Véronique Courjault avait encore répondu avec une simplicité déconcertante : «Oui, je comprends bien mais je n'ai pas accouché...»Ici commence la dimension psychologique du dossier Courjault. La porte de la cellule s'était refermée derrière elle. polo burberry pas cher Le gardien de la paix chargé de la surveillance cette nuit-là allait confier plus tard à ses collègues de la police judiciaire que «Jean-Louis Courjault dormait comme un enfant pendant que son épouse Véronique tournait en rond dans sa cellule».Mercredi 11 octobre, donc. Les hommes de la PJ de Tours reprennent Véronique Courjault en garde à vue. Dans ses mêmes vêtements noirs. «Une femme abominablement humaine»,dit d'elle un enquêteur. Si elle ne leur a rien lâché jusqu'ici, les officiers attendent beaucoup de cette technique du «booming» qu'ils ont utilisée, une science de l'interrogatoire mise au point en Belgique : puisqu'elle ne disait rien cette nuit, ce sont eux qui lui ont parlé. Un interminable monologue des policiers développant des dizaines d'arguments allant de «vous ne pourrez pas garder cela pour vous toute votre vie» à «votre famille sera toujours dans le doute» en passant par ces paroles qui ont sans doute pesé le plus lourd sur sa conscience : «Vous irez de toute façon devant une cour d'assises et vous entraînerez votre mari avec vous. polo burberry homme pas cher »Les arguments ont porté. Véronique Courjault s'assied et annonce qu'elle va parler mais qu'elle veut d'abord voir son mari. Il est 10 heures. Les policiers le font entrer. Jean-Louis Courjault s'assied face à son épouse et l'écoute, éberlué, lui avouer que les bébés retrouvés à leur domicile de Séoul sont bien leurs enfants, qu'elle lui a caché ses grossesses, qu'elle a accouché seule dans la baignoire de leur maison, qu'elle a coupé le cordon ombilical, étranglé leurs deux enfants avant de les emmailloter dans des linges et de les placer dans le congélateur.«Son mari l'a alors prise dans ses bras sans un mot ni un geste de reproche», confie un témoin de la scène.Après avoir longtemps menti et fait croire à ses mensonges, Véronique Courjault ne dira plus, désormais, que la vérité. polo burberry femme pas cher Oui, ces enfants étaient bien les siens comme le savaient déjà les policiers après le résultat, le 30 juillet en Corée, des premières analyses ADN réalisées après la découverte des corps par le père et confirmées le 10 octobre par le laboratoire de police scientifique de Paris. Oui, ces enfants étaient bien vivants à leur naissance comme le savaient déjà les policiers puisque les autopsies prouvaient que leurs poumons avaient eu le temps de se gonfler. A peine tentera- t-elle de faire croire qu'il s'agissait de jumeaux - dans l'espoir vain de n'assumer psychologiquement qu'un seul geste au lieu de deux meurtres séparés - avant d'être mise très vite face à ses contradictions : comment aurait-elle pu cacher une grossesse avec deux enfants de 3,6 kg et 3,2 kg ? Les deux bébés sont nés en 2002 et 2003.Les enquêteurs savaient depuis le début. Non seulement pour l'ADN confirmé mais aussi parce qu'en 2003, Véronique Courjault avait subi une hystérectomie (ablation de l'utérus) et que, vérification faite, ce genre d'opération intervient souvent après un avortement clandestin, un accouchement clandestin ou - moins souvent - en cas de fibrome, cancer de l'utérus ou infection provoquée par une maladie vénérienne. Or, aucun des époux Courjault n'avait été soigné pour ce type d'affection.«On s'est dit que si elle l'avait fait deux fois, pourquoi pas davantage ? confie un enquêteur.
Le gardien de la paix chargé de la surveillance cette nuit-là allait confier plus tard à ses collègues de la police judiciaire que «Jean-Louis Courjault dormait comme un enfant pendant que son épouse Véronique tournait en rond dans sa cellule».Mercredi 11 octobre, donc. Les hommes de la PJ de Tours reprennent Véronique Courjault en garde à vue. Dans ses mêmes vêtements noirs. «Une femme abominablement humaine»,dit d'elle un enquêteur. Si elle ne leur a rien lâché jusqu'ici, les officiers attendent beaucoup de cette technique du «booming» qu'ils ont utilisée, une science de l'interrogatoire mise au point en Belgique : puisqu'elle ne disait rien cette nuit, ce sont eux qui lui ont parlé. Un interminable monologue des policiers développant des dizaines d'arguments allant de «vous ne pourrez pas garder cela pour vous toute votre vie» à «votre famille sera toujours dans le doute» en passant par ces paroles qui ont sans doute pesé le plus lourd sur sa conscience : «Vous irez de toute façon devant une cour d'assises et vous entraînerez votre mari avec vous. polo burberry homme pas cher »Les arguments ont porté. Véronique Courjault s'assied et annonce qu'elle va parler mais qu'elle veut d'abord voir son mari. Il est 10 heures. Les policiers le font entrer. Jean-Louis Courjault s'assied face à son épouse et l'écoute, éberlué, lui avouer que les bébés retrouvés à leur domicile de Séoul sont bien leurs enfants, qu'elle lui a caché ses grossesses, qu'elle a accouché seule dans la baignoire de leur maison, qu'elle a coupé le cordon ombilical, étranglé leurs deux enfants avant de les emmailloter dans des linges et de les placer dans le congélateur.«Son mari l'a alors prise dans ses bras sans un mot ni un geste de reproche», confie un témoin de la scène.Après avoir longtemps menti et fait croire à ses mensonges, Véronique Courjault ne dira plus, désormais, que la vérité. polo burberry femme pas cher
Oui, ces enfants étaient bien les siens comme le savaient déjà les policiers après le résultat, le 30 juillet en Corée, des premières analyses ADN réalisées après la découverte des corps par le père et confirmées le 10 octobre par le laboratoire de police scientifique de Paris. Oui, ces enfants étaient bien vivants à leur naissance comme le savaient déjà les policiers puisque les autopsies prouvaient que leurs poumons avaient eu le temps de se gonfler. A peine tentera- t-elle de faire croire qu'il s'agissait de jumeaux - dans l'espoir vain de n'assumer psychologiquement qu'un seul geste au lieu de deux meurtres séparés - avant d'être mise très vite face à ses contradictions : comment aurait-elle pu cacher une grossesse avec deux enfants de 3,6 kg et 3,2 kg ? Les deux bébés sont nés en 2002 et 2003.Les enquêteurs savaient depuis le début. Non seulement pour l'ADN confirmé mais aussi parce qu'en 2003, Véronique Courjault avait subi une hystérectomie (ablation de l'utérus) et que, vérification faite, ce genre d'opération intervient souvent après un avortement clandestin, un accouchement clandestin ou - moins souvent - en cas de fibrome, cancer de l'utérus ou infection provoquée par une maladie vénérienne. Or, aucun des époux Courjault n'avait été soigné pour ce type d'affection.«On s'est dit que si elle l'avait fait deux fois, pourquoi pas davantage ? confie un enquêteur.
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