Six pays enregistrent à ce jour la présence du H5N1, découverte qui s'est traduite par une baisse de la consommation de volailles. À l'occasion d'un Conseil agricole européen, trois ministres, dont le Français Dominique Bussereau, avaient sollicité un tel appui.«Nous devons intervenir avec les moyens du bord», leur a répondu hier le commissaire européen à l'Agriculture, Marian Fischer Boel, soulignant le fait que les élevages restent, pour l'instant, à l'abri de l'épizootie. «Les conditions pour des mesures extraordinaires visant à soutenir les marchés avicoles ne sont pas réunies», a-t-elle précisé. longchamp besace pas cher Dans le futur, cependant, cette doctrine pourrait être révisée.Dans l'immédiat, l'UE s'engage simplement, le cas échéant, à financer 50% du coût d'un abattage et 100% de la valeur des volailles abattues. Mais ces dispositions sont prévues de longue date. Au-delà, «il n'existe pas de ligne budgétaire», plaide un fonctionnaire. Dans un premier temps, Paris pourrait néanmoins verser 5 millions d'euros à la filière, une aide d'État qui ne tomberait pas sous le coup des règles communautaires de la concurrence. Hier, Dominique Bussereau a minimisé ce contretemps. «La filière avicole n'attendait pas des résultats immédiatement et les dégâts ne sont pas irrémédiables», a commenté le ministre. longchamp besace pliage Vaccination «compliquée et aléatoire»Hormis cette requête financière, la France, tout comme les Pays-Bas, a présenté son plan de vaccination pour les oies et les canards de trois départements (Landes, Loire-Atlantique et Vendée). Ce plan n'a pas davantage fait l'unanimité. Quatre pays : l'Allemagne, le Portugal, le Danemark et l'Autriche, ainsi que la Commission européenne, ont émis des réserves scientifiques et économiques à la perspective d'une telle campagne. Du fait même qu'ils seraient vaccinés, ces oiseaux pourraient être volontairement écartés par les autres consommateurs européens, qui leur préféreraient alors des volatiles moins «suspects». Par ailleurs, le processus de vaccination est jugé compliqué et aléatoire. Il consiste en trois injections appliquées dans un intervalle de trois à cinq semaines, alors même que la durée de vie des volailles destinées à la vente avoisine les six semaines. «Il est nécessaire de mettre en place un suivi virologique post-vaccinal très strict», admet un expert français. longchamp besace pliage pas cher Les experts craignent également que, la vaccination masquant la présence du virus, des oiseaux sains se retrouvent porteurs du H5N1 et les transmettent alors à leurs voisins au sein de l'enclos. D'où l'idée de désigner des «oiseaux sentinelles» non vaccinés et dont la maladie serait, le cas échéant, repérée à travers les signes cliniques qu'ils développeraient.Depuis le début de l'épidémie, en octobre, Bruxelles se méfie des initiatives solitaires que prendraient les États membres et en appelle au respect d'une directive communautaire qui doit être transposée d'ici à juillet 2007. La France en particulier est souvent suspectée de pratiquer une politique de l'esbroufe, dictée par la pression de ses agriculteurs. Pour espérer mettre en oeuvre leurs programmes de vaccination, Paris et La Haye devront obtenir, à la majorité qualifiée, le feu vert des Vingt-Cinq. Sous réserves de «certaines modalités», cette étape pourrait être franchie dès aujourd'hui, à l'occasion d'un comité européen des experts vétérinaires, a expliqué Dominique Bussereau. La Commission européenne n'a pas confirmé cet agenda.
Dans le futur, cependant, cette doctrine pourrait être révisée.Dans l'immédiat, l'UE s'engage simplement, le cas échéant, à financer 50% du coût d'un abattage et 100% de la valeur des volailles abattues. Mais ces dispositions sont prévues de longue date. Au-delà, «il n'existe pas de ligne budgétaire», plaide un fonctionnaire. Dans un premier temps, Paris pourrait néanmoins verser 5 millions d'euros à la filière, une aide d'État qui ne tomberait pas sous le coup des règles communautaires de la concurrence. Hier, Dominique Bussereau a minimisé ce contretemps. «La filière avicole n'attendait pas des résultats immédiatement et les dégâts ne sont pas irrémédiables», a commenté le ministre. longchamp besace pliage Vaccination «compliquée et aléatoire»Hormis cette requête financière, la France, tout comme les Pays-Bas, a présenté son plan de vaccination pour les oies et les canards de trois départements (Landes, Loire-Atlantique et Vendée). Ce plan n'a pas davantage fait l'unanimité. Quatre pays : l'Allemagne, le Portugal, le Danemark et l'Autriche, ainsi que la Commission européenne, ont émis des réserves scientifiques et économiques à la perspective d'une telle campagne. Du fait même qu'ils seraient vaccinés, ces oiseaux pourraient être volontairement écartés par les autres consommateurs européens, qui leur préféreraient alors des volatiles moins «suspects». Par ailleurs, le processus de vaccination est jugé compliqué et aléatoire. Il consiste en trois injections appliquées dans un intervalle de trois à cinq semaines, alors même que la durée de vie des volailles destinées à la vente avoisine les six semaines. «Il est nécessaire de mettre en place un suivi virologique post-vaccinal très strict», admet un expert français. longchamp besace pliage pas cher
Les experts craignent également que, la vaccination masquant la présence du virus, des oiseaux sains se retrouvent porteurs du H5N1 et les transmettent alors à leurs voisins au sein de l'enclos. D'où l'idée de désigner des «oiseaux sentinelles» non vaccinés et dont la maladie serait, le cas échéant, repérée à travers les signes cliniques qu'ils développeraient.Depuis le début de l'épidémie, en octobre, Bruxelles se méfie des initiatives solitaires que prendraient les États membres et en appelle au respect d'une directive communautaire qui doit être transposée d'ici à juillet 2007. La France en particulier est souvent suspectée de pratiquer une politique de l'esbroufe, dictée par la pression de ses agriculteurs. Pour espérer mettre en oeuvre leurs programmes de vaccination, Paris et La Haye devront obtenir, à la majorité qualifiée, le feu vert des Vingt-Cinq. Sous réserves de «certaines modalités», cette étape pourrait être franchie dès aujourd'hui, à l'occasion d'un comité européen des experts vétérinaires, a expliqué Dominique Bussereau. La Commission européenne n'a pas confirmé cet agenda.
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