua.fr/burberry-pascher/trenche-burberry-pas-cher-veste-burberry-pas-cher-doudoune-burberry-pas-cher/" rel="nofollow" title="doudoune burberry pas cher">doudoune burberry pas cher</a> <br /> dérapage à l'assemblageA la livraison du premier avion, les équipes sur le terrain rencontrent un nombre important de bugs, d'inexactitudes. Au deuxième avion, les erreurs restent aussi nombreuses. Au troisième, Noël Forgeard flaire un vrai problème. Il convoque Charles Champion, le patron du programme, et lui dit : «On vous raconte des conneries !» Il charge alors Gustav Humbert, le nouveau PDG d'Airbus, d'envoyer une équipe d'experts à Hambourg. Il découvre que ces ateliers n'ont pas adopté Catia, le logiciel de conception assistée par ordinateur qui fait autorité et qui est utilisé à Toulouse. Les Allemands préfèrent leur propre logiciel, avec une interface entre le leur et Catia. Mais l'interface transpose une multitude de micro-erreurs.</div>

  ...

  Cancel

To Top