Et sans qu'il soit possible de dire si l'on a atteint le pic de l'épidémie.Si l'on se base sur d'autres épisodes de chikungunya survenus au Nigeria en 1969 et à Java en 1983, entre 70% et 90% de la population a été infectée. Mais l'on pourrait objecter à ces constatations pessimistes qu'il s'agissait de pays pauvres, dotés de fort peu d'infrastructures sanitaires. A l'inverse de la Réunion où il existe un maillage sanitaire important et de qualité et où les autorités, après avoir un temps sous-estimé la menace, semblent avoir pris la mesure du problème.Mais Jean Marie Le Guen, médecin et responsable des questions de santé pour le groupe socialiste, a sévèrement critiqué hier à l'Assemblée l'action du gouvernement. «Ce qui a dérapé, c'est la politique sanitaire à la Réunion», a-t-il déclaré, suscitant un tollé dans les rangs de la majorité. «Le fait qu'il s'agisse d'un département d'outre-mer a sans doute conduit le pouvoir central à une certaine négligence alors même que l'environnement tropical aurait dû, au contraire, renforcer l'inquiétude».chemise lacoste pas cher Pendant longtemps, en effet, le principal moustique vecteur du virus, Aedes albopictus avait été cantonné au Japon. Mais, depuis dix à quinze ans, il s'est répandu comme une traînée de poudre en différents points du globe. Certains incriminent le commerce des pneus par cargo, abritant des colonies de moustiques, pour expliquer cette émergence. C'est dire l'importance de se protéger individuellement par des vêtements à manche longue, des moustiquaires et des répulsifs. «Et d'en distribuer gratuitement aux plus défavorisés», estime le Pr Flahaut.C'est dire aussi la nécessité de détruire les moustiques et leurs larves. «Mais les larves d'Aedes albopictus occupent non seulement des gîtes créés par l'homme pneus, boîtes de conserve vides, carcasses de voitures, mais aussi des sites naturels creux de rochers, bambous coupés ce qui rend très difficile la lutte contre les sites larvaires dans une île aussi accidentée que la Réunion», souligne Christophe Paupy, entomologiste à l'Institut de recherche et développement de Montpellier.casquettes lacoste pas cherJusqu'ici, on a utilisé le Temephos, mais il va être remplacé par un larvicide moins toxique, pour les habitants et aussi pour la flore et la faune, le BTI (pour Bacillus thuringiensis israeliensis). Même problématique pour les insecticides qui détruisent les moustiques adultes. Le Fenitrothion devrait être remplacé par des pyrethrinoides synthétiques moins toxiques. «Car, effectivement, il y a eu des erreurs de dosage et d'épandage», reconnaît le Pr Flahaut.«Notre arsenal d'insecticides étant limité, nous avons besoin de faire des recherches pour en découvrir d'autres et pour mettre au point de nouvelles stratégies d'application», insiste aussi Christophe Paupy.(1) Contre 56 cas, fin janvier, sur une population de 160 000 habitants. LE MOUSTIQUE vecteur du chikungunya («celui qui marche courbé» en swahili) pique au vif les voyagistes.basket lacoste pas cher Nombreux sont les touristes français qui annulent leur séjour à la Réunion. «C'est de pire en pire, commente René-Marc Chikli, président de Ceto, association des tour-opérateurs français. Les réservations ont baissé de plus des deux tiers cette semaine, comparée à celle de l'an dernier. Nous évaluons le manque à gagner à 20 millions d'euros, soit déjà 18 000 forfaits en moins.» Actuellement, pendant la période des vacances, et malgré les réservations déjà effectuées, seuls 40% des touristes ont maintenu leur départ. Les autres se sont reportés vers d'autres destinations. Les grandes gagnantes : la Martinique et la Chine.
Pendant longtemps, en effet, le principal moustique vecteur du virus, Aedes albopictus avait été cantonné au Japon. Mais, depuis dix à quinze ans, il s'est répandu comme une traînée de poudre en différents points du globe. Certains incriminent le commerce des pneus par cargo, abritant des colonies de moustiques, pour expliquer cette émergence. C'est dire l'importance de se protéger individuellement par des vêtements à manche longue, des moustiquaires et des répulsifs. «Et d'en distribuer gratuitement aux plus défavorisés», estime le Pr Flahaut.C'est dire aussi la nécessité de détruire les moustiques et leurs larves. «Mais les larves d'Aedes albopictus occupent non seulement des gîtes créés par l'homme pneus, boîtes de conserve vides, carcasses de voitures, mais aussi des sites naturels creux de rochers, bambous coupés ce qui rend très difficile la lutte contre les sites larvaires dans une île aussi accidentée que la Réunion», souligne Christophe Paupy, entomologiste à l'Institut de recherche et développement de Montpellier. casquettes lacoste pas cher Jusqu'ici, on a utilisé le Temephos, mais il va être remplacé par un larvicide moins toxique, pour les habitants et aussi pour la flore et la faune, le BTI (pour Bacillus thuringiensis israeliensis). Même problématique pour les insecticides qui détruisent les moustiques adultes. Le Fenitrothion devrait être remplacé par des pyrethrinoides synthétiques moins toxiques. «Car, effectivement, il y a eu des erreurs de dosage et d'épandage», reconnaît le Pr Flahaut.«Notre arsenal d'insecticides étant limité, nous avons besoin de faire des recherches pour en découvrir d'autres et pour mettre au point de nouvelles stratégies d'application», insiste aussi Christophe Paupy.(1) Contre 56 cas, fin janvier, sur une population de 160 000 habitants. LE MOUSTIQUE vecteur du chikungunya («celui qui marche courbé» en swahili) pique au vif les voyagistes. basket lacoste pas cher
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