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  #1 masquebf1 on 08 Dec 14

   

  Huit ans tard, le projet Reach (acronyme d'enregistrement, évaluation et autorisation de substances chimiques) s'est transformé en un texte communautaire hybride, ballotté au gré des lobbys - écologistes et industrie chimique européenne.De ces revendications contradictoires, le Parlement européen et le Conseil sont parvenus, jeudi, à réaliser une synthèse très improbable. Le 13 décembre, à l'exception des Verts et de l'extrême gauche, les eurodéputés devraient entériner ce compromis. Il vise à instaurer, sur onze ans, un système d'enregistrement de quelque 30 000 substances chimiques, fabriquées ou importées dans l'UE dans des quantités dépassant une tonne par an.Que ce soit dans les armatures de nos canapés ou les couches ultrafines de nos anoraks, ces substances se nichent partout. Certaines multiplieraient les crises allergiques et provoqueraient des cancers ou seraient cause d'infertilité. Exception allemandeLe principe clé de la directive procède d'une révolution copernicienne : ce ne sera plus aux autorités publiques de démontrer la nocivité des produits chimiques, mais aux industriels de prouver qu'ils sont sûrs. sac hermes kelly pas cher
  Mais la contrainte économique qui pèsera sur leurs épaules sera très inégale. Exemple, les substances produites entre 1 et 10 tonnes par an feront l'objet d'une procédure d'enregistrement très souple, disposant pour cela de onze ans, et sous la supervision d'une agence basée à Helsinki. Pour des tonnages supérieurs à 1 000 tonnes, la mise en conformité ne devra pas excéder trois ans. Jusqu'à hier matin, la principale pierre d'achoppement résidait dans les modalités d'autorisation et d'enregistrement de quelque 3 000 substances, classées parmi les plus « préoccupantes ». Ce sont par exemple des ­produits difficilement biodégradables, comme les composés perfluorés présents dans des vêtements imperméabilisants ou encore le bisphénol A, une molécule oestrogène reconvertie dans la fabrication de plastiques de biberons. Selon une étude de l'université de Boston (2005), le bisphénol A favoriserait l'apparition de cancers du sein.Le compromis prévoit que ces substances puissent être remplacées par des produits de substitution écologiques, à condition que ces derniers existent et que l'opération ne pénalise pas les industriels. birkin 35cm pas cher Ceux-ci indiqueront aux autorités si ces produits alternatifs sont disponibles. Le cas échéant, les sociétés devront présenter un plan de substitution. Sinon, elles devront lancer un ­programme de re­cherche-développement sans date limite de substitution, ce que critiquent les ONG écologistes. « Ces dispositions vont encourager les entreprises à ne rien faire.» Pour sa part, le patronat européen de la chimie (Cefic) ne souhaitait pas faire de commentaires. Ce dernier a de puissants alliés à Bruxelles, notamment chez les eurodéputés allemands. Conservateurs ou socialistes, ces derniers menaçaient de faire capoter un texte contraire aux intérêts industriels. hermes pas cher
  Même la Commission, minée par les querelles entre les directions de l'environnement et de l'industrie, a cédé devant « l'ogre allemand ». «Equipe pluraliste» «Il nous reste une chance, une seule : rassembler notre pays, fixer des objectifs raisonnables et républicains, nous regrouper et faire reculer, pas à pas, mètre par mètre, avec acharnement, les échecs et les déclins», a insisté François Bayrou devant quelques centaines de personnes, élus UDF, familiers et locaux. Et de marteler : «L'esprit de rassemblement et de réconciliation, c'est ma conception de la fonction de chef d'Etat». Regrettant la «recherche perpétuelle de boucs émissaires», le leader centriste s'en est ensuite pris, sans les nommer, à ses rivaux de l'UMP, Nicolas Sarkozy, et du PS, Ségolène Royal : «Pour l'un, les coupables, ce sont les juges qui sont tantôt laxistes, tantôt trop rigoureux. Pour l'autre, ce sont les professeurs qui ont trop de temps libre et se font payer grassement leurs heures de cours par des sociétés cotées en bourse». «Cette recherche éperdue des boucs émissaires est le signe d'un pays qui va mal», a-t-il asséné.Le nouveau président du Mexique, Felipe Calderon, a finalement prêté serment hier devant le Congrès au milieu des protestations de la gauche qui conteste sa victoire électorale (nos éditions d'hier).

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Huit ans tard, le projet Reach (acronyme d'enregistrement, évaluation et autorisation de substances chimiques) s'est transformé en un texte communautaire hybride, ballotté au gré des lobbys - écologistes et industrie chimique européenne.De ces revendications contradictoires, le Parlement européen et le Conseil sont parvenus, jeudi, à réaliser une synthèse très improbable. Le 13 décembre, à l'exception des Verts et de l'extrême gauche, les eurodéputés devraient entériner ce compromis. Il vise à instaurer, sur onze ans, un système d'enregistrement de quelque 30 000 substances chimiques, fabriquées ou importées dans l'UE dans des quantités dépassant une tonne par an.Que ce soit dans les armatures de nos canapés ou les couches ultrafines de nos anoraks, ces substances se nichent partout. Certaines multiplieraient les crises allergiques et provoqueraient des cancers ou seraient cause d'infertilité. Exception allemandeLe principe clé de la directive procède d'une révolution copernicienne : ce ne sera plus aux autorités publiques de démontrer la nocivité des produits chimiques, mais aux industriels de prouver qu'ils sont sûrs. <a rel="nofollow" title="sac hermes kelly pas cher" href="http://www.filmbox.fr/sac-hermes-pas-cher">sac hermes kelly pas cher</a> <br /> Mais la contrainte économique qui pèsera sur leurs épaules sera très inégale. Exemple, les substances produites entre 1 et 10 tonnes par an feront l'objet d'une procédure d'enregistrement très souple, disposant pour cela de onze ans, et sous la supervision d'une agence basée à Helsinki. Pour des tonnages supérieurs à 1 000 tonnes, la mise en conformité ne devra pas excéder trois ans. Jusqu'à hier matin, la principale pierre d'achoppement résidait dans les modalités d'autorisation et d'enregistrement de quelque 3 000 substances, classées parmi les plus « préoccupantes ». Ce sont par exemple des ­produits difficilement biodégradables, comme les composés perfluorés présents dans des vêtements imperméabilisants ou encore le bisphénol A, une molécule oestrogène reconvertie dans la fabrication de plastiques de biberons. Selon une étude de l'université de Boston (2005), le bisphénol A favoriserait l'apparition de cancers du sein.Le compromis prévoit que ces substances puissent être remplacées par des produits de substitution écologiques, à condition que ces derniers existent et que l'opération ne pénalise pas les industriels. <a rel="nofollow" title="birkin 35cm pas cher" href="http://www.filmbox.fr/sac-hermes-pas-cher">birkin 35cm pas cher</a> Ceux-ci indiqueront aux autorités si ces produits alternatifs sont disponibles. Le cas échéant, les sociétés devront présenter un plan de substitution. Sinon, elles devront lancer un ­programme de re­cherche-développement sans date limite de substitution, ce que critiquent les ONG écologistes. « Ces dispositions vont encourager les entreprises à ne rien faire.» Pour sa part, le patronat européen de la chimie (Cefic) ne souhaitait pas faire de commentaires. Ce dernier a de puissants alliés à Bruxelles, notamment chez les eurodéputés allemands. Conservateurs ou socialistes, ces derniers menaçaient de faire capoter un texte contraire aux intérêts industriels. <a rel="nofollow" title="hermes pas cher" href="http://www.filmbox.fr/sac-hermes-pas-cher">hermes pas cher</a> <br /> Même la Commission, minée par les querelles entre les directions de l'environnement et de l'industrie, a cédé devant « l'ogre allemand ». «Equipe pluraliste» «Il nous reste une chance, une seule : rassembler notre pays, fixer des objectifs raisonnables et républicains, nous regrouper et faire reculer, pas à pas, mètre par mètre, avec acharnement, les échecs et les déclins», a insisté François Bayrou devant quelques centaines de personnes, élus UDF, familiers et locaux. Et de marteler : «L'esprit de rassemblement et de réconciliation, c'est ma conception de la fonction de chef d'Etat». Regrettant la «recherche perpétuelle de boucs émissaires», le leader centriste s'en est ensuite pris, sans les nommer, à ses rivaux de l'UMP, Nicolas Sarkozy, et du PS, Ségolène Royal : «Pour l'un, les coupables, ce sont les juges qui sont tantôt laxistes, tantôt trop rigoureux. Pour l'autre, ce sont les professeurs qui ont trop de temps libre et se font payer grassement leurs heures de cours par des sociétés cotées en bourse». «Cette recherche éperdue des boucs émissaires est le signe d'un pays qui va mal», a-t-il asséné.Le nouveau président du Mexique, Felipe Calderon, a finalement prêté serment hier devant le Congrès au milieu des protestations de la gauche qui conteste sa victoire électorale (nos éditions d'hier).</div>

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