Ceux du Madhya Pradesh et du Bihar concentrent 120% de l'augmentation de la misère. La réduction de l'inflation et du déficit budgétaire qu'impose l'ajustement structurel a conforté la pauvreté de quelque 40% d'individus vivant sous le seuil de pauvreté. La pression est d'autant plus forte que les deux tiers de la population au travail ne sont pas salariés.Certes, les défenseurs des réformes libérales conjecturent que 500 millions d'Indiens viendront se joindre à la classe moyenne à l'horizon 2025, grâce à un taux de croissance soutenu de 6 à 7% par an. Au cours d'une même génération, on sera ainsi passé de 18% à 50% de la population. Dans la mesure où la classe est une notion trompeuse, une enquête sur les inégalités sociales en Inde distinguait quatre catégories : «ceux qui ont beaucoup» (super-haves), «ceux qui ont» (have-somes), «ceux qui sont sur le point d'avoir» (near-haves) et «ceux qui n'ont rien» (have-nots). La seconde catégorie y était considérée comme la «vraie» classe moyenne en termes de revenus, de valeur, d'aspiration et de style de vie. achat branche de lunette ray ban Cela concernerait quelque huit millions de maisonnées, soit quarante-cinq millions de personnes ! On est loin du pays de cocagne de la consommation dont rêvaient les investisseurs étrangers. Dans le même temps, par simple mécanique démographique, il ne restera pas moins de 750 millions de gens qui seront pauvres de façon absolue, quel que soit le critère retenu. A l'instar des élus de Dante, il y a bel et bien des cercles différents dans le paradis et l'enfer social indien. Directeur de recherche au CNRS, auteur de La Mondialisation vue d'ailleurs. L'Inde désorientée (Le Seuil, 2005) et avec Chris Fuller Globalizing India. Perspectives from Below (Anthem Press, 2005). SELON Pierre Philip, spécialiste de la somnolence au volant au CNRS et à la Clinique du sommeil (hôpital Pellegrin) à Bordeaux, «il ne faut pas confondre fatigue et somnolence». achat de lunettes ray ban La première se traduit par des raideurs dans la nuque, des douleurs sans le dos, des difficultés de concentration. «C'est le moment de faire un arrêt pipi, de nos jours plus fréquent (surtout avec la multiplication des moteurs Diesel) que l'arrêt à la pompe.» Marchez, étirez-vous, prenez un café, bref détendez-vous de façon active.En revanche, si vous avez les paupières lourdes, que vous baillez, que vous éprouvez le besoin de changer constamment de position ou que vous avez des périodes d'absence, là la solution est aussi simple que radicale : «Vous manquez de sommeil et il vous faut vous arrêter pour dormir» !, affirme le Dr Philip.On comprend mieux l'importance du problème au niveau de la sécurité routière quand on sait, comme l'a démontré Drew Dawson, professeur de psychologie à l'Unisa (University of South Australia), que prendre le volant après dix-sept heures de veille (par exemple minuit pour quelqu'un qui s'est levé à 7 heures), correspond, au niveau du comportement, à prendre le volant avec 0,5 gramme d'alcool dans le sang.Cela peut notamment se manifester par des microsommeils de quelques secondes. «Tant que l'humanité vivait au rythme de l'homme ou de l'animal, ce phénomène passait inaperçu, explique Pierre Philip. achat lunette de soleil ray ban Avoir un moment d'absence en marchant ou même sur un cheval au galop est sans conséquences. Ce n'est plus le cas, depuis que l'homme a inventé des machines qui vont beaucoup plus vite. Une seconde à 130 km/h, c'est un peu plus de 36 mètres parcourus.»Alarme de franchissementPourtant, poursuit le médecin, la question continue d'être largement sous-estimée. «Si un chauffeur routier boit, il se fait rapidement remercier par l'entreprise qui l'emploie. Mais s'il est victime de somnolence, personne n'en sait rien.» Et pour cause : le phénomène peut-être simplement imputable à une apnée du sommeil dont le chauffeur lui-même n'a pas conscience mais qui dégrade beaucoup la qualité de son repos.
Cela concernerait quelque huit millions de maisonnées, soit quarante-cinq millions de personnes ! On est loin du pays de cocagne de la consommation dont rêvaient les investisseurs étrangers. Dans le même temps, par simple mécanique démographique, il ne restera pas moins de 750 millions de gens qui seront pauvres de façon absolue, quel que soit le critère retenu. A l'instar des élus de Dante, il y a bel et bien des cercles différents dans le paradis et l'enfer social indien. Directeur de recherche au CNRS, auteur de La Mondialisation vue d'ailleurs. L'Inde désorientée (Le Seuil, 2005) et avec Chris Fuller Globalizing India. Perspectives from Below (Anthem Press, 2005). SELON Pierre Philip, spécialiste de la somnolence au volant au CNRS et à la Clinique du sommeil (hôpital Pellegrin) à Bordeaux, «il ne faut pas confondre fatigue et somnolence». achat de lunettes ray ban La première se traduit par des raideurs dans la nuque, des douleurs sans le dos, des difficultés de concentration. «C'est le moment de faire un arrêt pipi, de nos jours plus fréquent (surtout avec la multiplication des moteurs Diesel) que l'arrêt à la pompe.» Marchez, étirez-vous, prenez un café, bref détendez-vous de façon active.En revanche, si vous avez les paupières lourdes, que vous baillez, que vous éprouvez le besoin de changer constamment de position ou que vous avez des périodes d'absence, là la solution est aussi simple que radicale : «Vous manquez de sommeil et il vous faut vous arrêter pour dormir» !, affirme le Dr Philip.On comprend mieux l'importance du problème au niveau de la sécurité routière quand on sait, comme l'a démontré Drew Dawson, professeur de psychologie à l'Unisa (University of South Australia), que prendre le volant après dix-sept heures de veille (par exemple minuit pour quelqu'un qui s'est levé à 7 heures), correspond, au niveau du comportement, à prendre le volant avec 0,5 gramme d'alcool dans le sang.Cela peut notamment se manifester par des microsommeils de quelques secondes. «Tant que l'humanité vivait au rythme de l'homme ou de l'animal, ce phénomène passait inaperçu, explique Pierre Philip. achat lunette de soleil ray ban
Avoir un moment d'absence en marchant ou même sur un cheval au galop est sans conséquences. Ce n'est plus le cas, depuis que l'homme a inventé des machines qui vont beaucoup plus vite. Une seconde à 130 km/h, c'est un peu plus de 36 mètres parcourus.»Alarme de franchissementPourtant, poursuit le médecin, la question continue d'être largement sous-estimée. «Si un chauffeur routier boit, il se fait rapidement remercier par l'entreprise qui l'emploie. Mais s'il est victime de somnolence, personne n'en sait rien.» Et pour cause : le phénomène peut-être simplement imputable à une apnée du sommeil dont le chauffeur lui-même n'a pas conscience mais qui dégrade beaucoup la qualité de son repos.
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