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started by descendants1 descendants1 on 10 Sep 14
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    La Suisse peut offrir un parallèle, la richesse en plus et l'immensité en moins.Mais à Oulan Bator le ras-le-bol menace. Quinze ans de vaine concurrence ont discrédité les partis, celui légué par l'occupant soviétique en 1991 et, à peine moins, ceux fondés par d'authentiques démocrates. Les jeux de pouvoirs, le clientélisme et la corruption bloquent les réformes. Tout le monde parle du «syndrome» du printemps. «Au premier dégel, les Mongols vont descendre dans la rue», annonce un ambassadeur occidental. Comme les Ouzbeks, les Tadjiks, les Géorgiens ou les Ukrainiens. lunettes ray ban pas cher
    A priori, les états d'âme de 3 millions d'Asiatiques à peine, isolés sur un territoire gelé plus de six mois par an, ne devraient pas trop émouvoir les grandes puissances. La stratégie en décide autrement avec, dans le cas des Occidentaux, le sentiment que l'échec d'une démocratie serait plutôt amer dans une partie de l'Asie qui n'en compte pas beaucoup.Chirac attendu à l'automneSigne d'intérêt parmi d'autres, la Mongolie est l'un des tout premiers bénéficiaires d'aide internationale par habitant. Jacques Chirac veut s'y rendre et il y est attendu cet automne. Pékin s'inquiète discrètement de l'instabilité politique au nord de sa frontière. George W. Bush s'est lui-même arrêté à Oulan Bator en novembre. lunettes ray ban homme Les Mongols ont le multipartisme certes, mais il leur passe largement au-dessus de la tête. Le mois dernier, la crise politique qui couvait dans une assemblée partagée à 50-50 a explosé au grand jour. L'actuel chef de l'État (ex-communiste) a manoeuvré et divisé le camp adverse en prenant pour ministres ses trois rivaux défaits (et démocrates) à la présidentielle de mai 2005. C'est une danse de l'Aigle à la mode politique, mais elle n'attire que la défiance.Deux électeurs sur trois ne se reconnaissent pas dans le Parti populaire-révolutionnaire du président Enkhbayar (PPRM) et près de 80% des Mongols, d'après les sondages, ont désapprouvé le torpillage de la coalition qui gouvernait depuis 2004. Les démocrates décapités sont retournés à l'opposition et leurs trois derniers champions passent pour des tricheurs. «Avant, on rêvait de devenir député pour faire avancer des idées, dit l'avocat Bat Zandan. lunettes de vue ray ban femme
    Aujourd'hui, chacun va à la soupe ministérielle et tire contre son propre camp.»La Mongolie reste un îlot de liberté sur un continent porté aux régimes musclés. Le Parlement fonctionne, la télévision n'est plus un monopole d'État et les journaux s'en donnent à coeur joie sur la victoire frelatée de Bat-Erdene, le député-lutteur du PPRM. Lorsque des contestataires ont saccagé le siège du parti du président à la mi-janvier, ils n'ont trouvé face à eux que des policiers sans arme, autre exception dans la région. La démocratie n'interdit pas la désillusion, voire la paralysie. Le voisinage de la Chine laisse de mauvais souvenirs, mais les Mongols ne peuvent retenir leur fascination pour cette dictature qui réussit dans la modernité. «Qui aurait parié que 1 200 millions de Chinois sont plus faciles à gouverner que 2,8 millions de nomades ?», s'interroge Marc Watkins, philanthrope américain vivant à Oulan Bator.

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