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Emmanuel BETHOUX

Identité, mémoire, document : redocumentariser nos traces | Louise Merzeau - 0 views

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    Définition de l'usager numérique comme un hub mémoriel. Repenser autrement l'identité numérique en montrant qu'elle n'est pas uniquement une somme, une collection de traces que nous déposons sur les réseaux volontairement ou non. Il s'agit d'aller plus loin Celle-ci formant un bouquet de connectiques ou de connectivités. On est traversé par des flux, on établit des liens, des connexions et cette activité ne peut pas s'arrêter. Louis Merzeau utilise d'autre métaphores pour décrire l'individu numérique : un sillage, un jardinier qui essaime ses graines et les entretient. Elle évoque aussi l'idée d'échangeur. L'utilisateur créé des bifurcations des croisements sur les réseaux. Elle prolonge l'idée du hub en soulignant que l'identité numérique ne doit pas uniquement se penser comme des activités en ligne mais comme des environnements. Nous-mêmes allons vers une identité-environnement dit-elle et notre activité consiste de plus en plus à écrire sur l'environnement support et à développer des capacités à écrire sur l'environnement numérique. Louies Merzeau invite à réfléchir sur le développement des compétences de translittératie (apprendre à lire et écrire numériquement sur un environnement en jouant des outils, des interfaces, introduire du jeu pour sortir du risque d'enfermement. Louise Merzeau pose aussi la question de la mémoire. Il ne s'agit pas uniquement d'archiver des contenus, des documents, des collections de traces mais d'aller vers un archivage d'environnement. Quand on est dans la connectivité, dans le trans-média, on peut envisager le long terme, la mémoire.
Emmanuel BETHOUX

L'intelligence des traces | Louise Merzeau - 0 views

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    Résumé : "Comprendre la traçabilité numérique, c'est d'abord mesurer l'impact des procédures de personnalisation, qui modifient les protocoles de publication et inversent la priorité entre les types et les singularités. Dans cet environnement, l'utilisateur aménage ses espaces plus qu'il ne produit des contenus inédits. Automatiquement générées par la moindre de ses activités, les traces qu'il dépose sont pour la plupart non intentionnelles. Traitées comme symptômes, elles le dépossèdent du sens de ses agissements. Traitées comme données quantitatives, elles se détachent et le désagrègent dans le jeu des calculs algorithmiques. Ainsi indexé, l'individu-data se retrouve dans un monde sans oubli, où tout est documenté. La réappropriation va consister à transformer cette logique du stockage en écriture mémorielle. Cela suppose que soit d'abord restauré un droit de désactiver les traces afin de les soustraire aux effets de la décontextualisation. Doivent ensuite se développer des pratiques d'adoption, par lesquelles les utilisateurs transforment les traces déposées en traces récoltées.Afin de ne pas se laisser enfermé dans sa propre traçabilité, l'individu doit enfin recourir à la médiation de collectifs mémoriels pour donner aux traces une dimension documentaire ou patrimoniale. Développer cette compétence numérique revient à anticiper sa traçabilité au lieu de la subir: faire trace, pour substituer à l'identité le plein exercice d'une présence".
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