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    Débouchés pharmaceutiquesEn pratique, les ARN interférents sont désormais dans la boîte à outils de base des biologistes : ils servent à comprendre le rôle et le fonctionnement des gènes que l'on peut ainsi exprimer ou réprimer à volonté. Ils intéressent aussi l'industrie pharmaceutique : réduire au silence le gène principal responsable de l'attaque d'un microbe pathogène, ou celui de la prolifération d'un cancer ou d'une maladie dégénérative n'est plus une utopie. De récentes publications ont ainsi montré qu'il est possible de mettre au repos des gènes responsables de la surproduction de cholestérol.« Je ne suis pas étonné que ce thème de recherche soit récompensé, » a expliqué au Figaro Axel Kahn (Institut de biologie moléculaire Cochin), « mais il y avait au moins 5 chercheurs que l'on aurait pu distinguer. »Des stratégies de développement d'ARN interférents sont en cours, annonce dans un communiqué la Fondation Nobel: « Pour lutter contre les infections virales, les maladies cardiovasculaires, les cancers, les maladies hormonales et métaboliques. » Un essai clinique est prévu aussi pour traiter les dégénérescences maculaires de la rétine chez l'homme. Avantage : les ARN interférents n'agissent pas directement sur l'ADN, au contraire de la thérapie génique. longchamp soldesJOHN MATHER et George Smoot, lauréats du prix Nobel de physique 2006 pour leurs travaux réalisés avec le satellite COBE de la Nasa, ont la lourde responsabilité d'avoir à la fois confirmé la solidité de la théorie du big bang, mais aussi d'avoir lancé la cosmologie sur une ère nouvelle, plus complexe et plus riche. « Après COBE, la cosmologie est devenue une science capable de faire des prédictions, vérifiables ensuite par l'observation », analyse Alain Blanchard, astrophysicien à l'Observatoire Midi-Pyrénées à Toulouse. « D'autre part, COBE a imposé un modèle de big bang qui nécessite une physique très exotique, avec matière noire et énergie noire, bien loin de ce que l'on peut observer en laboratoire. »<p>Mather et Smoot ont réalisé avec l'aide de COBE la première observation précise du fond diffus cosmologique, un rayonnement laissé par les premières ondes lumineuses apparues 300 000 ans après le début de l'univers. Ces ondes radios qui baignent l'ensemble de l'univers ont été découvertes par hasard par deux Américains des laboratoires Bell dans le New Jersey. En testant une toute nouvelle antenne radio de télécommunication, Arno Penzias et Robert Wilson enregistrèrent un bruit parasite étrange, qui ne semblait provenir d'aucune source humaine ni d'aucun corps astronomique connu, mais étant uniforme quelle que soit la zone du ciel vers laquelle était pointée l'antenne. En faisant le lien avec des travaux théoriques contemporains prédisant l'existence d'un rayonnement laissé par les restes de l'expansion rapide de l'univers après le moment initial, le big bang, Penzias et Wilson conclurent qu'il s'agissait d'un rayonnement fossile. http://www.francecbd.fr/ 270 degrés en dessous de zéroLes deux physiciens déterminèrent que la température du corps qui émet ce rayonnement a une température d'environ 3 Kelvin, soit 270 degrés Celsius en dessous de zéro. Il s'agit en fait des premiers rayons lumineux qui ont existé, apparus 380 000 ans après le big bang, à une époque où l'univers est encore extrêmement chaud et dense, mais s'est suffisamment dilué pour que la lumière parvienne à se faufiler entre les particules et puisse se propager librement. Après 13,7 milliards d'années d'expansion, l'univers s'est incroyablement agrandi, et refroidi, au point de baigner dans une température proche du zéro absolu, à 2,7 K précisément.<p>Après l'observation révolutionnaire de Penzias et Wilson dans les années 1960, les astronomes se heurtèrent à un mur qui leur compliquait le travail : l'atmosphère est presque totalement opaque aux micro-ondes. De la même manière qu'un four à micro-ondes excite les molécules d'eau dans les aliments pour les réchauffer, les ondes du rayonnement fossiles perdent énormément de leur énergie en agitant l'eau présente dans l'atmosphère. Pour se libérer de ce masque, une seule solution : mettre un télescope hors de l'atmosphère, sur un satellite en orbite. Ce fut le projet que mena John Mather, responsable de l'ensemble du programme Cobe au centre spatial Goddard de la Nasa dans le Maryland. sacLongchampGeorge Smoot, aujourd'hui à l'université de Berkeley en Californie, était responsable de l'un des instruments scientifiques du satellite.<p>Après seulement neuf minutes d'observation avec Cobe, les astronomes de l'équipe obtiennent un premier résultat fondamental : le rayonnement fossile a bien la signature spectrale d'un corps noir (1). Cette courbe de lumière à la forme très caractéristique, implique que la lumière a été émise dans un équilibre thermodynamique parfait, que seul le big bang est susceptible de produire. Cobe confirme ainsi la validité du modèle du big bang, celui d'un univers en expansion continue à partir d'un point initial.<p>En revanche, la deuxième découverte fondamentale de COBE, due aux travaux de George Smoot fut plus longue et plus ardue à obtenir. Au terme de deux années d'analyse et de traitement sur les données enregistrées par le satellite sur l'ensemble du fond du ciel, Smoot et son équipe publièrent une carte du ciel marquée d'étranges taches roses et bleues. Ces couleurs correspondent à d'infimes variations de température, de l'ordre d'un cent millième de degré, du fond diffus cosmologique.

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