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  #1 masquebf2 on 20 Dec 14

   

  10 personnes ont été découvertes assurant la gérance de 414 entreprises !Pour contrer ce pillage, qu'il émane de monsieur tout le monde (dont le coût global est inconnu) ou des réseaux organisés (évalué entre 3 et 4 milliards d'euros, bien plus que la plus «belle» attaque de banque à main armée), nos shérifs sociaux font donc pâle figure. Le législateur, lui, a voulu sanctionner les tricheurs avec fermeté. Une fausse déclaration est passible de deux mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amendes. En bande organisée, la sanction passe à dix ans. Les artistes contrôlés dans l'affaire de l'association Abrasif (soupçonnée, à coup de feuilles de paie bidon d'avoir assuré à certains intermittents d'Annecy leur quota d'heures) ont eu ainsi la désagréable surprise d'être traités comme de vrais voyous, avec gardes à vue et interrogatoires en règle.Les caisses d'allocations familiales n'échappent pas au phénomène. sac longchamp pliage cuir
  Elles distribuent 60 milliards d'euros, via les fameuses allocations familiales, le RMI (1,2 million de bénéficiaires) ou les aides au logement. Avec 10 millions de personnes bénéficiaires, la CAF aligne un contrôleur pour... 20 000 allocataires ! Pas étonnant donc que toutes les arnaques aient déjà été enregistrées, des RMistes travaillant au noir en passant par des fausses déclarations pour les aides au logement, des cas d'usurpation d'identité, de faux documents, etc. Là encore, ceux qui font les frais de ces dérapages sont la collectivité et les ayants droit parfaitement honnêtes qui remplissent scrupuleusement leurs dossiers. Au plan économique, ces fraudes alourdissent les coûts au point de peser sur les prestations aux plus démunis. sac longchamp pliage pas cher Au final, donc, tout le monde trinque sauf les profiteurs.«Ce n'est pas dans la culture des organismes sociaux de chasser le pauvre», remarque cette fonctionnaire à Paris. Pauvres ? Pas toujours. En Dordogne, Hollandais et Britanniques, acheteurs de manoirs ou de maisons avec piscine, venaient en Range Rover et autres 4 x 4 chercher leurs prestations RMI dont peuvent bénéficier légalement les résidents européens en France. Les conditions s'étant un peu durcies, le conseil général de Dordogne les raya un jour de sa clientèle. En douceur.La France des malades imaginairesSi la France a ses chômeurs bidon, elle compte aussi une incroyable variété de faux malades. sac longchamps bleu pas cher
  Là encore, avec 48 millions de cartes en circulation, une petite minorité peut faire vaciller le système. Les abus sur les seuls arrêts de travail (7,3 milliards versés en 2005 pour les indemnités journalières), qui chaque année croissent de 10%, sont estimés entre 500 et 800 millions d'euros. Le florilège des escroqueries relèverait d'un Prévert encadré de deux solides assistants hésitant entre Molière et Courteline : faux accidents de travail, expertises bidon, malades à l'agonie mais travaillant au noir, etc. La triche flirte en permanence avec le délit. Fomentées à plusieurs, ces escroqueries sont passibles de dix ans d'emprisonnement.Cette fraude à la Sécurité sociale met aussi en cause, à une tout autre échelle, des malades et des professionnels qui n'ont rien de nécessiteux. Des médecins, kinés, directeurs de clinique, chirurgiens se font prendre les mains dans la confiture sociale.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">10 personnes ont été découvertes assurant la gérance de 414 entreprises !Pour contrer ce pillage, qu'il émane de monsieur tout le monde (dont le coût global est inconnu) ou des réseaux organisés (évalué entre 3 et 4 milliards d'euros, bien plus que la plus «belle» attaque de banque à main armée), nos shérifs sociaux font donc pâle figure. Le législateur, lui, a voulu sanctionner les tricheurs avec fermeté. Une fausse déclaration est passible de deux mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amendes. En bande organisée, la sanction passe à dix ans. Les artistes contrôlés dans l'affaire de l'association Abrasif (soupçonnée, à coup de feuilles de paie bidon d'avoir assuré à certains intermittents d'Annecy leur quota d'heures) ont eu ainsi la désagréable surprise d'être traités comme de vrais voyous, avec gardes à vue et interrogatoires en règle.Les caisses d'allocations familiales n'échappent pas au phénomène. <a href="http://www.jjr-architectures.fr/" title="sac longchamp pliage cuir" rel="nofollow">sac longchamp pliage cuir</a> <br /> Elles distribuent 60 milliards d'euros, via les fameuses allocations familiales, le RMI (1,2 million de bénéficiaires) ou les aides au logement. Avec 10 millions de personnes bénéficiaires, la CAF aligne un contrôleur pour... 20 000 allocataires ! Pas étonnant donc que toutes les arnaques aient déjà été enregistrées, des RMistes travaillant au noir en passant par des fausses déclarations pour les aides au logement, des cas d'usurpation d'identité, de faux documents, etc. Là encore, ceux qui font les frais de ces dérapages sont la collectivité et les ayants droit parfaitement honnêtes qui remplissent scrupuleusement leurs dossiers. Au plan économique, ces fraudes alourdissent les coûts au point de peser sur les prestations aux plus démunis. <a href="http://www.jjr-architectures.fr/" title="sac longchamp pliage pas cher" rel="nofollow">sac longchamp pliage pas cher</a> Au final, donc, tout le monde trinque sauf les profiteurs.«Ce n'est pas dans la culture des organismes sociaux de chasser le pauvre», remarque cette fonctionnaire à Paris. Pauvres ? Pas toujours. En Dordogne, Hollandais et Britanniques, acheteurs de manoirs ou de maisons avec piscine, venaient en Range Rover et autres 4 x 4 chercher leurs prestations RMI dont peuvent bénéficier légalement les résidents européens en France. Les conditions s'étant un peu durcies, le conseil général de Dordogne les raya un jour de sa clientèle. En douceur.La France des malades imaginairesSi la France a ses chômeurs bidon, elle compte aussi une incroyable variété de faux malades. <a href="http://www.jjr-architectures.fr/" title="sac longchamps bleu pas cher" rel="nofollow">sac longchamps bleu pas cher</a> <br /> Là encore, avec 48 millions de cartes en circulation, une petite minorité peut faire vaciller le système. Les abus sur les seuls arrêts de travail (7,3 milliards versés en 2005 pour les indemnités journalières), qui chaque année croissent de 10%, sont estimés entre 500 et 800 millions d'euros. Le florilège des escroqueries relèverait d'un Prévert encadré de deux solides assistants hésitant entre Molière et Courteline : faux accidents de travail, expertises bidon, malades à l'agonie mais travaillant au noir, etc. La triche flirte en permanence avec le délit. Fomentées à plusieurs, ces escroqueries sont passibles de dix ans d'emprisonnement.Cette fraude à la Sécurité sociale met aussi en cause, à une tout autre échelle, des malades et des professionnels qui n'ont rien de nécessiteux. Des médecins, kinés, directeurs de clinique, chirurgiens se font prendre les mains dans la confiture sociale.</div>

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