Mais comme beaucoup, il s'interroge aussi sur la réelle volonté du Salvador de voir ses migrants s'impliquer dans la vie locale. « La communauté de Los Angeles - près de deux millions de personnes - fait un peu peur au Salvador. Non seulement nous avons des moyens, mais nous portons aussi des idées nouvelles : ce pays manque d'une politique sociale, les salaires y sont trop bas... Lorsque je dis ça ici, je passe pour un communiste », souffle-t-il.Cette implication des migrants dans la politique, dans un pays où la polarisation est extrême entre une gauche issue de la guérilla et une droite ultraconservatrice, est rendue difficile par l'impossibilité des Salvadoriens de l'extérieur de voter depuis l'étranger aux élections nationales. lacoste pas cher chemise Malgré ce handicap, une demi-douzaine d'entre eux est rentrée au pays en mars dernier pour se présenter aux législatives et aux municipales. Et à Los Angeles, comme à Washington, on se prend à rêver de ce jour où un migrant sera élu... président de la République. « La communauté de l'extérieur est un géant endormi qui commence à peine à s'éveiller », prédit Oscar Dominguez. HAL KLEPAK est professeur d'histoire latino-américaine et d'études stratégiques au Collège militaire royal du Canada. survetement lacoste pas cher chine Il a récemment publié un ouvrage sur l'évolution de l'armée cubaine depuis la disparition de l'empire soviétique : Cuba's Military After 1990-2005 : Revolutionary Soldiers During Counter-Revolutionary Times. Editions Palgrave MacMillan (2005). Comment avez-vous perçu la gestion de l'opération de Fidel Castro le 31 juillet, et le transfert de ses pouvoirs à son frère Raul ? En terme de stabilité, c'est une situation idéale pour Raul, il a pu profiter de l'urgence du moment pour s'imposer comme le chef de l'armée. La mobilisation des troupes, très rapide, a fonctionné comme un message aux Américains, aux dissidents, et à la population en général. Les autorités savent qu'en juillet et août, le moindre incident peut tourner à l'émeute, à cause de la chaleur, des coupures de courant. Par ailleurs les États-Unis ont fait preuve de modération dictée soit par la » realpolitik » ou par une absence de décision claire. Existe-t-il dans l'armée cubaine des figures susceptibles de déstabiliser Raul Castro ? Raul est un désastre à la télévision, il n'a pas de charisme, mais il est chez lui parmi les militaires. chaussures lacoste homme pas cher Ils le respectent pour ses performances sur le front,pendant la Révolution, lors de la bataille de la Baie des cochons ou dans les campagnes en Angola. Il a toujours protégé ses hommes, parfois contre la volonté de Fidel. Il a réussi le plus dur : gérer les coupures drastiques dans les effectifs de l'armée à partir de 1990, quand la disparition de l'URSS ne permettait plus d'entretenir les bataillons d'antan. Pour l'armée cubaine, il y a une chose qui n'est pas négociable, c'est la souveraineté par rapport aux États-Unis. Si Raul donnait l'impression de transiger sur ce point, il perdrait aussitôt le soutien des militaires, qui lui chercheraient un remplaçant. Quelle est la relation entre les forces armées américaines et les cubaines ? Comme l'a récemment reconnu l'ex-directeur du SouthCom, la branche de l'armée américaine dédiée à l'Amérique Latine, la collaboration est « exemplaire ». C'est notamment le cas sur le trafic de drogue, les questions d'immigration, et à Guatanamo, où les deux camps se parlent pour éviter les feux de forêts, se communiquer les plans des champs de mines ou organiser l'arrivée des vols militaires américains.
Malgré ce handicap, une demi-douzaine d'entre eux est rentrée au pays en mars dernier pour se présenter aux législatives et aux municipales. Et à Los Angeles, comme à Washington, on se prend à rêver de ce jour où un migrant sera élu... président de la République. « La communauté de l'extérieur est un géant endormi qui commence à peine à s'éveiller », prédit Oscar Dominguez. HAL KLEPAK est professeur d'histoire latino-américaine et d'études stratégiques au Collège militaire royal du Canada. survetement lacoste pas cher chine Il a récemment publié un ouvrage sur l'évolution de l'armée cubaine depuis la disparition de l'empire soviétique : Cuba's Military After 1990-2005 : Revolutionary Soldiers During Counter-Revolutionary Times. Editions Palgrave MacMillan (2005). Comment avez-vous perçu la gestion de l'opération de Fidel Castro le 31 juillet, et le transfert de ses pouvoirs à son frère Raul ? En terme de stabilité, c'est une situation idéale pour Raul, il a pu profiter de l'urgence du moment pour s'imposer comme le chef de l'armée. La mobilisation des troupes, très rapide, a fonctionné comme un message aux Américains, aux dissidents, et à la population en général. Les autorités savent qu'en juillet et août, le moindre incident peut tourner à l'émeute, à cause de la chaleur, des coupures de courant. Par ailleurs les États-Unis ont fait preuve de modération dictée soit par la » realpolitik » ou par une absence de décision claire. Existe-t-il dans l'armée cubaine des figures susceptibles de déstabiliser Raul Castro ? Raul est un désastre à la télévision, il n'a pas de charisme, mais il est chez lui parmi les militaires. chaussures lacoste homme pas cher
Ils le respectent pour ses performances sur le front,pendant la Révolution, lors de la bataille de la Baie des cochons ou dans les campagnes en Angola. Il a toujours protégé ses hommes, parfois contre la volonté de Fidel. Il a réussi le plus dur : gérer les coupures drastiques dans les effectifs de l'armée à partir de 1990, quand la disparition de l'URSS ne permettait plus d'entretenir les bataillons d'antan. Pour l'armée cubaine, il y a une chose qui n'est pas négociable, c'est la souveraineté par rapport aux États-Unis. Si Raul donnait l'impression de transiger sur ce point, il perdrait aussitôt le soutien des militaires, qui lui chercheraient un remplaçant. Quelle est la relation entre les forces armées américaines et les cubaines ? Comme l'a récemment reconnu l'ex-directeur du SouthCom, la branche de l'armée américaine dédiée à l'Amérique Latine, la collaboration est « exemplaire ». C'est notamment le cas sur le trafic de drogue, les questions d'immigration, et à Guatanamo, où les deux camps se parlent pour éviter les feux de forêts, se communiquer les plans des champs de mines ou organiser l'arrivée des vols militaires américains.