Dernière raison de l'échec : nous ne faisons rien pour intégrer le Sud dans la gouvernance mondiale. Nous faisons la charité (un peu), mais nous refusons de partager le pouvoir. Les pays pauvres sont sous-représentés à la Banque mondiale, au FMI, au Conseil de sécurité de l'ONU. Ils sont absents du G 7. Il faut y remédier. Des solutions sont sur la table, comme celles de l'administrateur du Programme des Nations unies pour le développement, Kemal Dervis : une représentation sur une base essentiellement démographique, par circonscription régionale. Je les soutiens.Lunettes Soleil Ray Ban Wayfarer L'évolution du rapport de forces à l'OMC est en revanche encourageante. Avec une majorité de 121 pays sur 147, dans une institution fonctionnant sur le principe «un Etat, une voix», le Sud peut mieux que se faire entendre. Il en a pris conscience. C'est la clé de la réorientation des négociations de l'OMC au profit des pays en développement à condition que nous les aidions à se doter de l'expertise nécessaire. Redynamiser l'aide au développement. Enterrer le «modèle de Washington» et promouvoir un modèle alternatif fondé sur le commerce asymétrique et l'investissement public.Donner aux pays en développement leur juste place dans la gouvernance mondiale.Lunettes Soleil Ray Ban HighstreetTels sont les grands axes d'un projet progressiste pour le développement. Ancien ministre de l'Economie et des Finances. La Serbie otage de Mladic Responsable du massacre de Srebrenica, Ratko Mladic est l'archétype du criminel de guerre qui incarne un passé dont l'Europe veut se débarrasser. Sa capture et sa comparution devant le Tribunal pénal international de La Haye seront un moment clé de l'histoire de notre continent.La portée de l'événement serait une incitation à la patience si l'homme qui a dirigé la plus grande tuerie en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale n'avait passé dix ans à se jouer de la justice internationale avec la complicité des autorités de Belgrade. Il est temps de tourner la page.Le général Ratko Mladic n'était pas un rouage de plus dans une entreprise de nettoyage ethnique généralisé.Lunettes Soleil Ray Ban Clubmaster pas cher Durant les trois années de la guerre en Bosnie, c'est lui qui donnait directement les ordres. Ensuite, pendant trop longtemps, il a vécu en Serbie sans même se cacher, protégé par une armée que personne n'osait prendre de front.Dans leur immense majorité, les Serbes veulent passer à autre chose. Comme les Espagnols à la mort de Franco, les Portugais et les Grecs au sortir de leurs dictatures, ou les Polonais, les Tchèques et les Hongrois au moment de la rupture du rideau de fer. Chacun, à sa façon, a dû régler ses comptes avec le passé.Au coeur des guerres balkaniques des années 90, les Serbes ont encore du mal à franchir le pas. Mais ils n'ont pas la vocation à être les parias d'une Europe qui se ferait sans eux et aspirent, comme tout le monde dans une région encore meurtrie, à profiter pleinement de la nouvelle ère de paix et de prospérité.
L'évolution du rapport de forces à l'OMC est en revanche encourageante. Avec une majorité de 121 pays sur 147, dans une institution fonctionnant sur le principe «un Etat, une voix», le Sud peut mieux que se faire entendre. Il en a pris conscience. C'est la clé de la réorientation des négociations de l'OMC au profit des pays en développement à condition que nous les aidions à se doter de l'expertise nécessaire. Redynamiser l'aide au développement. Enterrer le «modèle de Washington» et promouvoir un modèle alternatif fondé sur le commerce asymétrique et l'investissement public.Donner aux pays en développement leur juste place dans la gouvernance mondiale. Lunettes Soleil Ray Ban Highstreet Tels sont les grands axes d'un projet progressiste pour le développement. Ancien ministre de l'Economie et des Finances. La Serbie otage de Mladic Responsable du massacre de Srebrenica, Ratko Mladic est l'archétype du criminel de guerre qui incarne un passé dont l'Europe veut se débarrasser. Sa capture et sa comparution devant le Tribunal pénal international de La Haye seront un moment clé de l'histoire de notre continent.La portée de l'événement serait une incitation à la patience si l'homme qui a dirigé la plus grande tuerie en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale n'avait passé dix ans à se jouer de la justice internationale avec la complicité des autorités de Belgrade. Il est temps de tourner la page.Le général Ratko Mladic n'était pas un rouage de plus dans une entreprise de nettoyage ethnique généralisé. Lunettes Soleil Ray Ban Clubmaster pas cher
Durant les trois années de la guerre en Bosnie, c'est lui qui donnait directement les ordres. Ensuite, pendant trop longtemps, il a vécu en Serbie sans même se cacher, protégé par une armée que personne n'osait prendre de front.Dans leur immense majorité, les Serbes veulent passer à autre chose. Comme les Espagnols à la mort de Franco, les Portugais et les Grecs au sortir de leurs dictatures, ou les Polonais, les Tchèques et les Hongrois au moment de la rupture du rideau de fer. Chacun, à sa façon, a dû régler ses comptes avec le passé.Au coeur des guerres balkaniques des années 90, les Serbes ont encore du mal à franchir le pas. Mais ils n'ont pas la vocation à être les parias d'une Europe qui se ferait sans eux et aspirent, comme tout le monde dans une région encore meurtrie, à profiter pleinement de la nouvelle ère de paix et de prospérité.