Comme nombre de dirigeants du Hamas et du Fatah, Haniyeh est passé plusieurs fois par les prisons israéliennes. Quelle est sa marge de manoeuvre aujourd'hui ? Au nom du Hamas, peut-il reconnaître l'existence d'Israël, renoncer à la lutte armée ? Haniyeh et son parti devront en tout cas lâcher du lest, car Mahmoud Abbas leur a rappelé sans ambages que la «seule stratégie valable» était la sienne. Et de prévenir les nouveaux élus qu'ils ne pourraient pas désavouer les engagements des Palestiniens, notamment sur les accords d'Oslo. Réponse de Haniyeh : «Nous réglerons nos divergences par le dialogue.» Plus compliqué encore, non seulement le président de l'Autorité palestinienne ira jusqu'au terme de son mandat, mais Israël a déjà coupé les vivres en supprimant le transfert mensuel de 50 millions de dollars correspondant aux taxes et droits de douane perçus par l'Etat hébreu. Pour autant, Haniyeh ne doit pas se désespérer. Il y a trente ans, Arafat était comparé à Hitler, et l'OLP passait pour un mouvement terroriste. longchamp taille m Arafat a renoncé à la destruction d'Israël pour faire avancer la cause palestinienne. Il n'est pas exclu que le nouveau Premier ministre y parvienne à son tour.Tout commence il y a une dizaine d'années, lorsque les chercheurs d'un laboratoire californien, Gilead Science Inc, découvrent le phosphate d'oseltamivir, une molécule révolutionnaire contre l'infection par les virus de la grippe. La découverte fait sensation. Mais ce petit labo n'a pas la capacité financière d'assurer seul le développement commercial et industriel de son produit. Il prend donc contact avec le géant pharmaceutique suisse Roche qui, pour 50 millions de dollars, 10% sur le chiffre d'affaires et l'exclusivité mondiale, accepte de s'en charger. Le Tamiflu est né. sac longchamp pas cher Seul bémol, pour produire à grande échelle le phosphate d'oseltamivir, son principe actif, Roche doit encore trouver une matière première abondante et rentable. C'est chose faite lorsque les biochimistes du laboratoire helvétique réalisent que la badiane, ou anis étoilé, également utilisée dans la production du pastis, contient une très forte concentration d'acide shikimique, la substance à partir de laquelle le principe actif du Tamiflu est obtenue. Sans être abondant, l'Illicium verum, l'arbuste qui produit la badiane, est assez commun en Asie où se concentre l'essentiel des quelque 40 000 tonnes de la production annuelle mondiale. La variété contenant la meilleure qualité d'acide shikimique se trouve en Chine, dans la province du Guangxi, à la frontière du sud de la Chine et du nord du Vietnam, là où les conditions climatiques permettent de produire le fruit optimal. A cet endroit, la culture de la badiane est tout sauf intensive. Il faut entre six et dix ans pour que l'arbuste arrive à maturité, et son fruit ne se récolte qu'une seule fois par an. Seulement voilà : depuis l'automne 2005, la progression mondiale du virus de la grippe aviaire et les déclarations des experts sur le Tamiflu - considéré à l'heure actuelle comme le médicament le plus efficace contre le virus H5N1 au cas où une pandémie humaine se déclencherait -, le marché a connu une surchauffe. sac longchamp En Chine, fin octobre, les cours ont doublé en une semaine. A New York, les prix ont flambé. Puis la rumeur de stockage préventif a considérablement déstabilisé le marché, tandis que des négociants peu scrupuleux ternissaient l'image du produit en utilisant des colorants toxiques ou en mélangeant de la badiane du Guangxi avec une espèce voisine japonaise qui provoque des convulsions. «Confrontés à cette situation, nous avons pensé qu'il était trop risqué de ne dépendre que d'une seule source pour produire le Tamiflu, explique Olivier Hurstel, expert du groupe Roche. Nous avons donc réussi à obtenir de l'acide shikimique dans la bactérie Escherichia coli par biofermentation. Désormais, nous produisons un tiers du Tamiflu avec Escherichia coli et les deux tiers avec de la badiane. Rappelons toutefois qu'il faut également une quarantaine de matières premières et intermédiaires de fabrication, fournies par une cinquantaine de prestataires, pour obtenir le produit fini.
Arafat a renoncé à la destruction d'Israël pour faire avancer la cause palestinienne. Il n'est pas exclu que le nouveau Premier ministre y parvienne à son tour.Tout commence il y a une dizaine d'années, lorsque les chercheurs d'un laboratoire californien, Gilead Science Inc, découvrent le phosphate d'oseltamivir, une molécule révolutionnaire contre l'infection par les virus de la grippe. La découverte fait sensation. Mais ce petit labo n'a pas la capacité financière d'assurer seul le développement commercial et industriel de son produit. Il prend donc contact avec le géant pharmaceutique suisse Roche qui, pour 50 millions de dollars, 10% sur le chiffre d'affaires et l'exclusivité mondiale, accepte de s'en charger. Le Tamiflu est né. sac longchamp pas cher Seul bémol, pour produire à grande échelle le phosphate d'oseltamivir, son principe actif, Roche doit encore trouver une matière première abondante et rentable. C'est chose faite lorsque les biochimistes du laboratoire helvétique réalisent que la badiane, ou anis étoilé, également utilisée dans la production du pastis, contient une très forte concentration d'acide shikimique, la substance à partir de laquelle le principe actif du Tamiflu est obtenue. Sans être abondant, l'Illicium verum, l'arbuste qui produit la badiane, est assez commun en Asie où se concentre l'essentiel des quelque 40 000 tonnes de la production annuelle mondiale. La variété contenant la meilleure qualité d'acide shikimique se trouve en Chine, dans la province du Guangxi, à la frontière du sud de la Chine et du nord du Vietnam, là où les conditions climatiques permettent de produire le fruit optimal. A cet endroit, la culture de la badiane est tout sauf intensive. Il faut entre six et dix ans pour que l'arbuste arrive à maturité, et son fruit ne se récolte qu'une seule fois par an. Seulement voilà : depuis l'automne 2005, la progression mondiale du virus de la grippe aviaire et les déclarations des experts sur le Tamiflu - considéré à l'heure actuelle comme le médicament le plus efficace contre le virus H5N1 au cas où une pandémie humaine se déclencherait -, le marché a connu une surchauffe. sac longchamp
En Chine, fin octobre, les cours ont doublé en une semaine. A New York, les prix ont flambé. Puis la rumeur de stockage préventif a considérablement déstabilisé le marché, tandis que des négociants peu scrupuleux ternissaient l'image du produit en utilisant des colorants toxiques ou en mélangeant de la badiane du Guangxi avec une espèce voisine japonaise qui provoque des convulsions. «Confrontés à cette situation, nous avons pensé qu'il était trop risqué de ne dépendre que d'une seule source pour produire le Tamiflu, explique Olivier Hurstel, expert du groupe Roche. Nous avons donc réussi à obtenir de l'acide shikimique dans la bactérie Escherichia coli par biofermentation. Désormais, nous produisons un tiers du Tamiflu avec Escherichia coli et les deux tiers avec de la badiane. Rappelons toutefois qu'il faut également une quarantaine de matières premières et intermédiaires de fabrication, fournies par une cinquantaine de prestataires, pour obtenir le produit fini.
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