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Sac longchamp Bulles Entre - 0 views

Sac longchamp Broderie Série Bulles Cabas M

started by masquebf on 06 Aug 14
  • masquebf
     
    Depuis, la BD est devenue une affaire d'adultes. Ce ne sont pas eux qui ont fait le succès de Titeuf, mais leurs enfants. La réputation du sale gamin à la mèche blonde s'est réellement faite dans les cours de récréation, souvent contre la volonté des éducateurs. Là se trouve la spécificité de Zep, qui a su rendre la bande dessinée aux enfants, redonnant au matériau livresque une certaine prédominance sur la virtualité de l'écran. C'est tout le miracle de Titeuf.Blanc participe de ce théâtre de l'intime dont le public est très friand aujourd'hui, où les choses sont dites elliptiquement, voire non dites, où la parole est retenue, comme oppressée par l'abondance, la richesse, la force des sentiments. Duras n'avait pas sa pareille dans ce registre, qui exige une âme et une plume particulièrement sensibles. Sac longchamp Broderie Série
    Emmanuelle Marie n'est pas en reste. Sa psychologie est fine et son écriture exercée, un rien affectée, c'est le seul reproche qu'on lui adressera.Son oeuvre est belle et douloureuse. Deux soeurs, jeunes encore, se retrouvent dans la maison de leur enfance où leur mère s'apprête à mourir. Dans la cuisine voisine de la chambre où celle-ci agonise, elles s'affairent, comme pour tromper la mort, à des tâches domestiques insignifiantes tout en poursuivant un dialogue décousu. Pêle-mêle, tantôt dans l'agressivité, tantôt dans la tendresse, souvent dans la nostalgie, s'y mêlent les souvenirs de leur vie passée, bonheurs, blessures, rancunes, et l'évocation de leur vie présente, soucis, joies et problèmes, et ce dialogue est comme un va-et-vient entre la banalité de la vie et la présence toute proche de la mort. Entre la terre et le ciel. Sac longchamp Bulles Entre la lumière et l'ombre. Le lecteur devine ce que cette tension peut avoir de pathétique et de douloureux.Quelque chose fait que la réelle émotion que dégage ce beau spectacle n'atteint pas son comble. Sans doute attend-on, tant il vrai que nous sacralisons la mort, que ce texte écorché soit chuchoté et joué dans une pénombre. Or Zabou Breitman a eu l'idée extrêmement originale, audacieuse même, d'inonder le spectacle de lumière, donc de vie, et d'une certaine façon, de joie. Ce qui peut déconcerter certains spectateurs, nous l'avons fortement apprécié. Cette prairie fleurie et ensoleillée, ces draps immaculés - comme un écho au titre de la pièce - qui pendent sur le devant de la scène et entre lesquels jouent, comme des enfants, les deux actrices, ajoutent au texte un sens, une légèreté, une liberté inattendus. Sac longchamp Cabas M
    Il est vrai que cette animation est parfois envahissante. Mais quoi, fallait-il réduire le spectacle à une lecture ? Mettre en scène, c'est bien donner vie à un texte. Et jamais Zabou Breitman ne trahit celui-ci.Pour l'incarner, et jamais le mot n'a été plus juste, elle a choisi Isabelle Carré et Léa Drucker. Deux actrices superbes. Chez l'une et chez l'autre le même appétit de vie, la même lumière dans l'âme et sur le visage. Un moment de grâce.

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