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started by masquebf2 on 15 Aug 14
  • masquebf2
     
    Enfin, et ce n'est pas le moindre de leurs défauts, les 35 heures ont distillé un autre poison : faire croire que l'on peut travailler moins pour le même prix. Jamais à court d'idées saugrenues, les socialistes promettent sans rire que, s'ils l'emportent, l'on pourra même gagner plus. Il est temps de sortir de ces raisonnements absurdes et d'admettre une évidence simple : le travail a une valeur. Et, à l'heure où le pouvoir d'achat occupe tous les esprits, il tombe sous le sens que tout salarié devrait pouvoir sans contrainte arrondir ses revenus en travaillant davantage. Dans une économie mondiale totalement ouverte, tous nos voisins, qui ont eux aussi cru un temps aux vertus de la réduction du temps de travail, ont compris l'urgence qu'il y avait à rectifier le tir. Malheureusement, exception française oblige, nous serons probablement les derniers à réagir. L'Italie est un pays riche. sweat femme ralph lauren
    Luca Cordero di Montezemolo, président de Fiat, de Ferrari et de la Confindustria (le Medef transalpin), le rappelait récemment à un congrès de jeunes patrons.La richesse des ménages égale neuf fois et demie le revenu disponible, sept fois le produit intérieur brut (PIB), quatre fois en excluant le patrimoine immobilier. En 1966, à l'époque des grandes inondations de Florence et de Venise, il n'excédait pas trois fois le PIB. C'est dire les progrès considérables accomplis en quarante ans. Premier bond en avant dans les années 1960, le second dans les années 1980, du temps du gouvernement présidé par le socialiste Bettino Craxi. Aucun autre pays industrialisé ne dispose d'une telle richesse. Dans l'OCDE, la moyenne est de quatre fois le revenu disponible. sweat homme ralph lauren Japon et Grande-Bretagne, qui talonnent l'Italie dans ce classement, en sont à sept fois. Et pourtant, l'Italie s'est endormie sur ses lauriers. Elle ne produit plus d'enfants (1,33 par femme, le taux le plus bas d'Europe), vieillit (les retraités surpassent en nombre les enfants de moins de 14 ans), travaille de moins en moins au point de perdre une année de travail sur cinq par rapport aux États-Unis, et vit de ses rentes. C'est un pays riche, mais compliqué, peureux, incertain de son avenir, de moins en moins compétitif (il est passé au 82e rang mondial des pays où il est le plus aisé de faire des affaires, selon un rapport de la Banque mondiale), n'innovant plus ni ne cherchant à le faire, comme résigné devant un déclin qui lui paraît inexorable.Quelques exemples pour s'en convaincre : la mamma, on le sait, a un rôle prépondérant dans la société. Mais certainement aucun autre pays développé ne cultive un tel atavisme pour l'adolescence permanente, ce modèle familial allongé dans le temps : 71 % des jeunes entre 18 et 29 ans vivent encore dans les jupons de leur mère. Ces jeunes consomment, peuplent les restaurants, roulent en scooter ou en voiture, ont tous ordinateur et téléphone portable, passent leurs vacances à la mer et voyagent à l'étranger. sweat ralph lauren
    Mais deviennent parents sur le tard (à 33 ans pour les hommes, trois ans de plus que la moyenne européenne) et font peu de projets d'avenir.Le miracle économique de l'après-guerre, célébré à l'écran par le néoréalisme, avait été possible par l'arrivée dans les grandes fabriques du Nord de dizaines de milliers de jeunes méridionaux, avec pour tout bagage une méchante valise de carton fermée d'une ficelle. Les années 1970-1980 ont été marquées par le prodigieux essor du « Triveneto » : de Vérone à Trieste, le nord-est est devenu une ruche grouillante de PME familiales, surgies en une génération (94 % des quatre millions d'entreprises italiennes ont moins de quinze salariés). Avec la quasi-récession au début des années 2000, l'euro qui a instauré une ère de change fixe, la concurrence asiatique qui a laminé le « made in Italy » et la sous-capitalisation chronique d'un capitalisme bonzaï, le modèle italien n'a pas résisté.La reprise plutôt vive en cette fin d'année est tirée par la grande industrie, l'automobile en premier lieu. Les modèles gagnants des décennies passées sont encore en crise. Les écarts se sont creusés entre Nord et Sud, entre grande industrie et petite activité, entre riches et pauvres.

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