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started by masquebf on 01 Aug 14
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#1 masquebf on 01 Aug 14Par ailleurs, il est admis que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité ne présentent pas de candidats, ce qui excluait a priori certains noms ayant parfois circulé pour le poste comme celui de Mikhaïl Gorbatchev, de Raymond Barre, de Jimmy Carter ou, plus récemment, de Bill Clinton...Une autre règle, réaffirmée récemment par Jacques Chirac, ne figure pas plus dans les textes : le secrétaire général doit parler le français. Une condition qui a obligé M. Ban, assez piètre francophone il y a peu encore, à travailler d'arrache-pied la langue de Molière.Fondé sur des critères implicites, ce mode de sélection est souvent critiqué. blouson ralph lauren moin cherPour nombre de pays et d'observateurs, il manque de transparence, accorde trop d'importance aux pays dotés du droit de veto et privilégie exagérément le Conseil de sécurité par rapport à l'Assemblée générale. D'où des propositions de réformes. Le Canada a proposé la mise en place d'un comité de sélection chargé d'identifier les candidats potentiels. Le Mouvement des non-alignés veut que le Conseil de sécurité recommande deux, voire davantage de candidats, dont les noms seraient ensuite étudiés par l'Assemblée générale. Depuis 1981, des votes à blanc ont été organisés par le Conseil de sécurité pour sonder le degré de soutien dont bénéficient les différents candidats.Pourtant, cette fois encore, la désignation du secrétaire général aura résulté d'une alchimie assez obscure dont les ingrédients, personnels et géopolitiques, ont été passés au tamis des conciliabules secrets du « P5 », les membres permanents du Conseil de sécurité. L'un après l'autre, la plupart des prétendants se sont finalement retirés de la course. blouson ralph lauren pas cher Le vainqueur, diplomate au talent reconnu, certes, l'aura surtout emporté grâce à l'absence d'inconvénients que sa candidature revêtait aux yeux des puissances. « C'est la loi du plus bas dénominateur commun qui s'est appliquée », résume, un diplomate français.À Ban Ki-moon de jouer, maintenant, pour se tailler un habit à sa mesure. Car telle est la pratique à l'ONU. Pas plus que sa sélection, la charge de secrétaire général n'est clairement définie. Les sept personnalités qui se sont succédé à ce poste l'ont façonné chacun à leur main et à l'épreuve des crises qu'ils ont affrontées. En 1945, les pères fondateurs de l'ONU ont voulu tirer les leçons de la défunte Société des nations dont le secrétaire général n'avait quasiment aucun pouvoir. blouson ralph lauren soldsIls élevèrent ainsi le « SG » au même rang que le Conseil de sécurité. La Charte n'en demeure pas moins peu loquace sur ses attributions. L'article 99 souligne seulement que le secrétaire général peut « attirer l'attention du Conseil de sécurité sur toute affaire qui, à son avis, pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationales ».Une chose est certaine : s'il veut poursuivre les réformes engagées par son prédécesseur, s'il veut s'affirmer à la fois comme gestionnaire et comme diplomate, M. Ban aura à batailler pour élargir sa marge de manoeuvre face aux États, notamment face au plus puissant d'entre eux, les États-Unis. Il y a près d'un demi-siècle, Hammarskjöld l'inattendu avait réussi à imposer l'idée qu'un secrétaire général fort était une bonne chose pour l'ONU et pour le monde. Son lointain successeur devra relever le défi : n'être pas seulement un secrétaire mais aussi un général.
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