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  #1 masquebf on 25 Dec 14

   

  En treillis, si possible.Car l'histoire de ce mercenaire britannique, passé de l'Union Jack à la bannière étoilée, est rigoureusement authentique. Après vingt-cinq ans passés au service de Sa Très Gracieuse Majesté (notamment aux Malouines et à Belfast), John Geddes, quinquagénaire dynamique, ne se sentait pas mûr pour la retraite et les pantoufles. Attiré par l'odeur de la poudre, il se retrouve donc à Bagdad, dès la chute de Saddam Hussein, en 2003 : «Nous étions trente-cinq. (... longchamp planètes large shopper
  ) Nous formions l'avant-garde d'une gigantesque armée privée qui suivrait bientôt.» Les contrats tombent vite : bâtiments à sécuriser, hommes d'affaires ou correspondants de presse à protéger. Ce n'est pas le travail qui manque...Aujourd'hui, selon la Cour des comptes américaine, «181 sociétés de sécurité privées sont implantées en Irak, pour un peu plus de 48 000 salariés». Soit cinq fois le contingent britannique ! A l'heure de la mondialisation et de la globalisation, le mercenariat est un business juteux. longchamp planètestote bag price «Pour comprendre la manière dont ces hommes ont pu émerger de l'ombre, explique John Geddes, il faut quitter le champ de bataille et rejoindre les salles de réunion des conseils d'administration, car ce sont dans les luxueux bureaux des sociétés de sécurité de Londres ou de Washington que se signent les contrats ''à la vie à la mort'' des sociétés militaires privées» (SMP, ndlr).En effet, pour les entreprises chargées de la reconstruction, le coût de la sécurité oscille entre 10 et 15% de la valeur des contrats. A tout seigneur tout honneur : les SMP américaines ou britanniques se taillent la part du lion. C'est le cas de Global Strategies Group (Royaume-Uni), qui vient de signer pour deux ans et 90 millions de dollars afin d'assurer la sécurité de Camp Victory, base militaire américaine. Ou du géant américain Blackwater (société dont la croissance annuelle est de 100%, et qui possède même ses propres hélicoptères de combat !), chargé de fournir des gardes du corps aux personnalités menacées (chefs d'entreprise, magistrats, ministres).Les chiens de guerre viennent de tous les pays : on dénombre une vingtaine de nationalités (y compris des Français, anciens parachutistes ou légionnaires). Là encore, les Anglo-Saxons raflent la mise : si le vétéran américain des Forces spéciales peut gagner jusqu'à 30 000 dollars mensuels, le ghurka népalais (très prisé pour sa résilience et sa discipline) atteindra péniblement 5 000 dollars. longchamp pliage hobo pas cher
  Moyenne pour un Européen : 12 000 dollars. Le salaire de la peur. Car le job n'est pas sans risque. Entre mai 2003 et septembre 2006, 428 «contractors» (pudique euphémisme désignant les mercenaires) ont été tués. Près de 4 000 autres ont été blessés. Dans la moitié des cas, leur convoi - des 4 x 4 blindés - a été attaqué par la résistance (embuscade ou explosifs improvisés).Avec un sens de l'humour très british, John Geddes raconte le quotidien de ces hommes et de ces femmes (plusieurs centaines d'amazones, surnommées «les poupées de Bagdad», opèrent en Irak) qui risquent leur vie pour une poignée de dollars.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">En treillis, si possible.Car l'histoire de ce mercenaire britannique, passé de l'Union Jack à la bannière étoilée, est rigoureusement authentique. Après vingt-cinq ans passés au service de Sa Très Gracieuse Majesté (notamment aux Malouines et à Belfast), John Geddes, quinquagénaire dynamique, ne se sentait pas mûr pour la retraite et les pantoufles. Attiré par l'odeur de la poudre, il se retrouve donc à Bagdad, dès la chute de Saddam Hussein, en 2003 : «Nous étions trente-cinq. (... <a rel="nofollow" title="longchamp planètes large shopper" href="http://www.silviatolomeo.it/">longchamp planètes large shopper</a> <br /> ) Nous formions l'avant-garde d'une gigantesque armée privée qui suivrait bientôt.» Les contrats tombent vite : bâtiments à sécuriser, hommes d'affaires ou correspondants de presse à protéger. Ce n'est pas le travail qui manque...Aujourd'hui, selon la Cour des comptes américaine, «181 sociétés de sécurité privées sont implantées en Irak, pour un peu plus de 48 000 salariés». Soit cinq fois le contingent britannique ! A l'heure de la mondialisation et de la globalisation, le mercenariat est un business juteux. <a rel="nofollow" title="longchamp planètestote bag price" href="http://www.silviatolomeo.it/">longchamp planètestote bag price</a> «Pour comprendre la manière dont ces hommes ont pu émerger de l'ombre, explique John Geddes, il faut quitter le champ de bataille et rejoindre les salles de réunion des conseils d'administration, car ce sont dans les luxueux bureaux des sociétés de sécurité de Londres ou de Washington que se signent les contrats ''à la vie à la mort'' des sociétés militaires privées» (SMP, ndlr).En effet, pour les entreprises chargées de la reconstruction, le coût de la sécurité oscille entre 10 et 15% de la valeur des contrats. A tout seigneur tout honneur : les SMP américaines ou britanniques se taillent la part du lion. C'est le cas de Global Strategies Group (Royaume-Uni), qui vient de signer pour deux ans et 90 millions de dollars afin d'assurer la sécurité de Camp Victory, base militaire américaine. Ou du géant américain Blackwater (société dont la croissance annuelle est de 100%, et qui possède même ses propres hélicoptères de combat !), chargé de fournir des gardes du corps aux personnalités menacées (chefs d'entreprise, magistrats, ministres).Les chiens de guerre viennent de tous les pays : on dénombre une vingtaine de nationalités (y compris des Français, anciens parachutistes ou légionnaires). Là encore, les Anglo-Saxons raflent la mise : si le vétéran américain des Forces spéciales peut gagner jusqu'à 30 000 dollars mensuels, le ghurka népalais (très prisé pour sa résilience et sa discipline) atteindra péniblement 5 000 dollars. <a rel="nofollow" title="longchamp pliage hobo pas cher" href="http://www.silviatolomeo.it/">longchamp pliage hobo pas cher</a> <br /> Moyenne pour un Européen : 12 000 dollars. Le salaire de la peur. Car le job n'est pas sans risque. Entre mai 2003 et septembre 2006, 428 «contractors» (pudique euphémisme désignant les mercenaires) ont été tués. Près de 4 000 autres ont été blessés. Dans la moitié des cas, leur convoi - des 4 x 4 blindés - a été attaqué par la résistance (embuscade ou explosifs improvisés).Avec un sens de l'humour très british, John Geddes raconte le quotidien de ces hommes et de ces femmes (plusieurs centaines d'amazones, surnommées «les poupées de Bagdad», opèrent en Irak) qui risquent leur vie pour une poignée de dollars.</div>

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