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sac lancel bb pas cher

started by masquebf2 on 13 Dec 14
  • masquebf2
     
    Ici comme dans la plupart des temples, le confort reste d'une austère simplicité : dortoirs (et aussi pavillons privés à Haiensa), conçus comme les habitations en bois traditionnelles, avec le chauffage par le sol (ondol) et le duo natte + couette en guise de couchage. Dans les rares villages qui ont conservé leur architecture ancienne, certains minbaks (version coréenne de nos chambres d'hôtes) vous offrent la télé en plus... Voire le cadre d'une authentique demeure aristocratique : le hanok de la Sérénité *, dans le joli village d'Hahoe, au centre du pays, en est un bel exemple. Après ce long bain de nature et de sagesse, on n'en appréciera que davantage une petite immersion d'au moins quarante-huit heures à Séoul. Et c'est surtout à la tombée du jour que l'insomniaque mégalopole (11 millions d'habitants), si peu séduisante au premier abord, révèle ses charmes. sac lancel bb
    ..Oubliées, les années de crise. Avec son fouillis de gratte-ciel miroirs et ses palaces (cinq et six étoiles) qui n'ont rien à envier à ceux de New York ou Shanghai ; ses autoroutes urbaines et ses musées d'avant-garde, comme le Gana Art Center (une sorte de mini-Beaubourg privé) ou le Leeum Samsung Museum of Art : dessiné par Rem Koolhaas, Jean Nouvel et Mario Botta, il renferme autant de céladons précieux que d'oeuvres majeures de Marc Rothko, Louise Bourgeois ou Francis Bacon ; ses nouveaux ghettos du luxe comme Cheongdam-dong, pour «Pradamaniaques» et night-clubbers internationaux, où la maison Hermès vient d'inaugurer un espace de 6 500 mètres carrés ; sa faramineuse réhabilitation du canal Cheonggyecheon (une coulée verte de plusieurs kilomètres bordée désormais de bistrots et de galeries) ; avec enfin ses marchés ouverts jour et nuit (faire impérativement provision de ginseng rouge, le coréen est mondialement réputé) et ses ruelles où les néons et les bars se chevauchent et ne s'éteignent jamais, Séoul fascine les plus blasés. Et mine de rien, cette ville bouillonnante, qui est l'une des plus connectées au monde, est en passe de devenir aussi l'une des plus branchées. Comme un papier buvard, l'horizon absorbe la brume et tout doucement des ombres aux courbes parfaites se profilent en contre-jour sur les eaux lisses du lac Chungju : pendant quelques instants, le paysage devient une immense et délicate estampe dont les rochers de Dodamsanbong (une des «huit merveilles» du lac) seraient le centre. Pour fixer l'instant, magique, sous le meilleur angle, une demi-douzaine de photographes amateurs armés de caméras sophistiquées, de pieds et de longues focales, sont déjà à l'affût au pied de l'embarcadère. sac lancel bb pas cher Il est à peine 6 heures du matin. Dans quelques heures, les cars de touristes coréens, chinois et japonais envahiront le parking en retrait, les haut-parleurs de l'embarcadère cracheront leurs décibels pour annoncer le départ de la navette qui sillonne le «lac aux huit merveilles» (des formations granitiques extravagantes, habillées de légendes en forme d'épopées), et le charme se sera envolé avec la brume. Risquons le cliché : le «pays du matin calme» livre d'abord ses sortilèges à ceux qui se lèvent tôt. On s'en doutait un peu depuis le superbe film-poème du Sud-Coréen Kim ki-Duk, Printemps, été, automne, hiver... et printemps (2003), hommage silencieux à la beauté contemplative de la nature au fil des jours et des saisons. lancel pas cher
    Et on s'en convainc très vite, à quelques heures seulement de TGV de Séoul et à mille années-lumière de ses palaces design, en allant passer une nuit (ou plus si affinités avec la méditation zen) dans un temple bouddhiste. Le «sunmudo», entre yoga, danse et kung-fuAujourd'hui, une quarantaine de temples accueillent à travers tout le pays pèlerins et simples curieux, désireux de partager le rythme immuable, quasi militaire, de la vie des moines. Dépaysement assuré et émotions garanties. On n'oubliera pas de sitôt le réveil en pleine nuit à Haiensa, le temple le plus sacré de Corée fondé en 802. A 3 heures, au milieu d'un épais silence végétal, sous le pavillon de musique, une lueur blafarde éclaire trois moines drapés de gris et de rouge fixant une horloge numérique, incongrue dans ce décor. A 3 h 18 pétantes, sur l'immense tambour (le beopgo, d'environ 2 mètres de diamètre), ils entament une sorte de lamento qui ira crescendo pendant quelques minutes d'une étrange intensité. Suivent les trois coups de bélier sur la cloche monumentale (le beomjong), puis les percussions : d'une carpe en bois évidée (le mageo), les baguettes sortent des petits sons mats et légers, comme une boîte vide dégringolant un escalier.

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