Cela est également vital pour le développement. Les étrangers et les propres citoyens d'un pays seront plus enclins à investir quand leurs droits fondamentaux sont protégés et qu'ils savent qu'ils seront équitablement traités par la loi. De même, les politiques qui favorisent réellement le développement seront plus vraisemblablement adoptées, si la plupart de ceux qui ont besoin de développement peuvent faire entendre leurs voix. Les États ont aussi besoin de respecter les règles du jeu qui régissent leurs relations. Aucune communauté, où qu'elle soit, ne souffre d'un excès de droit ; alors que beaucoup souffrent de ne pas en avoir assez - et cela vaut aussi pour la communauté internationale. C'est une situation que nous nous devons de changer.Ma quatrième leçon, par conséquent, est que les gouvernements doivent être tenus responsables de leurs actions, tant sur la scène internationale qu'intérieure. Carre Chanel pas cher Chaque État a des comptes à rendre à ceux qui sont affectés, de manière décisive, par ses actions.Il est facile, dans la situation actuelle, de tenir comptables et redevables de leurs actions les États pauvres et faibles, car ils ont besoin de l'aide étrangère. Néanmoins, les États grands et puissants, dont les actions ont le plus grand impact sur les autres, ne peuvent être contraints que par leurs propres peuples seulement. Cela confère aux peuples et aux institutions des États puissants une responsabilité spéciale quant à la prise en compte de vues et d'intérêts à l'échelle du globe. Ils doivent aussi, désormais, prendre en considération ceux que l'on nomme les « acteurs non étatiques ». Les États ne peuvent plus - si tant est qu'ils aient jamais pu le faire - affronter seuls des défis planétaires. Ils ont de plus en plus besoin de l'aide d'une myriade d'associations dans lesquelles les gens se regroupent volontairement, par profit ou pour réfléchir ensemble sur l'état du monde et le changer. Foulard Chanel Comment les États peuvent-ils se tenir mutuellement responsables, les uns vis-à-vis des autres ? Ce n'est que par le biais d'institutions multilatérales qu'ils le pourront. Aussi, ma cinquième et dernière leçon est que ces institutions doivent être organisées de façon juste et démocratique, donnant au pauvre et au faible quelque influence sur les actions du riche et du fort.Les pays en développement devraient disposer d'une voix plus forte dans les institutions financières internationales, dont les décisions peuvent signifier la vie ou la mort pour leurs peuples. De nouveaux membres permanents, ou à long terme, devraient être ajoutés au Conseil de sécurité de l'ONU dont la composition actuelle reflète la réalité de 1945 et non celle du monde d'aujourd'hui. Non moins important est le fait que tous les membres du Conseil de sécurité doivent accepter la responsabilité qui accompagne leur privilège d'en faire partie. Le Conseil n'est pas une scène pour l'expression d'intérêts nationaux. C'est le comité de gestion de notre fragile système de sécurité global. http://www.desmarquesprivees.fr/ Aujourd'hui plus que jamais, l'humanité a besoin d'un système global qui soit fonctionnel. L'expérience a montré, à maintes reprises, que ce système est peu efficace lorsque ses États membres sont divisés, mais qu'il fonctionne beaucoup mieux dans l'unité, muni d'une direction clairvoyante et marqué par l'engagement de l'ensemble de ses principaux acteurs. Les dirigeants du monde, ceux d'aujourd'hui et de demain, sont investis d'une grande responsabilité. Il revient aux peuples de la planète de s'assurer qu'ils en soient dignes.* Secrétaire général des Nations unies. On pourrait difficilement imaginer de plus beaux slogans porteurs de rêves. « L'ordre juste » dit l'une, « la rupture tranquille » dit l'autre.
Chaque État a des comptes à rendre à ceux qui sont affectés, de manière décisive, par ses actions.Il est facile, dans la situation actuelle, de tenir comptables et redevables de leurs actions les États pauvres et faibles, car ils ont besoin de l'aide étrangère. Néanmoins, les États grands et puissants, dont les actions ont le plus grand impact sur les autres, ne peuvent être contraints que par leurs propres peuples seulement. Cela confère aux peuples et aux institutions des États puissants une responsabilité spéciale quant à la prise en compte de vues et d'intérêts à l'échelle du globe. Ils doivent aussi, désormais, prendre en considération ceux que l'on nomme les « acteurs non étatiques ». Les États ne peuvent plus - si tant est qu'ils aient jamais pu le faire - affronter seuls des défis planétaires. Ils ont de plus en plus besoin de l'aide d'une myriade d'associations dans lesquelles les gens se regroupent volontairement, par profit ou pour réfléchir ensemble sur l'état du monde et le changer. Foulard Chanel Comment les États peuvent-ils se tenir mutuellement responsables, les uns vis-à-vis des autres ? Ce n'est que par le biais d'institutions multilatérales qu'ils le pourront. Aussi, ma cinquième et dernière leçon est que ces institutions doivent être organisées de façon juste et démocratique, donnant au pauvre et au faible quelque influence sur les actions du riche et du fort.Les pays en développement devraient disposer d'une voix plus forte dans les institutions financières internationales, dont les décisions peuvent signifier la vie ou la mort pour leurs peuples. De nouveaux membres permanents, ou à long terme, devraient être ajoutés au Conseil de sécurité de l'ONU dont la composition actuelle reflète la réalité de 1945 et non celle du monde d'aujourd'hui. Non moins important est le fait que tous les membres du Conseil de sécurité doivent accepter la responsabilité qui accompagne leur privilège d'en faire partie. Le Conseil n'est pas une scène pour l'expression d'intérêts nationaux. C'est le comité de gestion de notre fragile système de sécurité global. http://www.desmarquesprivees.fr/
Aujourd'hui plus que jamais, l'humanité a besoin d'un système global qui soit fonctionnel. L'expérience a montré, à maintes reprises, que ce système est peu efficace lorsque ses États membres sont divisés, mais qu'il fonctionne beaucoup mieux dans l'unité, muni d'une direction clairvoyante et marqué par l'engagement de l'ensemble de ses principaux acteurs. Les dirigeants du monde, ceux d'aujourd'hui et de demain, sont investis d'une grande responsabilité. Il revient aux peuples de la planète de s'assurer qu'ils en soient dignes.* Secrétaire général des Nations unies. On pourrait difficilement imaginer de plus beaux slogans porteurs de rêves. « L'ordre juste » dit l'une, « la rupture tranquille » dit l'autre.
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