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  #1 qfqxbyf1 on 08 Dec 14

   

  La finalité, c'est d'améliorer la vie des habitants en prenant en compte des besoins différenciés et sans oublier la prospective. » LE DÉFILÉ militaire n'a duré qu'une demi-heure, le discours de Raul Castro, quinze minutes. Sur cette même place de la Révolution, le retentissant « Patria o Muerte » qui concluait les interminables harangues de Fidel a fait place au « Viva Cuba libre » de son frère. Le slogan est plus sobre, moins enflammé, mais la détermination est la même. Quelques signes comme ceux-là ont suffi pour que les Cubains sentent bien, ce week-end, qu'une nouvelle ère est en train de s'ouvrir.Ils étaient nombreux à penser que Fidel Castro, malgré sa maladie, ferait une apparition à ce défilé dédié à son 80e anniversaire. Si ce n'est en personne, du moins par un message vidéo ou un salut lointain dont on aurait donné lecture. polo lacoste pas cher neuf
  Rien du tout. Les dernières images du vieux chef de la révolution, datant du 27 octobre, le montraient si affaibli que la décision a dû être prise d'épargner aux « companeros » le spectacle de sa déchéance physique. « Peu importe que nous l'ayons vu ou non, l'important est qu'il retrouve vite la santé », se consolait un vieux combattant, à la fin du défilé­.Le 31 juillet, après une opération chirurgicale consécutive à une hémorragie intestinale, Fidel avait confié la présidence à son frère Raul, de cinq ans son cadet, le temps de sa convalescence, tout en faisant savoir que son état de santé serait désormais un « secret d'État ». L'anniversaire, qui tombe le 13 août, avait été reporté à ce 2 décembre, marquant les cinquante ans du débarquement du Granma, le bateau sur lequel Fidel Castro et ses compagnons d'armes ont regagné l'île pour entreprendre leur épopée.Dès le début des célébrations, mercredi dernier, Fidel Castro avait annoncé, dans une déclaration écrite, que ses médecins ne l'autorisaient pas à y participer. La nouvelle a été un choc, même si, depuis quatre mois, les Cubains se sont habitués à l'absence de leur « commandant en chef » et se sont faits à l'idée qu'il ne reprendrait sans doute jamais ses fonctions. polo lacoste solde « Nous vivons aujourd'hui un moment historique. Les Cubains en ont conscience, mais ils sont dans l'expectative. On leur a si souvent dit qu'ils vivaient un moment historique qu'ils sont un peu désorientés le jour où cela leur arrive vraiment », explique le romancier Leonardo Padura.Adieu avant l'heureLa célébration officielle du 80e anniversaire du « commandant en chef » avait manifestement pour but de préparer les esprits. Pendant plusieurs jours, la fondation Guayasamin, du nom du peintre équatorien qui fut très proche du président cubain, a organisé un hommage à Fidel Castro, une succession de colloques, d'expositions et de concerts qui se sont transformés en un adieu avant l'heure à la figure historique du dirigeant cubain. L'acteur Gérard Depardieu était là, « en ami de Fidel », tout comme le romancier colombien Gabriel Garcia Marquez et de nombreux intellectuels latino-américains venus peaufiner la légende de leur héros.Pour les membres de l'équipe dirigeante, comme Carlos Lage, le vice-président, ou Felipe Perez Roque, le chef de la diplomatie, c'était l'occasion de se poser en héritiers. polo lacoste pas cher chine
  Sur le plan latino-américain, la relève de Castro était représentée par les nouveaux dirigeants de gauche, Evo Morales, le Bolivien, et Daniel Ortega, du Nicaragua, ainsi que par Hugo Chavez, occupé à se faire réélire au Venezuela, mais qui est devenu, grâce à son pétrole, le principal soutien de l'économie cubaine et le fils spirituel de Fidel. Chacun a rendu hommage à la solidarité de Cuba et à sa contribution aux campagnes d'alphabétisation et de santé publique dans leurs pays respectifs.Le défilé militaire sur la place de la Révolution était l'apogée des festivités. Il n'y en avait pas eu depuis une dizaine d'années. À cause de l'effondrement du bloc soviétique, Cuba s'est retrouvée du jour au lendemain privé de toute aide extérieure, la « période spéciale » qui a suivi a été marquée par des pénuries aggravées et la nécessité de faire toutes les économies possibles. Les parades n'étaient plus une priorité de la révolution.Colonnes de guérilleros en treillis d'époqueDevant la tribune se sont succédé les grandes étapes de l'épopée castriste.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">La finalité, c'est d'améliorer la vie des habitants en prenant en compte des besoins différenciés et sans oublier la prospective. » LE DÉFILÉ militaire n'a duré qu'une demi-heure, le discours de Raul Castro, quinze minutes. Sur cette même place de la Révolution, le retentissant « Patria o Muerte » qui concluait les interminables harangues de Fidel a fait place au « Viva Cuba libre » de son frère. Le slogan est plus sobre, moins enflammé, mais la détermination est la même. Quelques signes comme ceux-là ont suffi pour que les Cubains sentent bien, ce week-end, qu'une nouvelle ère est en train de s'ouvrir.Ils étaient nombreux à penser que Fidel Castro, malgré sa maladie, ferait une apparition à ce défilé dédié à son 80e anniversaire. Si ce n'est en personne, du moins par un message vidéo ou un salut lointain dont on aurait donné lecture. <a rel="nofollow" title="polo lacoste pas cher neuf" href="http://www.virginiecreations.fr/polo-lacoste-pas-cher">polo lacoste pas cher neuf</a> <br /> Rien du tout. Les dernières images du vieux chef de la révolution, datant du 27 octobre, le montraient si affaibli que la décision a dû être prise d'épargner aux « companeros » le spectacle de sa déchéance physique. « Peu importe que nous l'ayons vu ou non, l'important est qu'il retrouve vite la santé », se consolait un vieux combattant, à la fin du défilé­.Le 31 juillet, après une opération chirurgicale consécutive à une hémorragie intestinale, Fidel avait confié la présidence à son frère Raul, de cinq ans son cadet, le temps de sa convalescence, tout en faisant savoir que son état de santé serait désormais un « secret d'État ». L'anniversaire, qui tombe le 13 août, avait été reporté à ce 2 décembre, marquant les cinquante ans du débarquement du Granma, le bateau sur lequel Fidel Castro et ses compagnons d'armes ont regagné l'île pour entreprendre leur épopée.Dès le début des célébrations, mercredi dernier, Fidel Castro avait annoncé, dans une déclaration écrite, que ses médecins ne l'autorisaient pas à y participer. La nouvelle a été un choc, même si, depuis quatre mois, les Cubains se sont habitués à l'absence de leur « commandant en chef » et se sont faits à l'idée qu'il ne reprendrait sans doute jamais ses fonctions. <a rel="nofollow" title="polo lacoste solde" href="http://www.virginiecreations.fr/polo-lacoste-pas-cher">polo lacoste solde</a> « Nous vivons aujourd'hui un moment historique. Les Cubains en ont conscience, mais ils sont dans l'expectative. On leur a si souvent dit qu'ils vivaient un moment historique qu'ils sont un peu désorientés le jour où cela leur arrive vraiment », explique le romancier Leonardo Padura.Adieu avant l'heureLa célébration officielle du 80e anniversaire du « commandant en chef » avait manifestement pour but de préparer les esprits. Pendant plusieurs jours, la fondation Guayasamin, du nom du peintre équatorien qui fut très proche du président cubain, a organisé un hommage à Fidel Castro, une succession de colloques, d'expositions et de concerts qui se sont transformés en un adieu avant l'heure à la figure historique du dirigeant cubain. L'acteur Gérard Depardieu était là, « en ami de Fidel », tout comme le romancier colombien Gabriel Garcia Marquez et de nombreux intellectuels latino-américains venus peaufiner la légende de leur héros.Pour les membres de l'équipe dirigeante, comme Carlos Lage, le vice-président, ou Felipe Perez Roque, le chef de la diplomatie, c'était l'occasion de se poser en héritiers. <a rel="nofollow" title="polo lacoste pas cher chine" href="http://www.virginiecreations.fr/polo-lacoste-pas-cher">polo lacoste pas cher chine</a> <br /> Sur le plan latino-américain, la relève de Castro était représentée par les nouveaux dirigeants de gauche, Evo Morales, le Bolivien, et Daniel Ortega, du Nicaragua, ainsi que par Hugo Chavez, occupé à se faire réélire au Venezuela, mais qui est devenu, grâce à son pétrole, le principal soutien de l'économie cubaine et le fils spirituel de Fidel. Chacun a rendu hommage à la solidarité de Cuba et à sa contribution aux campagnes d'alphabétisation et de santé publique dans leurs pays respectifs.Le défilé militaire sur la place de la Révolution était l'apogée des festivités. Il n'y en avait pas eu depuis une dizaine d'années. À cause de l'effondrement du bloc soviétique, Cuba s'est retrouvée du jour au lendemain privé de toute aide extérieure, la « période spéciale » qui a suivi a été marquée par des pénuries aggravées et la nécessité de faire toutes les économies possibles. Les parades n'étaient plus une priorité de la révolution.Colonnes de guérilleros en treillis d'époqueDevant la tribune se sont succédé les grandes étapes de l'épopée castriste.</div>

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