Prachanda est sous bonne escorte.<p>« Je ne veux être ni ministre, ni député », affirme au Figaro celui qui a largement contribué à porter sur les fonts baptismaux, d'abord par les armes, et maintenant par la négociation, ce qu'il appelle un « nouveau Népal ». Ce pouvoir-là ne l'intéresse pas. Du moins « pas pour le moment », précise-t-il. De même, s'il a renoncé à la violence, il n'exclut pas d'y recourir à nouveau un jour. « Les milieux réactionnaires pourraient tenter un coup pour étouffer les aspirations des masses. S'ils s'en prenaient au peuple, je ne jure pas que je me conduirai comme Bouddha ou comme un saint. quel sac longchamps pour les cours Nous reprendrions la tête d'un mouvement populaire », confie celui qui veut rester l'idéologue des Communistes maoïstes du Népal.</p><p>A-t-il une idée des circonstances qui pourraient ramener sur le devant de la scène les « forces réactionnaires » ? « Oui, dit-il. La mort de Girija Prasad Koirala (l'actuel premier ministre, âgé de 84 ans, NDLR) constituerait une tragédie pour le Népal et ouvrirait une crise au sein du Parti du Congrès, dont il est le chef ; cela pourrait laisser davantage de place à ceux qui cherchent à conspirer contre l'accord signé mercredi. » De santé fragile, Koirala a été hospitalisé à plusieurs reprises depuis son arrivée à la tête du gouvernement, au printemps.</p><p>En revanche, Prachanda ne redoute guère un coup d'État des généraux, dont « quelques-uns seulement » sont fidèles au roi Gyanendra. « Même les plus hauts gradés ont pris conscience, en raison de l'ampleur des manifestations du mois d'avril, qu'il n'y avait pas de solution militaire à la crise de la monarchie au Népal. »</p><p>Le dirigeant maoïste tient à justifier les concessions qu'il a faites aux partis traditionnels. qui connait le site longchamp pas cher « Nous avons accepté de signer un accord historique avec la SPA pour débarrasser notre pays de toute forme d'oppression féodale contre le peuple. Il faut qu'au Népal émerge un nouveau système socio-économique, plus juste, où tous les opprimés auront le droit à la parole », souligne Prachanda. Poursuivant : « Avant de prendre les armes, il y a dix ans, nous avions essayé de faire valoir nos idées de manière pacifique au Parlement. Mais c'est peu dire que le gouvernement d'alors n'a pas été très réceptif. L'armée tuait nos sympathisants dans les campagnes, et même les députés de notre parti ». Au total, la rébellion a duré dix ans. Le conflit a fait 12 500 morts. quelle taille sac longchamps pour cours </p><p>Aux termes de l'accord du 8 novembre, les rebelles entreront dans un gouvernement intérimaire d'ici au 1er décembre ; le Parlement actuel sera dissous, et une nouvelle Assemblée provisoire sera formée. Elle comprendra 330 sièges, dont 75 reviendront au Parti du Congrès, la plus large formation au sein de la SPA, et 73 aux maoïstes. L'Assemblée constituante sera notamment chargée de trancher la question de la survie de la monarchie, dont les maoïstes ne veulent plus.</p><p>« Les Népalais voteront pour la République »</p><p>Pour en arriver là, Prachanda a avalé quelques couleuvres, il le reconnaît volontiers. A propos de la monarchie, justement. Il aurait souhaité une République populaire « tout de suite », mais il se pliera à « la volonté du peuple ». Encore que.
Nous reprendrions la tête d'un mouvement populaire », confie celui qui veut rester l'idéologue des Communistes maoïstes du Népal.</p><p>A-t-il une idée des circonstances qui pourraient ramener sur le devant de la scène les « forces réactionnaires » ? « Oui, dit-il. La mort de Girija Prasad Koirala (l'actuel premier ministre, âgé de 84 ans, NDLR) constituerait une tragédie pour le Népal et ouvrirait une crise au sein du Parti du Congrès, dont il est le chef ; cela pourrait laisser davantage de place à ceux qui cherchent à conspirer contre l'accord signé mercredi. » De santé fragile, Koirala a été hospitalisé à plusieurs reprises depuis son arrivée à la tête du gouvernement, au printemps.</p><p>En revanche, Prachanda ne redoute guère un coup d'État des généraux, dont « quelques-uns seulement » sont fidèles au roi Gyanendra. « Même les plus hauts gradés ont pris conscience, en raison de l'ampleur des manifestations du mois d'avril, qu'il n'y avait pas de solution militaire à la crise de la monarchie au Népal. »</p><p>Le dirigeant maoïste tient à justifier les concessions qu'il a faites aux partis traditionnels. qui connait le site longchamp pas cher « Nous avons accepté de signer un accord historique avec la SPA pour débarrasser notre pays de toute forme d'oppression féodale contre le peuple. Il faut qu'au Népal émerge un nouveau système socio-économique, plus juste, où tous les opprimés auront le droit à la parole », souligne Prachanda. Poursuivant : « Avant de prendre les armes, il y a dix ans, nous avions essayé de faire valoir nos idées de manière pacifique au Parlement. Mais c'est peu dire que le gouvernement d'alors n'a pas été très réceptif. L'armée tuait nos sympathisants dans les campagnes, et même les députés de notre parti ». Au total, la rébellion a duré dix ans. Le conflit a fait 12 500 morts. quelle taille sac longchamps pour cours
</p><p>Aux termes de l'accord du 8 novembre, les rebelles entreront dans un gouvernement intérimaire d'ici au 1er décembre ; le Parlement actuel sera dissous, et une nouvelle Assemblée provisoire sera formée. Elle comprendra 330 sièges, dont 75 reviendront au Parti du Congrès, la plus large formation au sein de la SPA, et 73 aux maoïstes. L'Assemblée constituante sera notamment chargée de trancher la question de la survie de la monarchie, dont les maoïstes ne veulent plus.</p><p>« Les Népalais voteront pour la République »</p><p>Pour en arriver là, Prachanda a avalé quelques couleuvres, il le reconnaît volontiers. A propos de la monarchie, justement. Il aurait souhaité une République populaire « tout de suite », mais il se pliera à « la volonté du peuple ». Encore que.