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  #1 masquebf2 on 10 Dec 14

   

  Mais Damas, qui n'a toujours pas d'ambassade à Beyrouth, estime avoir besoin du Liban pour peser dans la stratégie régionale.Le régime syrien ne cache pas non plus sa volonté de voir s'enliser le tribunal international. Le gouvernement de Damas a expliqué par écrit au Conseil de sécurité qu'il ne souhaitait pas le voir installé avant la remise du rapport de l'ONU sur les assassinats. C'est au contraire le désir du gouvernement Siniora et de ses alliés étrangers, afin d'éviter un dangereux temps mort.Les alliés internationaux des deux camps libanais ont toutefois leurs propres intérêts. Les Libanais pourraient de nouveau faire les frais d'un éventuel accord syro-américain. À Damas, on espère ouvertement échanger une forme ou une autre de tutelle sur le Liban contre un changement d'attitude vis-à-vis du Hezbollah et de certains groupes irakiens. sac longchamp soldes
  Ces enjeux internationaux pesants masquent une réalité libanaise complexe, où ce sont les acteurs politiques locaux qui tentent d'utiliser les puissances extérieures. Le Hezbollah, estime Joseph Alagha, professeur à l'Université libanaise-américaine et auteur d'un ouvrage sur le parti chiite, vise d'abord à renforcer sa représentation au gouvernement, qu'il estime ne pas être à la hauteur de son poids dans la société libanaise. Quant au général chrétien ­Michel Aoun, dont les partisans vêtus d'orange sont descendus en masse dans la rue aux côtés du Hezbollah, il demande comme le parti chiite un gouvernement d'union nationale.Pour le général, il s'agit aussi de partager le pouvoir. Michel Aoun avait refusé de participer au gouvernement actuel, parce qu'il n'avait pas obtenu de portefeuilles ministériels en rapport avec son poids électoral : une forte majorité des chrétiens libanais ont voté pour lui aux élections législatives de 2005. Le général Aoun et ses militants rejettent avec véhémence la qualification de « prosyriens ». Aoun rappelle qu'en 1990, alors qu'il avait été nommé par le président sortant Amine Gemayel à la tête d'un cabinet militaire, il lança une offensive pour expulser la ­Syrie du Liban. longchamp pliage pas cher Et qu'il fut expulsé par l'armée syrienne, avec la neutralité active des États-Unis et d'Israël, qui autorisèrent exceptionnellement le survol du Liban à l'aviation syrienne. C'estqu'entre-temps Saddam Hussein avait envahi le Koweït, et que Washington avait grand besoin du soutien de Damas dans sa première guerre du Golfe.Au Liban, les alliances ne durent jamais longtemps, et les antisyriens d'aujourd'hui n'ont pas toujours détesté Damas. Les étudiants « aounistes » de l'université Saint-Joseph, qui manifestent sur la place des Martyrs, n'oublient pas que, sous le gouvernement Hariri, jusqu'en 2004, ils se faisaient tabasser dans les commissariats pour avoir manifesté contre la présence syrienne...Quand on les interroge, les manifestants mettent plus l'accent sur des revendications politico-sociales classiques que sur le rôle de la Syrie ou le tribunal international. longchamp taupe pas cher
  Ils dénoncent la pauvreté, l'absence d'une vraie sécurité sociale, la corruption, l'endettement faramineux du pays. Le slogan « gouvernement propre » agité par le Hezbollah et Michel Aoun trouvent chez eux un large écho. Mais cet écho se perd dans les luttes de pouvoir et les alliances tactiques avec des amis étrangers pas forcément bienveillants.* Grand reporter au service étranger du Figaro.À Damas, on espère ouvertement échanger une tutelle sur le Liban contre un changement d'attitude vis-à-vis du Hezbollah. «Au lycée, dès la classe de seconde, je savais que je voulais faire une grande école de commerce », affirme Jean-Luc Decornoy, 54 ans, président du directoire de KPMG France. Un objectif atteint après une « prépa » privée parisienne, aujourd'hui disparue, La Tour d'Auvergne.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Mais Damas, qui n'a toujours pas d'ambassade à Beyrouth, estime avoir besoin du Liban pour peser dans la stratégie régionale.Le régime syrien ne cache pas non plus sa volonté de voir s'enliser le tribunal international. Le gouvernement de Damas a expliqué par écrit au Conseil de sécurité qu'il ne souhaitait pas le voir installé avant la remise du rapport de l'ONU sur les assassinats. C'est au contraire le désir du gouvernement Siniora et de ses alliés étrangers, afin d'éviter un dangereux temps mort.Les alliés internationaux des deux camps libanais ont toutefois leurs propres intérêts. Les Libanais pourraient de nouveau faire les frais d'un éventuel accord syro-américain. À Damas, on espère ouvertement échanger une forme ou une autre de tutelle sur le Liban contre un changement d'attitude vis-à-vis du Hezbollah et de certains groupes irakiens. <a rel="nofollow" title="sac longchamp soldes" href="http://www.filmbox.fr/sac-longchamp-pas-cher">sac longchamp soldes</a> <br /> Ces enjeux internationaux pesants masquent une réalité libanaise complexe, où ce sont les acteurs politiques locaux qui tentent d'utiliser les puissances extérieures. Le Hezbollah, estime Joseph Alagha, professeur à l'Université libanaise-américaine et auteur d'un ouvrage sur le parti chiite, vise d'abord à renforcer sa représentation au gouvernement, qu'il estime ne pas être à la hauteur de son poids dans la société libanaise. Quant au général chrétien ­Michel Aoun, dont les partisans vêtus d'orange sont descendus en masse dans la rue aux côtés du Hezbollah, il demande comme le parti chiite un gouvernement d'union nationale.Pour le général, il s'agit aussi de partager le pouvoir. Michel Aoun avait refusé de participer au gouvernement actuel, parce qu'il n'avait pas obtenu de portefeuilles ministériels en rapport avec son poids électoral : une forte majorité des chrétiens libanais ont voté pour lui aux élections législatives de 2005. Le général Aoun et ses militants rejettent avec véhémence la qualification de « prosyriens ». Aoun rappelle qu'en 1990, alors qu'il avait été nommé par le président sortant Amine Gemayel à la tête d'un cabinet militaire, il lança une offensive pour expulser la ­Syrie du Liban. <a rel="nofollow" title="longchamp pliage pas cher" href="http://www.filmbox.fr/sac-longchamp-pas-cher">longchamp pliage pas cher</a> Et qu'il fut expulsé par l'armée syrienne, avec la neutralité active des États-Unis et d'Israël, qui autorisèrent exceptionnellement le survol du Liban à l'aviation syrienne. C'estqu'entre-temps Saddam Hussein avait envahi le Koweït, et que Washington avait grand besoin du soutien de Damas dans sa première guerre du Golfe.Au Liban, les alliances ne durent jamais longtemps, et les antisyriens d'aujourd'hui n'ont pas toujours détesté Damas. Les étudiants « aounistes » de l'université Saint-Joseph, qui manifestent sur la place des Martyrs, n'oublient pas que, sous le gouvernement Hariri, jusqu'en 2004, ils se faisaient tabasser dans les commissariats pour avoir manifesté contre la présence syrienne...Quand on les interroge, les manifestants mettent plus l'accent sur des revendications politico-sociales classiques que sur le rôle de la Syrie ou le tribunal international. <a rel="nofollow" title="longchamp taupe pas cher" href="http://www.filmbox.fr/sac-longchamp-pas-cher">longchamp taupe pas cher</a> <br /> Ils dénoncent la pauvreté, l'absence d'une vraie sécurité sociale, la corruption, l'endettement faramineux du pays. Le slogan « gouvernement propre » agité par le Hezbollah et Michel Aoun trouvent chez eux un large écho. Mais cet écho se perd dans les luttes de pouvoir et les alliances tactiques avec des amis étrangers pas forcément bienveillants.* Grand reporter au service étranger du Figaro.À Damas, on espère ouvertement échanger une tutelle sur le Liban contre un changement d'attitude vis-à-vis du Hezbollah. «Au lycée, dès la classe de seconde, je savais que je voulais faire une grande école de commerce », affirme Jean-Luc Decornoy, 54 ans, président du directoire de KPMG France. Un objectif atteint après une « prépa » privée parisienne, aujourd'hui disparue, La Tour d'Auvergne.</div>

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