Nous espérons que Dieu nous aidera à assumer cette responsabilité», a déclaré hier Ismaïl Haniyeh depuis la bande de Gaza, le bastion du Hamas, où il risque d'être confiné. Haniyeh pourra voyager à l'étranger, via la frontière avec l'Egypte, sous contrôle palestinien depuis l'évacuation israélienne de la bande de Gaza. Mais Israël lui interdit, ainsi qu'aux autres dirigeants du Hamas de Gaza, tout déplacement en Cisjordanie ou à Jérusalem.Figure rassurante capable de rassembler les Palestiniens, Haniyeh avait été choisi par le Hamas pour mener la liste du mouvement aux élections législatives du 25 janvier. Déjà grand-père à 43 ans, cheveux grisonnants, barbe finement taillée, vêtu le plus souvent d'une chemise et d'un blazer, il incarne la lutte interne au sein du Hamas entre résistance armée et combat politique conventionnel. Le pari a porté au-delà des espérances du Hamas, qui a remporté une éclatante victoire surprise en s'emparant de la majorité parlementaire.Modération et réalismeHaniyeh dicte le ton de la «modération», version Hamas. chaussure lacoste marcel pas cher Lorsqu'on lui demande si son mouvement est toujours voué à la destruction d'Israël, il répond qu'il convient d'être «réaliste» : «Nous n'en avons pas les moyens». Contrairement aux durs du mouvement, qui considèrent l'Etat hébreu comme «un cancer dans le corps du monde arabe», Haniyeh affirme ne pas combattre les Israéliens parce qu'ils sont juifs. «Nous ne voulons pas jeter les Juifs à la mer, ni les donner à manger aux requins, dit-il. Nous les combattons seulement parce qu'ils occupent notre terre.» Connu pour son calme et sa volonté de préserver une unité palestinienne, il entretient de bonnes relations avec les chefs des différentes factions palestiniennes.Mais Haniyeh a aussi fait ses classes de «résistant», tendance islamiste. Il a été plongé dedans dès sa naissance, en 1963, dans le camp de réfugiés miséreux de Chatti à Gaza, où il vit toujours. chaussure lacoste missouri pas cher Ses parents avaient fui la ville d'Ashkélon (Asqalan en arabe) en 1948 après la proclamation de l'Etat hébreu et la première guerre israélo-arabe, qui s'en suivit. Dans le salon de sa modeste maison, il a accroché un portrait du fondateur et chef spirituel du Hamas, cheikh Ahmed Yassine, assassiné par Israël en 2004, dont il était le secrétaire particulier et l'homme de confiance.Membre du bureau politique du groupe radical dirigé par Khaled Mechaal, il a effectué sa scolarité dans un établissement financé par l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés de Palestine (Unrwa). Il a ensuite obtenu un diplôme de la faculté d'éducation de l'Université islamique. Haniyeh a milité au sein de la branche estudiantine des Frères musulmans, dont est issu le Hamas, avant de prendre la direction de l'union des étudiants de l'Université islamique en 1985. Haniyeh a été emprisonné à plusieurs reprises par Israël durant la première Intifada, qui éclate en 1987. Il est considéré, avec Mahmoud Zahar, comme le plus important dirigeant politique du Hamas dans la bande de Gaza après l'assassinat de cheikh Yassine et d'Abdelaziz Rantissi, il y a deux ans. chaussure lacoste pas cher chine Haniyeh avait échappé lui-même à une tentative d'assassinat en septembre 2003, alors qu'il était en compagnie de cheikh Yassine. La voiture piégée a explosé en fin d'après-midi, une heure de grande affluence sur le marché populaire essentiellement chiite d'Abou Dchir, dans le sud de Bagdad. Selon un bilan provisoire, l'attentat a fait au moins 21 morts et 27 blessés. La bombe, déclenchée à distance, aurait raté sa cible, une patrouille de police. Cette attaque porte à environ 30 morts le bilan des victimes des violences perpétrées hier en Irak. Au moins six personnes ont notamment été tuées dans neuf attaques, dont cinq attentats à la bombe et deux à la voiture piégée. Lundi, une attaque suicide avait fait 12 morts à bord d'un autobus.
Lorsqu'on lui demande si son mouvement est toujours voué à la destruction d'Israël, il répond qu'il convient d'être «réaliste» : «Nous n'en avons pas les moyens». Contrairement aux durs du mouvement, qui considèrent l'Etat hébreu comme «un cancer dans le corps du monde arabe», Haniyeh affirme ne pas combattre les Israéliens parce qu'ils sont juifs. «Nous ne voulons pas jeter les Juifs à la mer, ni les donner à manger aux requins, dit-il. Nous les combattons seulement parce qu'ils occupent notre terre.» Connu pour son calme et sa volonté de préserver une unité palestinienne, il entretient de bonnes relations avec les chefs des différentes factions palestiniennes.Mais Haniyeh a aussi fait ses classes de «résistant», tendance islamiste. Il a été plongé dedans dès sa naissance, en 1963, dans le camp de réfugiés miséreux de Chatti à Gaza, où il vit toujours. chaussure lacoste missouri pas cher Ses parents avaient fui la ville d'Ashkélon (Asqalan en arabe) en 1948 après la proclamation de l'Etat hébreu et la première guerre israélo-arabe, qui s'en suivit. Dans le salon de sa modeste maison, il a accroché un portrait du fondateur et chef spirituel du Hamas, cheikh Ahmed Yassine, assassiné par Israël en 2004, dont il était le secrétaire particulier et l'homme de confiance.Membre du bureau politique du groupe radical dirigé par Khaled Mechaal, il a effectué sa scolarité dans un établissement financé par l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés de Palestine (Unrwa). Il a ensuite obtenu un diplôme de la faculté d'éducation de l'Université islamique. Haniyeh a milité au sein de la branche estudiantine des Frères musulmans, dont est issu le Hamas, avant de prendre la direction de l'union des étudiants de l'Université islamique en 1985. Haniyeh a été emprisonné à plusieurs reprises par Israël durant la première Intifada, qui éclate en 1987. Il est considéré, avec Mahmoud Zahar, comme le plus important dirigeant politique du Hamas dans la bande de Gaza après l'assassinat de cheikh Yassine et d'Abdelaziz Rantissi, il y a deux ans. chaussure lacoste pas cher chine
Haniyeh avait échappé lui-même à une tentative d'assassinat en septembre 2003, alors qu'il était en compagnie de cheikh Yassine. La voiture piégée a explosé en fin d'après-midi, une heure de grande affluence sur le marché populaire essentiellement chiite d'Abou Dchir, dans le sud de Bagdad. Selon un bilan provisoire, l'attentat a fait au moins 21 morts et 27 blessés. La bombe, déclenchée à distance, aurait raté sa cible, une patrouille de police. Cette attaque porte à environ 30 morts le bilan des victimes des violences perpétrées hier en Irak. Au moins six personnes ont notamment été tuées dans neuf attaques, dont cinq attentats à la bombe et deux à la voiture piégée. Lundi, une attaque suicide avait fait 12 morts à bord d'un autobus.
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