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started by qfqxbyf1 on 29 Dec 14
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    La grande majorité des costumes sort désormais d'une immense usine à Izmir en Turquie et d'une autre à Cleveland (Ohio), ­dédiée au marché américain. Pour le reste, Hugo Boss s'approvisionne auprès de sous-traitants dans une quarantaine de pays. « Nous avons commencé à produire un modèle de costume en Chine il y a dix-huit mois et la qualité est excellente. C'est aujourd'hui 3 à 4 % de notre production mais nous allons augmenter » , confie sans tabou le PDG, le ­D r Bruno Sälzer, 49 ans, regard acéré et silhouette de mannequin. Un discours atypique dans le concert des maisons de luxe, qui jurent la main sur le coeur ne pas songer une seconde à délocaliser en Chine. Hugo Boss est une sorte d'ovni de la mode. Où l'efficacité prime sur le glamour. ralph lauren pas cher
    Une vraie multinationale : mille magasins dans le monde, près de 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires attendu cette année. Et une machine redoutable qui lui a permis de s'installer comme leader incontesté du marché mondial du prêt-à-porter masculin haut de gamme. Il revendique 14 % du total, autant qu'Armani et Zegna réunis. Ce système prend ses racines au quartier général de Meztingen, à deux pas des bastions de Mercedes ou de Porsche mais bien loin des avenues branchées de Paris, Milan ou New York. L'endroit, parsemé de dix bâtiments où s'affairent 2 200 salariés (sur 8 000 dans le monde), a des allures de campus. Des Mercedes noires identiques sont alignées sur le parking. Des trentenaires en jeans ou vêtements sombres décompressent en fumant une cigarette dans les premiers frimas de l'hiver. sac longchamp pas cher Devenue mondiale, la marque est restée fidèle à ses origines, à la fois industrielles et rurales. Les débuts ne sont pourtant pas très glorieux. Quand on interroge ses dirigeants sur la personnalité du fondateur, ils sont fort peu diserts. Et pour cause. Né en 1885, Hugo Ferdinand Boss crée en 1923 son atelier de confection de vêtements de travail. Il frôle la faillite en 1930 mais doit son salut à son engagement un an plus tard au sein du parti nazi. Dès lors, les commandes d'uniformes de la Wermarcht, des SS et des Jeunesses hitlériennes lui assurent des débouchés. sac longchamp pliage
    Pendant la guerre, il a recours à la main-d' oeuvre de travailleurs forcés français et polonais. Après le conflit, il est jugé « opportuniste du troisième Reich », s'en tire avec une amende et la privation de ses droits civiques avant de mourir en 1948, tandis que l'entreprise poursuit son activité. Ère des cadres triomphants Ses petits-fils, les frères Holy, reprennent le flambeau en 1969. La page des années noires est plus ou moins oubliée. Ils réalisent alors le potentiel du prêt-à-porter masculin à l'ère des cadres triomphants. Ils importent les meilleurs tissus d'Italie, travaillent la coupe des costumes, développent la notoriété de la société grâce au sponsoring sportif (tennis, golf, Formule 1) et l'introduisent en Bourse, avant d'en revendre la majorité en 1991 à l'industriel italien Marzotto et de se retirer. Le nouvel actionnaire (rebaptisé depuis Valentino Fashion Group) donne à son tour un coup d'accélérateur à la marque en la déclinant sous différents labels : Boss pour les lignes classiques, Hugo pour les créations plus jeunes et branchées, Baldessarini pour le haut de gamme.

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